LR: Obtenir dans la précipitation des faveurs sexuelles d’une femme en état de grande fragilité, en profitant de son statut pour avancer de vagues promesses afin d’obtenir ce fameux « consentement » – sans hurlements griffures et morsures- est abject. Elle n’est pas digne d’une homme même en y ajoutant le qualificatif « jeune » insinuant que tous les jeunes sont de misérables « queutards » violeurs, histoire de mettre les ricanements des beaufs de son côté. la qualification juridique de ce comportement n’est pas conclue, pour le tribunal de la morale ou celui qui juge de l’honneur d’un homme, c’est un viol, même sans violences physiques, même avec une plainte retirée…
L’accusé avait prononcé ces mots pendant un hommage du ministre de l’Intérieur au père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray le 26 juillet dernier.
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«Il a été déclaré coupable et doit s’acquitter de 100 jours-amendes à quinze euros, soit 1.500 euros. Si ce n’est pas payé, ce sera cent jours de prison», a déclaré à l’AFP l’avocate du prévenu Chloé Chalot. «Je suis très déçue par ce jugement, nous allons interjeter appel dès aujourd’hui. Ça relève de la diffamation et non de l’outrage», a-t-elle dit.
Lors de l’audience le 23 novembre, le parquet avait requis 140 heures de travaux d’intérêt général avec exécution dans un délai de 18 mois et trois mois de prison en cas d’inexécution. L’homme était jugé pour «outrage de nature à porter atteinte à la dignité ou au respect dû à la fonction» du ministre «dans l’exercice de ses fonctions».
Le prévenu, ajusteur dans l’industrie automobile, adhérent à la CGT, avait reconnu avoir lancé «sale violeur, Darmanin, sale violeur», alors que le ministre de l’Intérieur était au pupitre à l’extérieur de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, une commune de l’agglomération de Rouen, pour prononcer un discours d’hommage au père Hamel, assassiné en 2016.
«Même si je sais que je n’ai pas utilisé les bons mots, je ne regrette pas d’avoir pris la parole car c’est une des seules façons de se faire entendre actuellement», avait-il dit à la barre. À l’appel de la CGT, plusieurs dizaines de personnes, dont quelques «gilets jaunes», avaient manifesté devant le tribunal.
M. Darmanin fait l’objet depuis 2017 d’une plainte pour viol d’une femme qui l’avait sollicité en 2009 pour tenter de faire annuler une condamnation. Pour M. Darmanin, il s’agissait au contraire d’une relation librement consentie. Classée sans suite dans un premier temps, la procédure a été relancée par la cour d’appel de Paris qui a demandé début juin de nouvelles investigations.
« Sale violeur ! »
Alors que @GDarmanin se rendait à son pupitre, une petite dizaine d’individus sont intervenus pic.twitter.com/qlFR0HX9OA— Jean-Baptiste Morel (@JB__Morel) July 26, 2020
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