[ad_1] 2021-07-01 20:20:32 Revolution Permanente
Crédit photo : Loïc Venance /AFP
Les 18 et 19 juin dernier, la très violente répression de la rave-party organisée à Redon a fait le tour des réseaux sociaux. Interdit par la préfecture, l’événement organisé en hommage à Steve avait en effet essuyé une offensive policière, tentant de disperser les participants, à coups de gazs lacrymogènes, de LBD et de grenades. Dans les affrontements, l’un des participants, âgé de 22 ans, a perdu l’une de ses mains, probablement arrachée par une grenade de désencerclement.
Lors de cette brutale répression, les pompiers ont été interdits par la préfecture de secourir les blessés. Un pompier témoigne ainsi sur Médiapart « J’ai honte d’être pompier. Un jeune risquait de mourir. Nous le savions. Mais nous ne pouvions pas intervenir. »
La préfecture excuse cette scandaleuse intervention en stipulant que l’accès au site n’est pas sécurisé pour les pompiers puisqu’aucun plan d’évacuation des blessés n’avait été anticipé. Cette excuse est totalement hypocrite car comme l’a expliqué un pompier « Quand il s’agissait d’aller chercher des gendarmes blessés à l’intérieur, il n’y avait pas de problème, d’autres gendarmes nous escortaient. »
Les secours n’ont pu porter assistance aux blessés qu’en fin d’après midi du 19 juin en constatant ainsi les désastres de la répression policière. Ce nouveau scandale vient encore une fois illustrer l’ampleur des violences policières, et d’une répression dument organisée.
[ad_2]
Poster un Commentaire