Vu de Belgique, du COVID et des tests.

le 19/10/2020
Covid – Belgique – Tests.
Je vous mets 4 graphiques, que je vais expliquer l’un à la suite de l’autre.
Ceci peut paraître complexe et je m’en excuse, mais je ne vois pas comment faire autrement.
Donc accrochez-vous !
Graphique 1.
Je vous mets un graphique de dispersion, non pas du nombre de tests, mais du RAPPORT journalier entre le nombre de « cas » positifs (dit « confirmés » par sciensano) et le nombre de tests pratiqués (PCR).
Je vous mets la donnée en % pour la facilité de la compréhension.
Si le rapport donne 10 %, cela veut dire que 10 % des tests pratiqués sont revenus positifs (et nous savons qu’il y a beaucoup d’interrogations sur la signification « positif »).
Vous remarquerez une augmentation rapide de ce rapport qui passe, par exemple (entouré en rouge) de 5,8 % le 4 octobre 2020 à 21 % le 12 octobre (pour respectivement 18000 et 44500 personnes prélevées.)
Donc en moins de 8 jours, le taux de positivité confirmé dans la population serait passé de 5,8 % à 21 % ??? C’est IMPOSSIBLE.
Il y a donc eu un changement de méthode, au minimum, et nous ne savons pas lequel. Mais cette modification provoque des décisions avec des conséquences économico-sociales majeures. Et donc le moins qu’on puisse exiger est de savoir avec exactitude ce qui se passe « sous les radars ».
Graphique 2.
Je vous relie les plots par des lignes pour que vous puissiez mettre du sens sur la dispersion (mais, c’est exactement la même chose que le graphique 1). Vous remarquez la variabilité majeure journalière de ce rapport entre nombre de « cas » et nombre de « tests » pratiqués qui met en doute la réalité même de ce qu’on nous fait observer. (On en a déjà parlé.)
Graphique 3.
Je vous refais un graphique presque identique au graphique 1. Mais il s’agit ici du RAPPORT entre le nombre de tests+ (et non plus des « cas ») et le nombre de tests pratiqués.
Très curieusement, la variabilité journalière est moins importante que ce qu’on peut observer sur le graphique 2 : donc le fait de « confirmer » un tests+ par un test antigénique(?) augmenterait cette variabilité : on aurait pensé le contraire ! Par exemple, le rapport est de 9,7 le 4 octobre et de 16,4 le 12 octobre. Ceci est de nature à nous faire douter encore plus sur la réalité de ce qu’on nous fait observer.
Notez que la courbe, au lieu de montrer une augmentation franche du rapport, commence à crachoter ces derniers jours …
Graphique 4.
Ce graphique est le plus important.
Il relie trois grandeurs : la mortalité générale / la mortalité attribuée au covid / le rapport tests+/tests.
Il nous apprend quelque chose d’essentiel : le décrochage entre la mortalité générale très stable et qui le restera (je vais expliquer) et l’augmentation apparente du rapport.
La mortalité générale est très stable et le restera dans les limites de ce graphique. Ce n’est pas une prophétie ! Mais regardez la variabilité journalière de la mortalité générale (la barre d’écart est en rouge). Je l’ai reporté telle quelle sur la courbe de mortalité attribué au covid. La disproportion est évidente et donc ce n’est pas cette petite augmentation de mortalité attribuée au covid (quant à la réalité de cette mortalité attribuée ?) qui peut modifier la courbe de mortalité générale. C’est du simple bon sens.
Cela pose toute la question de l’augmentation de l’occupation hospitalière et USI attribué au covid que l’on observe actuellement: est-ce vraiment de cela qu’il s’agit ? Cela pose de façon aiguë la possible confusion entre maladies respiratoires saisonnières de type grippal et covid.
Conclusion.
Ces 4 graphiques posent la question : le virus circule-t-il encore et quel virus ? Les avis à ce sujet sont très divergents. Je me propose de traiter ce sujet difficile dans un prochain post.
Mais d’ici-là, pas de soucis, la mortalité générale est stable et c’est ce marqueur qui est important.
Et une grosse pensée à toutes ces professions saccagées, tous ces projets de vie détruits, à toutes ces personnes au bord du gouffre, et cela d’une manière profondément injuste. Courage, tenez bon.
  • Gilles Nejman

    : Tout service « hospitalier » doit fonctionner, en permanence, au maximum de ses capacités ( = un maximum de lits doivent être occupés).

    La différence, ici, en termes de gestion des soins, est que d’avantage de patient.e.s, présumé.e.s transmissibles, sont présent.e.s .. nécessitant un isolement et donc une préparation plus importante des soignant.e.s pour les approcher.
    C’est la seule différence !
    Oui, c’est cela: pas plus que les autres années à cette période-ci. En hiver, les hôpitaux sont surchargés, ce n’est pas spécifique à cet hiver-ci qui se prépare. Il y a un autre problème qu’on n’évoque pas: c’est la pénurie du personnel soignant que l’on observe actuellement: un conséquence de cette crise mal gérée. Même des hôpitaux non dédiés à l’infectiologie ont le plus grand mal à remplir leur cadre et doivent éventuellement fermer des lits.
    Gardons la tête froide par rapport à ce qui se prépare!
    On a chaque fois la vilaine impression que, juste avant ces « conseils nationaux de sécurité » et/ou « comité de concertation », on fait le forcing pour que l’image soit la pire, la plus tragique possible. Justification cherchée de nouvelles mesures prises ?
    Troublant que l’on fasse plus de 70 000 tests, un record, le 14 octobre, troublant que ce soit, forcément le chiffre de tests + (> 8000) lié à ce record, qui soit repris par tous les journaux apocalyptiques. Pourtant, en chiffre relatif, ce n’est pas le pire taux que nous avons connu ces derniers jours. (Et nous savons la précarité de tels chiffres!)
    Et que dire de nos hôpitaux proches de l’asphyxie: ils sont encore largement vides, mais comme on réserve spécifiquement des lits covid bien séparés du reste, on induit une difficulté supplémentaire de gestion à un période où, avec les températures descendant, la saturation des hôpitaux, comme chaque année, est en vue. Merci à la politique générale suivie depuis des années. Pour se faire soigner, faut-il aujourd’hui être covid+ ?
    Que dire de la grippe qui vient de reprendre pied dans notre pays, comme chaque année. Sont-ils considérés comme covid, compte tenu de symptômes identiques? Il est à craindre que oui pour un certain nombre: les courbes d’augmentation d’hospitalisation sont aujourd’hui bien parallèles à l’augmentation des syndromes grippaux repérés par notre système de « vigie ». Il faudra être attentif à cet élément de confusion (et nous savons par l’expérience que confusion il y a).
    Encore beaucoup de chose à dire, mais on a la semaine pour examiner cela à tête reposée.
    Car, il est un fait que notre mortalité générale est parfaitement stable, même un peu inférieure à l' »attendu » en ce début de mois d’octobre, et que ce simple fait, statistiquement solide (contrairement aux autres chiffres qu’on nous jette), devrait complètement nous rassurer.
    D’une source très fiable et le nez dedans :
    Les patients hospitalisés sous le terme covid, sont des patients « light ».
    Les seuls patients sous respirateur sont des patients avec de multi-pathologies, le covid n’étant qu’accessoire. On peut penser qu’une petite moitié ne s’y trouve manifestement pas pour covid.
    C’est vrai qu’un patient étiqueté covid rapporte plus d’argent à l’hôpital que celui non étiqueté et qu’un conflit d’intérêt peut exister.
    Et c’est vrai que les personnes hospitalisées étiquetées covid sont en augmentation lente, et que cela reste encore assez faible par rapport aux capacités hospitalières.
    Malgré le fait que les chiffres jetés par sciensano sont très peu reliables à la réalité, j’ai voulu examiner la relation entre USI (soins intensifs) et patients sous respirateurs. Et donc mettre un dénominateur à ces chiffres.
    Ils semblent confirmer l’aspect « light ».
    Très probablement que le virus a muté et que sa forme actuelle est assez peu pathogène. En d’autres termes, on n’est plus avec le même virus, mais un autre, comme pour les grippes saisonnières. Je suppose qu’on a les moyens de séquencer ce virus en Belgique : je serais bien intéressé d’en connaître les résultats.
    Si l’hypothèse est correcte, le prescrit gouvernemental fait actuellement le contraire de ce qu’on devrait faire. Il faut rapidement créer une barrière (par l’immunité acquise) notamment chez les jeunes pour que cette mini-augmentation s’arrête aussi sec, plutôt que d’essayer de la faire durer, durer.
    Aucune description de photo disponible.

     

    TAUX RÉEL DE DÉCÈS COVIDÉS – MANQUE DE MOTIVATION POUR LES NOUVELLES MESURES ENTIRAGÉES – ABSENCE D’OBJECTIF LÉGITIME, DE NÉCESSITÉ ET DE PROPORTIONNALITÉ
    Le 16/08/2020, S.Van Gucht, porte-parole de Sciensano, a déclaré publiquement que 54% des décès Covid enregistrés étaient de 85+, un certain nombre de décès ont été comptés deux fois et un autre nombre n’étaient pas liés à Covid. Sciensano n’a toujours pas corrigé les chiffres à ce jour et continue de rapporter « plus de 10 000 décès de Covid ».
    _____
    Le commissaire de Corona, Pedro Facon, a pris son mandat en toute connaissance de cause. Le 01.10.2020, il a publié ce qui suit sur Twitter:
    « La panique n’est pas nécessaire. Reconnaissez les faits d’autant plus importants. Depuis le début de la pandémie, 4 404 personnes sont décédées avec Covid19 dans nos hôpitaux belges. »
    Selon l’Agence pour les soins et la santé, le nombre total de décès de personnes âgées (65 à 90+) EN DEHORS de l’hôpital est de: 2 850, dont 699 confirmés par test.
    Les 2 151 autres sont des «décès présumés de Covid».
    Lorsque nous combinons les informations publiées par Pedro Facon avec les chiffres de l’Agence des soins et de la santé, nous arrivons au résultat suivant pour la Belgique:
    4404 personnes sont décédées à l’hôpital (tous âges mais principalement catégorie 65-90 +, dans une moindre mesure catégorie 45-64 ans et 3 jeunes 0-18 ans: 30.03, 12.07 et 14.08)
    + 699 personnes âgées (65-90) non hospitalisées pour un test positif
    = un total de 5103
    + 2,151 «décès par corona suspectés» (catégorie 65-90 +), dont aucune certitude n’est disponible en raison de l’absence de test. Ces décès «présumés» peuvent de facto et de jure ne pas être inclus dans les décès de Covid.
    Pour la mémoire:
    Dans une année normale, une moyenne de 300 personnes meurent PAR JOUR, soit une moyenne de 108000 à 109500 PAR AN (toutes conditions)
    dont une moyenne de 6 000 personnes par an de la grippe.
    Bron : Sciensano, Statbel en AZG.
    Étant donné que le nombre réel de morts est connu et que l’on sait depuis longtemps que les décès se situent principalement dans la catégorie des personnes âgées et des personnes souffrant de maladies sous-jacentes, la question se pose de savoir POURQUOI le comité de consultation a décidé aujourd’hui de prendre les mesures à compter du 09.10.2020 resserrer à nouveau et porter à nouveau un coup dur au secteur de la restauration alors qu’il n’a pas encore traité la victime précédente + POURQUOI les contacts sociaux de la population – accablés par le joug des mesures depuis plus de 7 mois – sont à nouveau limités à une bulle de 3 personnes.
    Parce que Marc Van Ranst et Erika Vlieghe ont librement proclamé que « la maison est en feu », le nombre d’infections est en augmentation et des mesures urgentes plus strictes doivent être ordonnées?
    Tandis que :
    1) Erika Vlieghe a également admis hier que les tests PCR sont hypersensibles et mesurent également les virus morts jusqu’à 83 jours plus tard, de sorte que les personnes qui ne sont ni infectées ni contagieuses sont toujours testées positives (c’est-à-dire qu’il y a beaucoup de faux positifs)
    2) de nombreux pays, dont le RIVM (NL), ont déclaré via Van Dissel que les tests PCR ne sont pas fiables, ce qui est également superflu à partir de nombreuses études scientifiques et est désormais également paru dans tous les journaux flamands et wallons?
    3) Le rapport Sciensano du 30.06.2020 indique explicitement que 11 (des 40) laboratoires ne savent pas COMMENT ils traitent les tests PCR, car ils ne disposent pas de l’équipement requis et tous les laboratoires ne savent pas à quelle fréquence amplifier les échantillons + ces laboratoires n’ont JAMAIS fait l’objet d’une inspection selon les directives scientifiques
    4) Dans l’intervalle, il a également été divulgué que les laboratoires peuvent être frauduleux avec des tests PCR
    5) À la lumière de tout ce qui précède, il n’y a AUCUNE assurance que le nombre de tests positifs reflète fidèlement le nombre de personnes effectivement infectées / contagieuses
    6) il n’y a pas non plus de certitude que les chiffres enregistrés par Sciensano représentent une représentation correcte de la réalité et qu’il y a au moins des soupçons congruents que ses chiffres ne sont PAS corrects maintenant:
    – Les Excel de Sciensano sont en désordre depuis de nombreux mois, les chiffres dans chaque Excel sont incorrects, ne correspondent pas et si certaines données ne sont pas ajustées en permanence (par exemple, mais sans s’y limiter, le nombre de personnes qui quittent l’hôpital chaque jour ou seulement partiellement déduit du nombre total d’hospitalisations)
    – Sophie Qouilin, présidente du département d’épidémiologie de Sciensano et présidente du groupe de travail lors de son interrogatoire par la Commission Corona le 25.09.2020, A admis que les chiffres de Sciensano sont FAUX et que la communication des chiffres n’est pas correcte.
    De l’avis de la chambre législative du Conseil d’État du 23 mars 2020 (qui a précédé la loi par procuration du 27 mars 2020), il est explicitement indiqué qu’avant de prendre toute mesure restrictive de liberté, il faut toujours vérifier si les droits fondamentaux des citoyens tels que garantis par le La CEDH (et d’ailleurs aussi par la Constitution) ne sont pas violées.
    Les mesures doivent avoir un but légitime, être nécessaires et proportionnées à la situation.
    Il est inexcusable que le gouvernement fédéral se préoccupe uniquement de la soi-disant protection de la santé publique SANS tenir compte de la société, de la population et de l’économie et des dommages causés par les mesures en cours.
    Il est inconcevable que le gouvernement fédéral déchire constamment les choses hors de leur contexte et ne les place pas dans leur juste perspective.
    Il est totalement irresponsable de maintenir un pays dans l’étau lorsque 96,125% de la population est en bonne santé, une grande proportion de 3,875% des personnes qui ont été testées positives à ce jour sont asymptomatiques et qu’il n’y a AUCUNE preuve d’infection ou de preuve. sont contagieux (au contraire, selon les propres déclarations d’Erika Vlieghe qui ont été notées par la presse écrite).
    Il est totalement irresponsable de resserrer les mesures basées sur des paramètres d’ERREUR dont il n’y a aucune certitude et de nuire à la fois à la population et à l’économie.

https://www.lci.fr/

CORONAVIRUS – Pour la première fois en Europe, le seuil symbolique des 30.000 nouveaux cas en 24 heures a été franchi jeudi soir en France. Sur LCI, l’épidémiologiste Martin Blachier a reconnu être « très surpris » par l’explosion soudaine des contaminations quotidiennes observée depuis le début du mois d’octobre.

Le 9 octobre dernier, le cap des 20.000 contaminations quotidiennes avait été dépassé. Moins d’une semaine plus tard, plus de 30.000 nouveaux cas en 24 heures, chiffre record en Europe, ont été recensés dans l’Hexagone, selon les données publiées jeudi 15 octobre par Santé publique France. Au premier coup d’œil, cette explosion soudaine des nouvelles infections, plus ou moins graves selon les formes, témoigne d’une accélération de l’épidémie alors que le gouvernement a instauré un couvre-feu, qui doit entrer en vigueur ce vendredi à minuit en Île-de-France et dans huit métropoles afin d’endiguer la propagation du virus.
Mais, chez les experts, ces données interrogent. « Cela fait trois jours qu’on fait travailler nos équipes sur ces chiffres parce qu’on est très très très surpris« , a reconnu sur LCI le Dr Martin Blachier ce vendredi 16 octobre. « Depuis début octobre, on a un phénomène très particulier qui concerne l’intégralité des régions et des départements de France. On a un espèce d’explosion du nombre de cas, et c’est très difficile à expliquer. Ce n’est pas mis en corrélation avec le nombre de nouvelles visites aux urgences. On a écrit à Santé publique France de manière indirecte pour leur demander des précisions. On commence à se demander, je vous le dis en toute franchise, on a regardé sous toutes les coutures, si ces chiffres sont réels. C’est très étrange ce qu’il se passe. »
C’est totalement décorrélé de toutes les autres courbes– Martin Blachier, épidémiologiste
Pour l’épidémiologiste, les chiffres sont « totalement décorrélés de toutes les autres courbes » avec une explosion dans des territoires différents« On retrouve le même phénomène sur tous les départements, ça concerne toutes les classes d’âge. Il y a un phénomène systémique dans ces données qui est très particulier. (…) On se demande s’il n’y a pas tout simplement un problème, un bug, avec ces données« , a-t-il avoué. « On se pose des questions depuis une à deux semaines sur ces chiffres là. Je ne dis pas qu’ils sont à remettre en question. On observe quelque chose de bizarre, on est en train de les étudier. Il faut les regarder à deux fois. Ce sont ces chiffres qui ont un peu affolé tout le monde.« 
« On entend partout les gens à hôpital dire qu’ils s’attendent à une avalanche de patients sur la base de ces chiffres-là. On verra si ça se vérifie« , a poursuivi le spécialiste en Santé publique, qui envisage deux explications. « Soit on a une explosion de la circulation virale depuis quinze jours sur tout le territoire, alors qu’il semblait qu’elle était hétérogène, soit il y a vraiment un bug dans les données depuis début octobre. Ça arrive parfois, et là il est particulièrement important de vérifier ces données.« 

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