LR: Obtenir dans la précipitation des faveurs sexuelles d’une femme en état de grande fragilité, en profitant de son statut pour avancer de vagues promesses afin d’obtenir ce fameux « consentement » – sans hurlements griffures et morsures- est abject. Elle n’est pas digne d’une homme même en y ajoutant le qualificatif « jeune » insinuant que tous les jeunes sont de misérables « queutards » violeurs, histoire de mettre les ricanements des beaufs de son côté. la qualification juridique de ce comportement n’est pas conclue, pour le tribunal de la morale ou celui qui juge de l’honneur d’un homme, c’est un viol, même sans violences physiques, même avec une plainte retirée…
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, visé par une information judiciaire pour viol, a été entendu lundi matin par les juges qui l’ont placé sous le statut de témoin assisté, ont indiqué ses avocats à l’AFP.
« Gérald Darmanin, sur sa demande, a été auditionné ce matin par deux juges d’instruction dans le cadre » de l’information judiciaire sur cette accusation de viol pour des faits datant de 2009, ont annoncé Me Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur, confirmant une information du Point.
Selon ses conseils, « les juges d’instruction lui ont confirmé son statut de témoin assisté (…) Il continue à se tenir à la disposition de la justice ».
Les juges d’instruction peuvent convoquer M. Darmanin dans un premier temps comme témoin assisté puis faire évoluer son statut dans la procédure à celui de mis en examen si elle réunit des « indices graves ou concordants ».
L’information n’a pas été confirmée de source judiciaire à l’AFP lundi en début de soirée.
Initialement prévue le 1er décembre, cette audition avait été reportée à la demande des avocats du ministre.
M. Darmanin est accusé par Mme Patterson-Spatz de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance.
En 2009, la plaignante s’était adressée à l’élu, alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP (ancêtre de LR), pour tenter de faire réviser une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants à l’égard d’un ex-compagnon.
Selon elle, M. Darmanin lui aurait fait miroiter son appui auprès de la Chancellerie via une lettre, en échange de faveurs sexuelles qu’elle aurait acceptées en mars 2009, se sentant contrainte de « passer à la casserole », selon son expression devant les enquêteurs.
La cour d’appel de Paris avait ordonné mi-juin la reprise des investigations sur cette accusation de viol, près de deux ans après le refus d’une juge d’instruction de reprendre l’enquête.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel n’a en effet pas suivi les réquisitions du parquet général et estimé que la magistrate instructrice « ne pouvait se fonder uniquement sur les résultats de l’enquête préliminaire » pour rendre un non-lieu avant toute nouvelle investigation.
Entendu en audition libre pendant l’enquête préliminaire en février 2018, M. Darmanin a confirmé avoir eu une relation sexuelle avec Mme Patterson-Spatz, mais selon lui librement consentie et à l’initiative de la plaignante: « Il n’y a eu aucune contrepartie ».
« Il faut quand même mesurer ce que c’est que d’être accusé à tort, de devoir expliquer à ses parents ce qu’il s’est passé parce que, c’est vrai, j’ai eu une vie de jeune homme », avait expliqué M. Darmanin en juillet à La Voix du Nord.
M. Darmanin, dont la nomination comme ministre de l’Intérieur avait été critiquée par des féministes, à cause notamment de cette affaire, a porté plainte pour dénonciation calomnieuse.
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