Aux amis de la santé. Votre avis ?

jean-maurice bonnefond le 21 08 2021

J’aimerai comprendre pourquoi dans le département des Basses-Alpes avec 160.000 âmes et où je vis & dans celui des Hautes-Alpes 145.000 âmes où j’ai longtemps vécu je n’arrive pas à détecter en 2 années la moindre surmortalité imputable au SARS-COV 2. Est-ce partout pareil en France (hors territoires d’outre-mer aux « comorbidités » galopantes avec Chloredécone, essais nucléaires, bouffe crade, surcharges pondérales massives & autres joyeusetés) ? Même avec les « effets de moisson » triennaux les mortalités 2015 à 2017 restent supérieure s dans ces 2 départements à celles de 2018 à 2020. Pourquoi ? Pourquoi gouvernement & médias, ici, ne communiquent plus depuis près d’une année que sur tous les chiffres possibles … à l’exclusion de ceux de la mortalité ? Pourquoi faut-il aller chercher des informations complètes  & accessibles aux Pays-Bas & aux USA plutôt qu’en France ?Joyeux dimanche à tous. (18 envois aux amis). Besoin de votre aide dans un travail de compréhension à partager pour tenter de ne pas mourir idiot au coeur d’une inévitable débâcle. Bz.

J’aimerai que vous preniez le temps d’une écoute attentive d’un bon 1/4 d’heure des propos d’un quidam du nom de Valéry Schollaert. Vous pouvez cependant ne débuter qu’à 8’50. Ce qui précède ce temps n’est que protocole documenté destiné à biaiser avec une censure devenue algorythmée & orchestrée entre géants du numérique & gouvernements au regard de toute approche critique d’une santé devenue consumériste. (Autant ici qu’en Chine, juste à la limite de l’acceptabilité culturelle partout). On dirait une moderne fable de Jean de La Fontaine ou d’Esope.

Pas même un millier de personnes ont visualisé, à ce jour, cette rafraichissante vidéo mise en ligne le 7 août (date de mon anniversaire). Presque chaque matin, de mon café favori (Le Bourguet à Forcalquier) je procède à une recherche distraite ou sérieuse sur ce qui rythme une part importante de nos pensées & nos relations à l’autre depuis maintenant bientôt deux années. En cette respectable brasserie, après échanges documentés avec son distingué tenancier – Olivier – & son accorte épouse , Lydie, pharmacienne de son état & dont le pas de porte jouxte mon abreuvoir préféré.

Deux vidéos fables jointes en prime. « La puce sauvage » de Pierre Desproges & « La mouche du coche » revisitée par Pierre Repp.

  • Concernant Christian Vélot, j’aimerai aussi avoir votre avis éclairé sur la dernière partie du texte ci-dessous & relatif aux « recombinants »,  à leurs possibles impacts sur la santé humaine.
  • Christian Vélot est président du Conseil scientifique du Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie génétique (CRIIGEN), aux côtés de plusieurs personnalités bien connues du monde de la recherche scientifique et de la réflexion sur l’éthique dans les sciences de la vie, telles que Jacques Testart (directeur de recherche honoraire à l’INSERM) et Pierre-Henri Gouyon (professeur de biologie au Muséum National d’Histoire Naturelle. Ils sont signataires de la tribune collective initiée par Christian Vélot en septembre 2020 & intitulée « Nous ne voulons plus être gouvernés par la peur »). Ils agissent à travers une association créée en 1999 et qui s’est faite connaître notamment dans sa critique des produits du génie génétique (OGM) et des substances qui leurs sont liées telles que les pesticides et les perturbateurs endocriniens, eu égard aux effets de ces techniques sur la santé, en particulier le développement de certaines maladies chroniques que vous considérez être de véritables pathologies environnementales. C’est en évoquant ces techniques, ces pathologies et leurs évolutions que Christian Vélot évoque les vaccins Covid-19. 

« Les vaccins contre la Covid-19 qui sont commercialisés partout dans le monde depuis plusieurs mois utilisent pour beaucoup d’entre eux ces techniques de génie génétique et ne correspondent plus au principe des vaccins qu’on dira alors « classiques », les vaccins à virus inactivés que nous avons tous connus depuis notre enfance, ceux de Pasteur en quelque sorte. Quelles sont les différences entre ces multiples vaccins ?

Permettez-moi tout d’abord de repréciser ce que sont les virus. Il s’agit d’agents infectieux comprenant une coque protéique appelée capside, constituée de la juxtaposition d’un grand nombre d’exemplaires d’une protéine virale (la protéine de la capside), et renfermant le matériel génétique du virus qui est soit de l’ADN soit de l’ARN (pour les notions d’ADN, ARN et protéine, voir la Figure 1 de ce texte). De nombreux virus sont en plus entourés d’une enveloppe qui est constituée d’une bicouche de graisse (lipides) dans laquelle sont enchâssés plusieurs exemplaires d’une autre protéine : la protéine de surface du virus (voir la Figure 2 de ce texte). Les virus possédant une enveloppe sont appelés des virus enveloppés ; ceux n’en possédant pas sont les virus nus. Le virus SARS-CoV-2, responsable de la Covid-19, est un virus enveloppé dont le matériel génétique est de l’ARN. Sa protéine de surface (enchâssée dans son enveloppe) est la fameuse protéine « Spike ».

Les vaccins actuellement disponibles dans le monde, ou sur le point de l’être, pour lutter contre la Covid-19 peuvent se classer en trois catégories : les vaccins inactivés, les vaccins à protéine recombinante et les vaccins génétiques.

Les vaccins inactivés consistent à injecter le virus entier mais préalablement inactivé (par la chaleur ou par un traitement chimique au formaldéhyde). C’est le cas par exemple des vaccins chinois Sinopharm et Sinovac, mais également du vaccin développé par l’entreprise de biotechnologies française Valneva.

Les vaccins dits « à protéine recombinante » consistent à injecter non pas le virus entier mais une protéine du virus (en général sa protéine de surface), laquelle a alors été produite en laboratoire par des cellules cultivées à grande échelle et dans lesquelles a été préalablement introduit le gène viral détenant le secret de fabrication de cette protéine. Ces cellules prennent alors le gène viral à leur propre compte, le décodent et fabriquent la protéine virale (l’antigène) qui est ensuite purifiée, associée à divers adjuvants puis injectée aux personnes à vacciner. La protéine virale en question est qualifiée de « protéine recombinante » car elle est produite par des cellules qui ne sont pas celles qui la fabriquent naturellement. C’est le cas du vaccin développé par l’entreprise américaine Novavax et qui consiste donc à injecter la protéine Spike du virus Sars-Cov2 responsable de la Covid-19. C’est aussi le cas du vaccin cubain (Soberna02), et des candidats vaccins développés par l’entreprise américaine United Biomedical-COVAXX (UB-612) et par l’entreprise française Ose Immunotherapeutics (CoVepiT) mais sous des déclinaisons différentes :  dans ces trois derniers cas, ce qui est produit et injecté (ou destiné à l’être) n’est pas la protéine Spike entière mais seulement un ou plusieurs fragments de cette protéine éventuellement fusionné(s) à une autre protéine (ou des fragments d’autres protéines) servant en quelque sorte de « présentoir » du ou des antigène(s) de Sars-Cov2.

Enfin, les vaccins génétiques consistent à injecter non plus le virus entier ou tout ou partie d’une protéine du virus, mais une partie de son matériel génétique détenant le secret de fabrication de la protéine de surface. Dans le cas de Sars-Cov2, il s’agit donc soit de la portion de l’ARN viral codant la protéine Spike et emprisonnée dans une nanoparticule de graisse, soit d’une copie ADN de cette portion d’ARN viral, insérée dans l’ADN d’un autre virus (adénovirus) utilisé comme « véhicule » (vecteur) pour délivrer ce matériel génétique dans les cellules de la personne à vacciner. Le virus vecteur est donc un virus génétiquement modifié qui a été rendu inoffensif (on dit qu’il a été « désarmé ») par suppression d’une partie de son propre matériel génétique (ADN), laquelle a été remplacée par la copie ADN de l’ARN viral de Sars-Cov2 codant Spike. Le principe de ces vaccins génétiques est donc de faire fabriquer l’antigène (ici la protéine Spike) directement par nos propres cellules. C’est bien sûr le cas des vaccins de Pfizer-BioNTech ou Moderna (vaccins à ARN emprisonné dans une nanoparticule de graisse) et des vaccins d’AstraZeneca ou Johnson & Johnson (vaccins à ADN utilisant un adénovirus comme vecteur).

En décembre 2020, Christian Vélot a rédigé un rapport d’expertise sur les vaccins ayant recours aux technologies OGM (https://criigen.org/rapport-dexpertise-sur-les-vaccins-genetiquement-modifie/), qui a donné lieu à une polémique avec Alain Fischer, professeur de médecine au Collège de France et placé par le gouvernement à la tête d’un « Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale » le 3 décembre. Voici les enjeux et le contenu de cette polémique.

Dans mon rapport d’expertise, j’insiste sur un risque particulier lié aux vaccins génétiques (à ARN ou à ADN) : celui de favoriser l’apparition de virus recombinants. De quoi s’agit-il ? Les virus ont une grande capacité à échanger des fragments de leur matériel génétique respectif dès lors que les génomes viraux concernés sont de même nature (soit ADN, soit ARN) et cohabitent dans des mêmes cellules. Ce phénomène est encore plus marqué si les deux génomes viraux en question partagent des séquences (des gènes) qui se ressemblent. Le processus bien connu qui régit ces échanges s’appelle la recombinaison (et lorsque cette recombinaison a lieu entre séquences d’ADN ou d’ARN qui se ressemblent, on parle de recombinaison homologue). Ce phénomène de recombinaison n’est pas réservé à l’ADN ou l’ARN viral mais les séquences virales sont connues pour faire l’objet de nombreuses recombinaisons (on dit qu’elles sont très « recombinogènes »). Il résulte de ces échanges entre matériels génétiques viraux, des virus dits « recombinants », c’est-à-dire dont le génome est constitué de segments provenant des deux virus parentaux (voir la Figure 3 de ce texte

Bien sûr, ce phénomène ne peut se produire que si du matériel génétique provenant d’au moins deux virus se retrouve dans les mêmes cellules, ce qui est fort heureusement extrêmement rare dans la nature puisque cela implique que des mêmes cellules soient co-infectées par au moins deux virus. Mais dès lors qu’on introduit volontairement et chez un très grand nombre d’individus du matériel génétique viral — ici à des fins de vaccination —, il suffit chez ces personnes d’une infection par un seul virus pour que de tels échanges (entre le génome du virus infectant et le matériel génétique vaccinal) se produisent et puissent ainsi donner lieu à des virus recombinants.

Or dans ses réponses à cette note d’expertise, M. Fischer réfute ce risque au prétexte que « l’ARN viral ne peut-être converti en ADN ». Outre le fait que cette allégation est totalement gratuite car il n’est pas du tout exclu que, dans certaines conditions, l’ARN viral de Sars-Cov2 puisse être converti en ADN au sein de nos cellules comme cela a été montré sur des cellules humaines en culture (Zhang et al, 2021), il est absolument impensable que M. Fischer puisse ainsi laisser croire que des évènements de recombinaison entre ARN viraux nécessiteraient une conversion préalable de ceux-ci en ADN. La recombinaison virale existe aussi bien entre ADN viraux d’une part qu’entre ARN viraux d’autre part. Et dans ce dernier cas, cela ne nécessite nullement une conversion de l’ARN viral en ADN. Les ARN viraux recombinent directement. Cela a été montré depuis fort longtemps déjà (à partir des années 60) avec le virus de la polio (Ledinko, 1963 ; Cooper, 1968 ; Cooper et al, 1974), les aphtovirus (McCahon et al, 1977 ; McCahon, 1981 ; King et al, 1982), les virus de la maladie de Newcastle et de la grippe (Hirst, 1962), ainsi que les coronavirus (Makino et a, 1986 ; Baric et al, 1990) qui sont d’ailleurs les champions de la recombinaison virale puisque leur taux de recombinaison (dès lors que deux génomes de coronavirus sont en contact) peut aller au delà de 10% (Makino et al, 1986 ; Baric et al, 1990) alors qu’il est en général, pour les autres virus à ARN, de l’ordre de 0,1 à 2% (Lai, 1992).

De plus, les coronavirus sont capables de recombiner avec des virus à ARN d’une autre famille : des évènements de recombinaison ont en effet pu être mis en évidence entre, d’une part, un virus de la grippe et, d’autre part, des coronavirus bovins, murins et un coronavirus humain (Luytjes et al, 1988).

Par ailleurs M. Fischer affirme que « de tels recombinants n’ont jamais été observés avec les vaccins vivants atténués qui délivrent pourtant leur matériel génétique dans les cellules qu’ils infectent ». Les vaccins vivants atténués (qui ne figurent pas parmi les vaccins ou candidats vaccins contre la Covid-19) consistent à injecter le virus entier, non pas inactivé mais affaibli. D’une part, il y a peu de vaccins vivants atténués (ce sont surtout des vaccins inactivés), et ils n’ont jamais été utilisés à une échelle aussi grande qu’est ou sera celle de la vaccination contre la Covid-19.  D’autre part, j’ai le regret d’apprendre au Pr. Fischer qu’une étude publiée en avril 2020 révèle l’apparition d’un virus recombinant (à ARN) de la bursite infectieuse chez le poulet entre une souche infectieuse naturelle et une souche vaccinale atténuée (Wu et al-2020).

Soit M. Fischer ignore tout cela et c’est grave, soit il ment délibérément et c’est… grave.

 

Plus intrigant encore (ai du mal à me faire une religion à l’écoute de ses décoiffants propos sur les vaccins, les tests…) quel est votre avis sur la dame ci dessous décrite & sur son approche du SAES-COV-2. Dans vidéo jointe ?

 

Son CV. Dr. Astrid Stuckelberger est scientifique, chercheuse et enseignante à la Faculté de médecine de l’Université de Genève et de Lausanne. Experte internationale dans différents domaines liés à la santé et à la santé publique, ses principaux axes de travail concernent les questions relatives au vieillissement de la population et aux individus, l’égalité des sexes, l’équité et les déterminants sociaux de la santé, l’innovation de rupture et les technologies de la santé, les droits de l’homme et l’éthique ainsi que les réglementations et politiques internationales. Elle est reconnue comme une pionnière de l’analyse synthétique de la science impliquée dans de nouveaux modèles de médecine préventive épigénétique et de réversibilité de la maladie. Elle a publié 10 livres actuellement traduits et plus de 170 articles scientifiques, rapports politiques, rapports gouvernementaux, de la Commission européenne ou de l’ONU. Elle apparaît dans les médias et considère que partager et débattre de la science avec le public est un devoir éthique des scientifiques. SITE WEB : https://www.astridstuckelberger.com/ VIDEO : https://www.rts.ch/…/linvite-culturel–astrid-stuckelberger… PROCHAIN LIVRE : Longévité et vieillissement, Entre population, individu et politique

https://youtu.be/SdlDAwONRkU

https://youtu.be/NFkCVcVdM38

https://dai.ly/xayzpg

http://www.cafe-des-libertes.org/pass_sanitaire_et_vaccins.php#subject2

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