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Quels impacts pour nos articles cette année ?
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StreetPress enquête sur l’extrême droite, la police, la situation des migrants, les violences sexuelles… Mais quelles conséquences ont nos articles ? Quels sont ceux qui ont concrètement changé les choses ? On fait le bilan.
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StreetPress assume ses engagements. Notre média ambitionne d’éclairer l’actualité mais aussi de faire bouger, même modestement, les lignes. Nous misons cependant sur un travail rigoureux. Chaque année, nous renonçons à publier certaines de nos enquêtes, considérant que nous ne disposons pas de suffisamment de faits probants.
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#Impact
Si nous enquêtons sur les violences sexistes, sexuelles, racistes, homophobes, validistes ou si nous dénonçons les maltraitances au travail, c’est pour que leurs auteurs soient écartés des postes où ils ont un pouvoir de nuisance. Si nous racontons les conditions de vie indignes des plus précaires, c’est bien dans l’espoir qu’elles changent. Mais nous nous appuyons toujours sur des faits précis et vérifiés, des sources multiples et des documents.
C’est, à StreetPress, ce que nous appelons le journalisme d’impact. Chaque année, juste avant de partir en vacances (comme chaque année, StreetPress se met en pause au mois d’août) nous faisons le bilan.
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#ExtrêmeDroite
Nous avons ouvert l’année (scolaire) sur une promesse : documenter les arrière-cuisines peu reluisantes de l’extrême droite dans l’espoir de faire reculer ces courants de pensée à l’approche des élections. Mais toujours de manière précise, à partir de faits vérifiés. Grâce au soutien des lecteurs, nous avons pu lancer Faf, une newsletter hebdomadaire gratuite, consacrée exclusivement à ce sujet. Le premier numéro s’ouvrait sur une enquête révélant, vidéo à l’appui, comment dans une forêt de l’Ouest de la France, des soutiens actifs d’Eric Zemmour, s’entraînent au tir sur des caricatures racistes de juifs, de musulmans et de noirs.
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Eric Zemmour n’a, à ce moment, pas encore « officialisé » sa candidature. Il sature pourtant le paysage médiatique français. Chaque chaîne de télévision, antenne radiophonique ou canard papier veut sa part du polémiste d’extrême droite. L’ex-journaliste, qui connaît par cœur les rouages du Paf, impose son agenda. Suite à nos révélations, le mouvement de jeunesse d’Eric Zemmour Génération Z annonce qu’il met à la porte les militants mis en cause par StreetPress. Ça ne suffira pas à éteindre l’incendie. L’information sera reprise par l’ensemble de la presse généraliste française et elle positionne, aux yeux du plus grand nombre, le candidat à l’extrême droite.
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Quelques semaines plus tard, les violences extrêmes de ses soutiens au meeting de Villepinte vont définitivement l’ancrer dans cet espace politique. Pierre Plottu et Maxime Macé vont, grâce à des archives et photos, raconter le passé ultra violent des Zouaves, cette bande qui a tabassé les militants pacifistes de SOS Racisme. Le ministre de l’Intérieur va décider de la dissolution du groupuscule peu de temps après. Tout au long de cette campagne, StreetPress va documenter la violence de l’extrême droite galvanisée par les discours de ses deux principaux candidats. Le photographe Yann Castanier, en reportage pour Faf, va même photographier l’un de ces passages à tabac. Un travail sur lequel vont s’appuyer les policiers pour identifier les auteurs.
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Si Eric Zemmour ne va pas clairement condamner les violences de Villepinte, il va à plusieurs reprises tenter d’écarter les radicaux au passé violent ou antisémite de son mouvement… Enfin, seulement quand la presse les épingle. Ainsi, StreetPress va révéler qu’il entretient des liens avec le Parti de la France du néofasciste Thomas Joly. Une publicité qui pousse Zemmour à leur refuser toute investiture aux législatives.
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