Par quel règle probabiliste peut-on affirmer une telle ineptie : « l’abstention ou le vote blanc favorise mathématiquement la plus grosse tête » ?
Quelle que soit la variété de vote qui s’offre à eux, les électrice et électeurs « quittent leur franchise » (Droit qui limite l’autorité souveraine). « C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui ayant le choix ou d’être sujet ou d’être libre, quitte sa franchise, et prend le joug, qui consent à son mal, ou plutôt le pourchasse » (La Boétie, Discours sur la servitude volontaire, p.46).).
Ces électrices et électeurs souscrivent à ce jeu pervers qui les invite à se choisir et à cautionner périodiquement, entre deux maux, de nouveaux maîtres qui les exploiteront et les aviliront à l’instar des anciens. Et quels maîtres – Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et, pour finir, l’inénarrable Macron, l’objet de tous les mépris ! À chaque fois, les votants ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes pour avoir montré si peu de conscience politique.
Il semble cependant que certains persistent à discerner une solution au sein des institutions dites « démocratiques », comme s’ils se refusaient à voir que le système qu’ils combattent est falsifié dans sa totalité, et qu’il est absurde de continuer à miser sur lui pour quoi que ce soit. Les inégalités sociales sont l’essence du capitalisme ; ce n’est donc pas en s’appuyant sur les organismes étatiques et le système électoral, qui sont les outils du capitalisme, qu’ont les supprimera.
Anarchiste, et GJ de la première heure, il m’est impossible de faire l’impasse sur la critique du travail quand le travail non seulement ne crée plus les conditions d’existence du groupe social, mais produit celles de son autodestruction et de la dévastation de toutes les formes de vie (pollution des éléments – terre, mer, air –, contamination radioactive et chimique, bouleversements climatiques, éradication d’un nombre croissant d’espèces animales, etc.).
C’est au « pouvoir invisible » et à ses infrastructures industrielles et technologiques qu’il faut s’intéresser de près – afin de les abattre par tous les moyens. Comme l’écrit Theodore Kaczynski de la révolution qu’il espère : « Ce ne sera pas une révolution politique. Ce n’est pas aux gouvernements qu’elle devra s’attaquer mais aux bases économiques et technologiques de la société actuelle » (La Société industrielle et son devenir, p.10).
Le seul espoir qui reste est de casser au plus tôt ce monde, pour la bonne raison qu’il n’est pas fait pour les êtres vivants, qu’il va nous faire la peau, et qu’il est peu probable que l’on ait accès à un paradis post-apocalyptique en compensation de notre docilité.
Curieuse pensée binaire.
Par quel règle probabiliste peut-on affirmer une telle ineptie : « l’abstention ou le vote blanc favorise mathématiquement la plus grosse tête » ?
Quelle que soit la variété de vote qui s’offre à eux, les électrice et électeurs « quittent leur franchise » (Droit qui limite l’autorité souveraine). « C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui ayant le choix ou d’être sujet ou d’être libre, quitte sa franchise, et prend le joug, qui consent à son mal, ou plutôt le pourchasse » (La Boétie, Discours sur la servitude volontaire, p.46).).
Ces électrices et électeurs souscrivent à ce jeu pervers qui les invite à se choisir et à cautionner périodiquement, entre deux maux, de nouveaux maîtres qui les exploiteront et les aviliront à l’instar des anciens. Et quels maîtres – Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et, pour finir, l’inénarrable Macron, l’objet de tous les mépris ! À chaque fois, les votants ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes pour avoir montré si peu de conscience politique.
Il semble cependant que certains persistent à discerner une solution au sein des institutions dites « démocratiques », comme s’ils se refusaient à voir que le système qu’ils combattent est falsifié dans sa totalité, et qu’il est absurde de continuer à miser sur lui pour quoi que ce soit. Les inégalités sociales sont l’essence du capitalisme ; ce n’est donc pas en s’appuyant sur les organismes étatiques et le système électoral, qui sont les outils du capitalisme, qu’ont les supprimera.
Anarchiste, et GJ de la première heure, il m’est impossible de faire l’impasse sur la critique du travail quand le travail non seulement ne crée plus les conditions d’existence du groupe social, mais produit celles de son autodestruction et de la dévastation de toutes les formes de vie (pollution des éléments – terre, mer, air –, contamination radioactive et chimique, bouleversements climatiques, éradication d’un nombre croissant d’espèces animales, etc.).
C’est au « pouvoir invisible » et à ses infrastructures industrielles et technologiques qu’il faut s’intéresser de près – afin de les abattre par tous les moyens. Comme l’écrit Theodore Kaczynski de la révolution qu’il espère : « Ce ne sera pas une révolution politique. Ce n’est pas aux gouvernements qu’elle devra s’attaquer mais aux bases économiques et technologiques de la société actuelle » (La Société industrielle et son devenir, p.10).
Le seul espoir qui reste est de casser au plus tôt ce monde, pour la bonne raison qu’il n’est pas fait pour les êtres vivants, qu’il va nous faire la peau, et qu’il est peu probable que l’on ait accès à un paradis post-apocalyptique en compensation de notre docilité.