Qu’on se le dise et qu’on se prépare !!
JUIN 40 SANITAIRE
L’affaire des masques stockés par la grande distribution est peut-être le scandale de trop dans la conduite scandaleuse des classes dominantes, politiques et financières, depuis le début de cette épidémie.
– SANOFI distribue 4 milliards de dividende alors que le gouvernement fait la quête pour l’hôpital! Un gouvernement sérieux aurait gelé la distribution des dividendes et réquisitionné SANOFI. Les « profiteurs de guerre », qu’est-ce qu’on en fait en temps de « guerre »?
– Le personnel médical manque de tout et on apprend que les Carrefour, Auchan Leclerc et tutti quanti ont stocké 750 millions de maques qu’ils se préparent à vendre avec des profits conséquents. Question: comment ont-ils faits pour avoir ces masques? Il y a quelques semaines la région Bourgogne s’est fait kidnapper par la police sa commande, mais Carrefour, Auchan et les autres (je ne sais pas si en tout ça 40 voleurs, mais dans doute plus), eux, personne n’est venu leur prendre leurs masques.
De tout cela il ressort clairement
1) que le grand capital s’engraisse sur le dos des malades et du public. Toutes les crises sont des aubaines. Le chaos, c’est l’occasion de se faire du fric.
2) que l’Etat est complice des voleurs. On le savait, mais c’est maintenant d’une clarté aveuglante.
Incompétents, incohérents, incapables, vendus au Big Pharma, menteurs et ennemis du peuple, voilà nos gouvernants..
Ils ont la trouille du déconfinement car ils savent que la colère gronde. Les gens en ont un peu marre qu’on les prenne pour des cons: on a le droit de s’entasser dans les transports en communs pour aller au boulot, mais les plages restent fermées. Les grandes entreprises rouvrent mais pas les cinémas. Ils leur faut maintenir la jugulaire bien serrée car leur projet est de tenir le peuple sous la pression policière le plus longtemps possible. Il faut que ceux qui vont payer les frais de tout cela ait la peur au ventre et acceptent toutes les mauvaises potions du Dr Vereux; les malades, les morts, ils s’en foutent.
Même le très modéré Jacques Julliard dénonce cette semaine la catastrophe: « Dans n’importe quel pays notre bilan serait tenu pour mauvais : au pays de Pasteur, c’est un Juin 40 sanitaire. » Julliard a raison.
Mais en juin 40, on a Pétain et il nous manque encore un appel à la résistance.
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