Et toujours pas de sanctions exemplaires

⚫ IL N’Y A PAS DE VIOLENCES POLICIÈRES ⚫
Quatre CRS ont été placés hier en GAV dans l’affaire du Burger King où ils ont matraqué des Gilets jaunes à terre, le 1 déc. 2018 (acte 3). Une des victimes y auraient reçu 27 coups de matraque. L’IGPN avait précisée dans son rapport: un « contexte insurrectionnel de chaos inédit ».
Images Hors-zone Press


GILETS JAUNES FRAPPÉS DANS UN BURGER KING: UN HUITIÈME CRS MIS EN EXAMEN

E.F. avec AFP

Les images de gilets jaunes frappés par des CRS dans un restaurant Burger King à Paris le 1er décembre 2018 – BFMTV

Un nouveau CRS a été mis en examen pour « violences volontaires » dans l’affaire des Gilets jaunes frappés dans un Burger King le 1er décembre 2018.

C’est l’un des épisodes marquants des premières manifestations des Gilets jaunes. Un huitième CRS a été mis en examen en septembre à Paris pour des « violences volontaires » sur des manifestants dans un Burger King le 1er décembre 2018, a appris l’AFP jeudi de source proche du dossier.

Jérôme P., âgé de 46 ans au moment des faits et capitaine de police à la Compagnie républicaine de sécurité 43 basée à Châlon-sur-Saône, a été mis en examen pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », et placé sous contrôle judiciaire.

Dans son interrogatoire, Jérôme P. décrit une interminable journée, débutée à 5H30 et terminée à 1H30 le lendemain. Il évoque un « déchaînement de violence »: « On reculait parce qu’on allait se faire tuer ».

Des manifestants « absolument pas hostiles »

Plus haut gradé parmi les CRS présents à l’intérieur du Burger King, ce capitaine de police avait déjà été interrogé en avril 2019 mais s’était alors dit incapable de reconnaître quiconque sur les vidéos. Identifié depuis, il a assumé devant la juge avoir asséné au moins huit coups de tonfa, une sorte de matraque, et un coup de pied à un manifestant.

« A froid, je reconnais, on n’aurait jamais dû agir comme ça », lâche Jérôme P, admettant qu’au vu des images, les manifestants n’étaient « absolument pas hostiles ». Il met en cause sa hiérarchie à plusieurs reprises.

Dans ce dossier, sept CRS ont été mis en examen en juin 2020 et mai 2021. « Sur la totalité des coups de matraque ou de pied assénés, aucun ne semblait justifié, nécessaire ou proportionné », tranche la police des polices. Selon un rapport d’enquête publié en juin 2020, les manifestants se seraient réfugiés à l’intérieur de l’établissement pour échapper au gaz lacrymogène sur l’avenue.

E.F. avec AFP

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