Les actionnaires sont à l’honneur. Les dividendes versés par les grandes entreprises ont atteint un niveau record de 44 milliards d’euros au deuxième trimestre en France, et de 544 milliards de dollars dans le monde, tirés par l’énergie, la banque et l’automobile. Mais le ralentissement attendu de l’économie pourrait peser sur les futurs versements.
Par Bastien Bouchaud
Des dividendes spectaculaires après des profits exceptionnels. Les grandes entreprises n’ont pas rechigné à partager avec leurs actionnaires les fruits de la moisson extraordinaire de la sortie de crise . Les dividendes versés au deuxième trimestre, au titre des profits réalisés en 2021, ont atteint des niveaux record de 44,3 milliards d’euros en France, et de 544,8 milliards de dollars (environ 548 milliards d’euros) dans le monde, selon l’étude trimestrielle réalisée par le gérant Janus Henderson.
Les versements ont grimpé de 11,3 % sur un an à l’échelle mondiale. Mais l’appréciation du dollar a fortement pesé au cours du trimestre. La croissance sous-jacente dépasse les 19 %. En France, la hausse est encore plus impressionnante, à près de 33 % sur un an. « La plupart des gains ‘faciles’ ont désormais été engrangés, le rattrapage post-Covid-19 étant quasiment terminé », souligne Ben Lofthouse de Janus Henderson.
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