Manifestation à Paris contre le racisme et les violences policières

Les manifestants réclament notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou pour homicide, ainsi que la suppression des propositions de loi « sécurité globale » et « séparatisme ».

Le Monde avec AFP

Publié le 20 03 21

Plusieurs centaines de personnes ont commencé à manifester samedi 20 mars en début d’après-midi près du jardin du Luxembourg, dans le centre de Paris, pour protester contre le racisme et les violences policières. Cette marche est organisée à l’appel de plusieurs collectifs, dont le Réseau d’entraide vérité & justice, la Marche des solidarités et la coordination #StopLoiSécuritéGlobale.

« Liberté, égalité, éborgné »« Floutage de gueule, démocratie floutée »« Racisme, violences policières, pénitentiaires et judiciaires, impunité : Stop aux crimes d’état », ou encore « Darmacron tuent nos libertés » : voici un panel des différents slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes des manifestants. Un important dispositif policier a par ailleurs été mis en place autour de la station de RER Luxembourg. « Stop au racisme et aux violences policières, carcérales et judiciaires ! Stop à l’impunité ! Vérité et justice pour toutes et tous ! Pas de justice, pas de paix ! », a écrit dans un communiqué le collectif à l’origine de l’appel à manifester.

Des témoignages de victimes de violences policières ont été diffusés. Assa Traoré, devenue l’une des voix importantes de la lutte contre les violences policières depuis la mort de son frère Adama en 2016, a listé les exigences des manifestants, notamment « la fin des contrôles d’identité permanents », la suspension des policiers accusés de racisme et « l’interdiction des techniques d’étouffement »« Pas de justice », a-t-elle lancé à plusieurs reprises, « pas de paix », lui ont répondu les manifestants.

Les manifestants réclament notamment la suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou pour homicide, ainsi que la suppression des propositions de loi « sécurité globale » et « séparatisme ».

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Loi « sécurité globale » : le Sénat veut imposer sa version du texte

Le Sénat, à majorité de droite, a adopté jeudi en première lecture la proposition controversée de loi relative à la sécurité globale, après que cette dernière a été largement réécrite, avec notamment un nouvel article 24, qui crée un délit de « provocation à l’identification » des policiers.

Le Monde avec AFP

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