Le rendez-vous, relayé notamment par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI), a été fixé à 9h devant le tribunal de commerce de Marseille.
« Je ne veux pas de fermeture de nos établissements, je veux que l’État exerce les contrôles qu’il est censé faire et ferme uniquement ceux qui ne respectent pas les mesures sanitaires », a déclaré Bernard Marty, président de l’Umih des Bouches-du-Rhône, premier syndicat patronal des cafés, hôtels, restaurants.
« Ça suffit les décisions à l’emporte-pièce contradictoires, ça suffit ces comportements qui font qu’on n’y comprend plus rien », a-t-il ajouté, avant un rendez-vous en préfecture en fin d’après-midi.
« Je veux le prévenir que Marseille va vivre des moments insurrectionnels », a-t-il encore prévenu, alors que certains restaurateurs laissaient déjà entendre qu’ils ne respecteraient pas l’obligation de fermeture prévue à partir de samedi.
« Septembre représentait déjà un espoir, ça a été la douche froide. Là c’est la mort annoncée », a fustigé de son côté Cédric Angelone, président du syndicat des activités événementielles, qui sera présent à la manifestation.
Selon lui, ses quelque 300 adhérents – lieux de réception, traiteurs – ont connu en moyenne une perte de 85% de chiffre d’affaires depuis mars.
La métropole d’Aix-Marseille et la Guadeloupe ont été classées mercredi en « zone d’alerte maximale », dernier niveau avant l’état d’urgence sanitaire, selon le nouveau classement des autorités.
Conséquence : bars et restaurants vont devoir fermer totalement à partir de samedi, de même que tous les « établissements recevant du public », sauf ceux qui ont un « protocole sanitaire strict », comme les théâtres, les musées ou les cinémas.
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