Chère lectrice, cher lecteur,
La rentrée est là et déjà nous pouvons sentir que la prochaine campagne de vaccination automnale est dans les starting blocks. Comme pour les fournitures scolaires dont on redécouvre chaque année de nouveaux modèles, la sélection “automne-hiver 2022-2023” des industries pharmaceutiques comprend également de nouveaux produits : Des vaccins dits “bivalents”, produits par Moderna et Pfizer, censés cibler la souche initiale du virus et le sous-variant BA.1 d’Omicron1.
Autorisés début septembre par l’Agence européenne des médicaments (EMA), ces nouveaux vaccins serviront de rappel pour les personnes déjà vaccinées, et ce, dès 12 ans.
Leur but affiché : “s’appuyer sur les acquis tout en s’adaptant à l’évolution du virus2”. Pour autant, les variants ciblés ont déjà été dépassés par de nouvelles formes du virus, dont notamment les sous-variants BA.4 et BA.5. Du vaccin à inhaler ?!Mais s’il y a bien une nation qui innove (et peut-être pas dans le bon sens du terme), c’est la Chine.
Alors que plusieurs dizaines de millions de Chinois sont aujourd’hui confinés pour quelques centaines de cas positifs détectés3, le pays vient d’approuver l’utilisation d’un vaccin anti-covid à inhaler via un pulvérisateur4. |
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Utilisé comme dose de rappel d’urgence, ce nouveau produit, nommé Convidecia Air, a l’avantage considérable d’être plus facile à inoculer et à stocker.
Pas d’ARN messager ici, mais un produit à base de vecteurs viraux, en l’occurrence des adénovirus. Il s’agit de virus scientifiquement modifiés, qui ne peuvent plus se répliquer, mais dont la capacité à infecter d’autres cellules a été conservée pour en faire des vecteurs inoffensifs5. Dans le cas du Convidecia Air, ils vont servir de cheval de Troie pour délivrer aux cellules de la personne vaccinée une partie du code génétique du Covid (le mode d’emploi IKEA pour le construire). La suite, vous la connaissez, les cellules infectées vont se mettre à produire des protéines Spike, que le système immunitaire pourra ainsi apprendre à reconnaître et à combattre. En résumé, les seules différences notables entre ce type de vaccin et un vaccin à ARNm, ce sont : la forme du code génétique délivré (ARN dans un cas, ADN dans l’autre) et l’enveloppe de transmission (des particules lipides dans un cas, un adénovirus dans l’autre)6. Mais l’idée reste la même. Selon la compagnie pharmaceutique qui la découvert et commercialisé, CanSino Biologics, il pourrait “fournir une bonne protection après une seule respiration”. Pourtant aucune étude indépendante n’a encore fait état de son efficacité. Et quelque chose me gêne dans cette approche… Certes, je conçois bien que les muqueuses du nez sont la voie d’entrée royale pour le Covid et donc, par conséquent, aussi pour un produit servant de protection des voies respiratoires supérieures8. Cependant, quand l’entreprise CanSino Biologics déclare que leur vaccin est inhalé sous forme de “fine brume”, je ne peux m’empêcher de m’imaginer ce mécanisme déployé à grande échelle. Imaginez un peu, vous descendez de l’avion, des transports publics ou vous rendez dans un lieu bondé et à la place des odeurs synthétiques diffusées pour vous inciter à acheter tel ou tel produit (véridique ! on appelle cela le “marketing olfactif”9), on diffuse ce vaccin dans l’air… Sous l’argument philanthropique d’une protection généralisée, le gouvernement aurait ainsi enfin le moyen de passer outre le consentement de ses citoyens, sans avoir recours à des obligations déguisées comme le pass vaccinal. Et quand je vois les méthodes déployées par un pays comme la Chine pour endiguer la pandémie et contrôler sa population, je me dis que ce n’est peut-être pas une idée si folle que ça. Non ? Prenez soin de vous, Thibaut Masco de Santé Non Censurée P.S. : Et vous, qu’en pensez-vous ? Seriez-vous moins réticent à vous faire vacciner si le “vaccin” en question se présente sous forme de spray nasal ? Ou bien craignez-vous tout autant les déviances des industries pharmaceutiques ? Cliquez ICI pour me répondre. |
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