Macron l’a dit :
Les « assistés » sont exclus, abandonnés à leur triste sort.
—> Les quartiers populaires sont des ghettos sans services publics.
—> Les SDF, quand ils ne sont pas parqués dans des gymnases, sont « confinés à l’extérieur », dans la rue et même verbalisés …
—> Les détenus croupissent dans des prisons surpeuplées.
—> Les personnes âgées sont à l’isolement complet, dans des EHPAD transformés en « mouroirs ».
—> Les migrants, quand ils ne meurent pas en Méditerranée, sont traqués et parqués comme des bêtes dans des centres de rétention.
Ce tri est conforme aux critères de l’efficience économique du capitalisme : les actifs sont envoyés « au front » ; les improductifs, « ceux qui ne sont rien », sont traités en déchets ultimes non valorisables, non recyclables, donc irrécupérables.
Depuis 6 semaines, ces invisibles morts au domicile, dans la rue ou dans les EHPAD ne sont même pas comptabilisés dans les décomptes macabres des victimes : ce ne sont pas des êtres humains.
Pourtant, au 21ème siècle, un principe simple devrait s’imposer : de la naissance à la mort, la société a le devoir d’assurer à chacun(e) les moyens de vivre décemment.
Décidément, la « foule haineuse » des manifs avait bien raison de crier :
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