Extrait : » Pour la bonne santé des dominants, il faut des dominés. Il faut qu’ils soient dociles, travailleurs, en bonne santé physique et mentale. Le dominé ne peut pas souffrir autrement qu’en silence. Ceux qui sont là, par terre ce soir, souffrent trop fort. J’en ai vu de ceux-là, « les souffrants de tout », lorsque je travaillais en permanence d’accès aux soins. Pertes d’emplois, séparations, expulsions de logements, séquelles d’accidents de voiture, cancer, violences conjugales, viols, menaces de mort dans un autre pays. Ces événements qui font basculer du côté de la misère. Qu’est-ce que les thuriféraires de la compétitivité internationale en ont à foutre de votre souffrance ? Qu’est-ce que les grands actionnaires qui attendent leurs dividendes en ont à foutre de votre deuil ? De votre accident ? De votre excision ? De votre dépression ?
Tiré du livre collectif en ligne, d’une quarantaine d’humains en résistance :
https://massot.com/
Bonne lecture !
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