LA RETRAITE ET AU DELÀ !

Le mouvement national contre la réforme des retraites permet aussi cela : libérer du temps et retrouver de l’ambition pour arracher des droits aux patrons !
Tour d’horizon :
À Loches, à côté de Tours, les salariés de l’entreprise Safran ont débrayé jeudi 9 février pour réclamer une augmentation des salaires.
À Grenoble, depuis le mardi 7 février le syndicat sud-PTT Isère appelle à la grève illimitée pour l’ensemble des bureaux de poste du département. Les conditions de travail sont déjà bien dégradées, mais en plus de ça la direction veut mettre en place des “plans de production”. C’est-à-dire ajouter des morceaux de tournées supplémentaires.
À Escrennes, des salariés de l’entreprise Zinq Val de Loire sont en grève depuis mardi soir. Ils se mobilisent pour les salaires et l’amélioration de leurs conditions de travail. Ils ont notamment bloqué une des entrées de l’entreprise.
Chez Mahle-Behr, les salariées ont entamé une grève pour les salaires le jeudi matin. Le soir même, la direction a lâché 4% d’augmentation et le talon est passé de 122 euros brut, soit 100 euros net, et une prime de 500 euros est accordée. La journée de grève est payée.
À Loudéac, dans les côtes d’Armor, le mardi 31 janvier les salariés de Louisiane entamaient leur deuxième jour de grève pour la revalorisation des salaires.
À Sablé-sur-Sarthe, le mercredi 8 fevrier, les travailleurs de l’usine Marie se sont mobilisés pour les salaires.
À Chatenois-les-Forges, chez Hendrickson, les travailleurs sont en grève depuis le 30 janvier. Le 1er février, les négociations pour l’augmentation des salaires passaient de 70 euros proposés initialement à 150 euros d’augmentation pour tous. La prime promise, initialement de 1000 euros, est passée à 2 000 euros.
Il y a les grandes manifestations, les démonstrations de force, mais il y a aussi les luttes invisibles. C’est ici que se joue la grève générale reconductible. Dans chaque boîte, à chaque blocage, à chaque débrayage, quand les salariés et les intérimaires rejoignent le mouvement.
Lorsque les usines sont à l’arrêt !

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