Les manifestants réclament notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou pour homicide, ainsi que la suppression des propositions de loi « sécurité globale » et « séparatisme ».
Plusieurs centaines de personnes ont commencé à manifester samedi 20 mars en début d’après-midi près du jardin du Luxembourg, dans le centre de Paris, pour protester contre le racisme et les violences policières. Cette marche est organisée à l’appel de plusieurs collectifs, dont le Réseau d’entraide vérité & justice, la Marche des solidarités et la coordination #StopLoiSécuritéGlobale.
Manifestation contre les #violences policières à Paris. Les familles de victimes en début de cortège pic.twitter.com/xghlYUX4bN
— Aurélie Collas (@AurelieCollas) March 20, 2021
« Liberté, égalité, éborgné », « Floutage de gueule, démocratie floutée », « Racisme, violences policières, pénitentiaires et judiciaires, impunité : Stop aux crimes d’état », ou encore « Darmacron tuent nos libertés » : voici un panel des différents slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants. Un important dispositif policier a par ailleurs été mis en place autour de la station de RER Luxembourg. « Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires ! Stop à l’impunité ! Vérité et justice pour toutes et tous ! Pas de justice, pas de paix ! », a écrit dans un communiqué le collectif à l’origine de l’appel à manifester.
La manifestation contre les #violencepoliciere a Paris démarre en musique pic.twitter.com/hoL8prNBPE
— Aurélie Collas (@AurelieCollas) March 20, 2021
Des témoignages de victimes de violences policières ont été diffusés. Assa Traoré, devenue l’une des voix importantes de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère Adama en 2016, a listé les exigences des manifestants, notamment « la fin des contrôles d’identité permanents », la suspension des policiers accusés de racisme et « l’interdiction des techniques d’étouffement ». « Pas de justice », a-t-elle lancé à plusieurs reprises, « pas de paix », lui ont répondu les manifestants.
Manifestation des victimes de violences policières : « la justice acquitte les policiers, ils ne sont jamais punis », Fatou du collectif Lamine Dieng pic.twitter.com/XZigVaMP1T
— Aurélie Collas (@AurelieCollas) March 20, 2021
Les manifestants réclament notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou pour homicide, ainsi que la suppression des propositions de loi « sécurité globale » et « séparatisme ».
Le Sénat, à majorité de droite, a adopté jeudi en première lecture la proposition controversée de loi relative à la sécurité globale, après que cette dernière a été largement réécrite, avec notamment un nouvel article 24, qui crée un délit de « provocation à l’identification » des policiers.
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