Pas si simple pour tout le monde ! 
NI MACRON, NI LE PEN ?
Écoutez ceci avant de prendre une décision et subir le retour du bâton :– La présence de Macron et Le Pen au second tour des élections vous retire effectivement le Droit de Vote par CONVICTION.
– La Peste et le Choléra, vous ne voulez ni l’un ni l’autre. Ce sera la merde à gauche comme à droite.
LE PROBLÈME ÉTANT QUE VOUS AUREZ OBLIGATOIREMENT L’UN OU L’AUTRE…
Cela signifie que celui/celle qui passera est un ennemi dans les deux cas.
D’accord ?
– Ainsi vous perdez un pouvoir de vote, de décision…
Mais comprenez ceci :
Vous en gagnez un nouveau …! Celui de choisir votre ennemi.
Maintenant la tâche est de réfléchir attentivement : quel ennemi voulez-vous mettre sur le ring pour le combattre.Lequel est le plus vulnérable. Lequel on pourra battre.
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CHOISISSEZ VOTRE ENNEMI.
Voici vos deux options :
OPTION 1 – Faire passer Macron.– Certes, on n’a pas Le Pen au pouvoir. C’est une victoire.
– Mais vous n’avez pas viré Macron. Ça c’est un Échec 
Et Le Pen sera toujours présente aux prochaines élections également…
C’est donc un double Échec
– Lui est déjà en place, il sera donc rapidement opérationnel pour poursuivre sa politique destructrice.
ÉCHEC TACTIQUE– Il a déjà l’expérience de la contestation populaire. Il sera prêt pour la mater 5 ans de plus. Voire 7 ans comme il en a l’intention. Et vous ?
ÉCHEC TACTIQUE– Beaucoup de gens vont abandonner tout combat si Macron repasse. Car c’est un aveu d’échec quand on a eu l’opportunité de le virer.
Défaitistes, vous vous retrouverez seuls et sans soutiens dans la rue.
ÉCHEC TACTIQUE– Beaucoup n’iront même plus voter aux Législatives.
Ce qui garantira les pleins pouvoirs à la Macronie. ENCORE.
ÉCHEC TACTIQUEPeu de contestation, pleins pouvoirs, légitimité d’un second mandat…
Il aura tout de son côté et il pourra donc se permettre les pires atrocités sans aucune répercution.
C’est la population qui subira, encore.
QUESTION. Est-ce cela que vous souhaitez ?
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OPTION 2 – Faire passer Le Pen.– Vous avez viré Macron pour de bon et il devra répondre de ses actes.
Ça, c’est déjà une Victoire.
– Mais Le Pen est sûrement la pire ordure à vos yeux ? Alors comptons ça comme un échec
– Le temps qu’elle se mette en place, offrira de quoi souffler à la population.
Pendant ce temps, la colère populaire grandira et sera RENFORCÉE.
AVANTAGE TACTIQUE– Elle n’a pas 5 ans d’expérience dans la contestation, et tentera d’agir différemment de Macron (dans une premier temps).
Ce qui changera la donne des combats.
AVANTAGE TACTIQUE– Beaucoup de gens rejoindront la révolte. Car peu de gens veulent réellement de Le Pen.. En commençant par vous !
La combattre sera alors devenu LÉGITIME aux yeux de TOUS.
Et les rangs de nos alliés en seront 100 fois plus grands …! La force populaire en sera multipliée.
AVANTAGE TACTIQUE– Ainsi, la majorité des citoyens de mobilisera aux Législatives pour IMPOSER une cohabitation, qui rendra la vie DURE à sa politique.
Cela créera un « équilibre » des pouvoirs qui manquait sous Macron.
AVANTAGE TACTIQUE– Les gens rejeteront tellement Le Pen pendant son mandat, que dans 5 ANS, elle perdra tous ses soutiens …!
Plus de second tour pour elle, peut-être même plus de vie politique.
FINI le schéma « Votez pour faire Barrage », retour à un scrutin démocratique.
AINSI, vous aurez vaincu Le Pen. C’est donc une double Victoire.
Fortement contestée par le Peuple.
Fortement opposée par l’Assemblée.
Peu de soutien de son côté, rejetée, surveillée..
Inexpérience dans la contestation.
QUESTION. Est-ce cela que vous souhaitez ?
Quelle conclusion alors ?
Quel ennemi choisissez-vous ?
Réfléchissez attentivement…
NB : l’abstention ou le vote blanc favorise mathématiquement la plus grosse tête.
Se référer donc à l’option 1.
De Jean-Claude Goni
Curieuse pensée binaire.
Par quel règle probabiliste peut-on affirmer une telle ineptie : « l’abstention ou le vote blanc favorise mathématiquement la plus grosse tête » ?
Quelle que soit la variété de vote qui s’offre à eux, les électrice et électeurs « quittent leur franchise » (Droit qui limite l’autorité souveraine). « C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui ayant le choix ou d’être sujet ou d’être libre, quitte sa franchise, et prend le joug, qui consent à son mal, ou plutôt le pourchasse » (La Boétie, Discours sur la servitude volontaire, p.46).).
Ces électrices et électeurs souscrivent à ce jeu pervers qui les invite à se choisir et à cautionner périodiquement, entre deux maux, de nouveaux maîtres qui les exploiteront et les aviliront à l’instar des anciens. Et quels maîtres – Pompidou, Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et, pour finir, l’inénarrable Macron, l’objet de tous les mépris ! À chaque fois, les votants ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes pour avoir montré si peu de conscience politique.
Il semble cependant que certains persistent à discerner une solution au sein des institutions dites « démocratiques », comme s’ils se refusaient à voir que le système qu’ils combattent est falsifié dans sa totalité, et qu’il est absurde de continuer à miser sur lui pour quoi que ce soit. Les inégalités sociales sont l’essence du capitalisme ; ce n’est donc pas en s’appuyant sur les organismes étatiques et le système électoral, qui sont les outils du capitalisme, qu’ont les supprimera.
Anarchiste, et GJ de la première heure, il m’est impossible de faire l’impasse sur la critique du travail quand le travail non seulement ne crée plus les conditions d’existence du groupe social, mais produit celles de son autodestruction et de la dévastation de toutes les formes de vie (pollution des éléments – terre, mer, air –, contamination radioactive et chimique, bouleversements climatiques, éradication d’un nombre croissant d’espèces animales, etc.).
C’est au « pouvoir invisible » et à ses infrastructures industrielles et technologiques qu’il faut s’intéresser de près – afin de les abattre par tous les moyens. Comme l’écrit Theodore Kaczynski de la révolution qu’il espère : « Ce ne sera pas une révolution politique. Ce n’est pas aux gouvernements qu’elle devra s’attaquer mais aux bases économiques et technologiques de la société actuelle » (La Société industrielle et son devenir, p.10).
Le seul espoir qui reste est de casser au plus tôt ce monde, pour la bonne raison qu’il n’est pas fait pour les êtres vivants, qu’il va nous faire la peau, et qu’il est peu probable que l’on ait accès à un paradis post-apocalyptique en compensation de notre docilité.