La lettre hebdomadaire de Mediapart du vendredi 21 août 2020

La lettre hebdomadaire
vendredi 21 août 2020
 

Retrouvez une sélection de nos articles, reportages et enquêtes, dans cette newsletter hebdomadaire où il est question, entre autres, des bouleversements au Mali et en Biélorussie, du ministre français du budget perquisitionné et du Covid-19, dont la circulation s’accélère dans le pays, avant la rentrée scolaire.

Les temps forts de la semaine
 

Contesté dans la rue depuis plusieurs semaines par un mouvement hétéroclite dirigé par l’imam Mahmoud Dicko, le président Ibrahim Boubacar Keïta a été contraint de quitter le pouvoir par l’armée à l’issue d’un coup d’État rondement mené. Mais les intentions des putschistes, qui ont annoncé la mise en place d’une transition civile, restent floues.

« Systématisation » du masque dans tous les espaces de travail clos et partagés, maintien des mesures barrières, télétravail recommandé dans les zones à risques : septembre ressemblera à juin, pour les salariés. L’objectif ? Éviter les foyers de contamination par l’entreprise.

Visé par une enquête pour corruption, prise illégale d’intérêts et favoritisme, le ministre du budget, Olivier Dussopt, a été perquisitionné, mardi 18 août, selon les informations de Mediapart. L’élu s’est fait offrir, en 2017, des œuvres d’art par un dirigeant de la Saur, l’un des leaders français du marché de l’eau.

Nos reportages et enquêtes en France
 

Au bord du dépôt de bilan, EuropaCorp, la société de Luc Besson, a bénéficié d’un plan de restructuration très favorable : la CDC a accepté de renoncer à une caution de 45 millions d’euros, apportée par la holding personnelle de Luc Besson, pour la location de la Cité du cinéma à Saint-Denis. Longtemps aidé par Sarkozy, le producteur a aussi eu à la même époque comme banquier conseil un certain… Emmanuel Macron.

Des policiers racistes se sont livrés à des actes de maltraitance pendant plus de deux ans dans les geôles du tribunal de grande instance de Paris, ainsi que l’a révélé StreetPress, sans que leurs supérieurs, pourtant alertés, n’y mettent fin. Mediapart a pu avoir accès à l’enquête administrative rendue en janvier, dans laquelle l’IGPN s’efforce de minimiser les faits, pourtant accablants, et épargne la hiérarchie policière.

À la suite des révélations du New York Times sur les accusations d’abus sexuels visant l’ex-adjoint d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, une enquête a été confiée à la brigade de protection des mineurs.

Par Rouguyata Sall

Le protocole pour les établissements scolaires a été allégé début juillet. Depuis, la circulation du coronavirus s’est accélérée. Même si les enfants sont peu touchés, ils restent de potentiels vecteurs du virus. Les représentants des enseignants et des parents d’élèves attendent des clarifications, pour éviter une rentrée dans la cacophonie.

Nul ne sait ce que sera la rentrée sociale. Mais à lire Alice Zeniter, Barbara Stiegler, Émilie Notéris, Sandra Lucbert ou Aude Lancelin, la rentrée littéraire engage au combat.

Notre regard sur le monde
 

Jeudi 20 août, alors qu’il se rendait à Moscou en avion, l’avocat de 44 ans et leader de l’opposition en Russie a perdu conscience après avoir bu un thé. Ses proches considèrent qu’une fois de plus le Kremlin a tenté d’empoisonner son opposant. L’Allemagne a envoyé un avion médicalisé.

Dans un pays à l’économie encore très planifiée, le régime est confronté à une menace inédite, peut-être plus redoutable encore que les manifestations : une cascade de grèves. Décryptage des secteurs mobilisés, alors que se tient, mercredi, un sommet européen.

Imaginée et financée par des personnalités de la droite américaine radicale, l’application de la société Clearview AI permet d’identifier une personne en comparant une photo à toutes celles postées sur Internet. La société vient de signer un contrat avec les services américains de l’immigration.

Le milliardaire George Soros a fait de la Hongrie, son pays d’origine, le laboratoire de son action philanthropique. Aujourd’hui, il y est désigné comme l’incarnation du mal par le régime.

Par Arundhati Roy

Plus d’un an après la répression lancée dans le Jammu-et-Cachemire par le premier ministre indien Narendra Modi, l’écrivaine Arundhati Roy, membre du Conseil de l’Internationale progressiste, dont Mediapart est partenaire, revient sur ce coup de force.

Dans le Studio
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