Le titre de ce billet résume ce que devraient être les réactions de toutes les organisations issues du mouvement ouvrier, des syndicats, des partisans de la démocratie et de la défense des libertés publiques, ce jour en métropole.
Elie Domota, dirigeant de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe, est la figure emblématique du grand mouvement d’auto-organisation populaire de 2009, le Liyannaj Kont Pwofitasyon, que l’on retrouve aujourd’hui organisateur de la grève générale en défense de la santé publique mise à mal au prétexte de l’obligation vaccinale des soignants, par l’exécutif Macron.
La grève générale, une grève politique mettant en cause l’impérialisme français, partie de Guadeloupe, s’est étendue à la Martinique, la Polynésie, Wallis et Futuna, alors que le peuple kanak a boycotté le référendum macronien contre l’indépendance.
Ce jeudi 30 décembre Elie Domota a été arrêté par la police française alors qu’il manifestait à la tête d’un cortège unitaire, placé en garde à vue pendant quelques heures puis relâché avec l’inculpation de « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique sans ITT et refus de se soumettre aux prélèvements obligatoires ». Il est convoqué au tribunal correctionnel le 7 avril 2022, soit le jeudi précédent le premier tout des élections présidentielles françaises !
Ainsi donc, ces élections antidémocratiques se tiendront plus que jamais sous le signe de la volonté de frapper du président Macron, que son échec devant les soulèvements populaire n’a fait qu’attiser !
L’honneur, ou le déshonneur, des militants et des organisations en métropole, passe maintenant par leur décision, ou non, de dénoncer cette provocation et d’exiger l’annulation immédiate de toute poursuite contre Elie Domota, de toute agression conte le peuple guadeloupéen.
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