En 1981, les dividendes versés aux actionnaires représentaient l’équivalent de 10 jours de travail par salarié. En 2012, ils en représentent 45 jours. Dit autrement, un salarié travaille 45 jours par an, soit 9 semaines, uniquement pour payer les dividendes des actionnaires. Dit encore autrement, les actionnaires volent deux mois de vie par an aux travailleurs qui produisent les richesses. Et en 2022, cela doit être probablement encore bien davantage, avec les politiques néolibérales de Macron et Hollande.
Cela veut dire que les discours médiatiques sur les « assistés » sont des mensonges. Que la « crise n’existe pas pour les riches. Que les envolés sur les « français qui ne travaillent pas assez » sont des manipulations. Et que le sujet récurrent des « vacances qui durent trop longtemps » ou les «retraites qui coûtent trop cher » sont des arnaques.
On peut tous travailler beaucoup moins, pour des choses utiles, et avec largement de quoi vivre confortablement chacun. Et c’est même plus le cas aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans.
C’est une question de choix politique et de partages des richesses.
—
Source de ces chiffres : http://www.regards.fr/arch…/web/Le-temps-des-rentiers,7271
Poster un Commentaire