MACRON ET CE MEPRIS DE CLASSE

MACRON ET CE MEPRIS DE CLASSE –  » La foule n’a pas de légitimité » face aux élus. (Emmanuel MACRON 21 mars 2023)

Extrait ci-dessous de l’essence du macronisme, sa vision idéologique de l’Etat-nation en start-up nation,  avec un peuple « sans-tête, sans histoire, sans présent ni passé » un peuple désincarné ou le roi nu est , aujourd’hui, muré dans son château, lâche et tyrannique, prêt à tout pour maintenir sa soif de pouvoir, les avantages d’une minorité dont la sienne.  Sa seule obsession, la politique de la terre brûlée. Si Macron arrive à terminer son deuxième quinquennat, les financiers et prédateurs de toute sorte auront dépecé l’entièreté de nos acquis

Nelly

https://instituthumanismetotal.fr/affranchi/le-grand-demembrement-cinq-ans-de-macronisme-2017-2022-305

Macron et ses équipes, purs produits d’Alain Minc et de Jacques Attali (14), incarnent ainsi dans leur complétude la plus totale la mutation néolibérale qu’il convient d’administrer à la France et que le « modèle français », encore trop mixte, lourd et social, a empêché. Introduit dans l’administration Hollande dès 2012 puis nommé ministre de l’économie, Emmanuel Macron appuie les contre-réformes annonçant sa future élection. Il radicalise la logique néolibérale en rassemblant en un seul bloc social la « gestion du culturel par la gauche et de l’économie par la droite », la fausse alternance que Michel Clouscard décrivait déjà il y a 40 ans. Sous une façade décontractée, et résolument novatrice, Macron réussit le coup de force de proposer à la France un insipide programme néolibéral ressemblant au rapport que la commission Attali avait remis à Nicolas Sarkozy en 2007 (et dont Emmanuel Macron était l’un des co-rédacteurs). C’est du Fillon, mais avec le sourire et la flexibilité d’un social-démocrate. Deux boutons de chemise sont ouverts et le tour est joué. Il s’agit d’appliquer à la France des réformes de structure en allégeant les normes (droit du travail), les archaïsmes (sécurité sociale) et les privilèges (fonction publique). Pour déployer ce discours, il ira jusqu’à fustiger les dérives du capitalisme financiarisé tout en convoquant le Conseil National de la Résistance ! : « comme la France du CNR nous devons changer de logique profonde et refonder nos logiques de penser, d’agir et de progresser (15). » Une référence qu’il convoquera à nouveau pendant la pandémie de Covid-19 : « Nous retrouverons les jours heureux. » . À en croire Emmanuel Macron, le rôle de l’État est central dans la résorption des problèmes sociaux ; néanmoins, cela n’annule en rien le caractère libéral de sa démarche. Le néolibéralisme est un étatisme qui use de l’État pour remettre le marché au centre de l’existence (16) et créer les conditions d’épanouissement optimal des individus dans une juste jungle, une jungle bien ficelée. « J’ai la conviction que la politique doit déployer le cadre qui permettra à chacun de trouver sa voie. (17) » En somme, l’appareil d’État aménage un immense struggle for life entre homines economici. De ce point de vue-là, le quinquennat Macron est une flamboyante réussite.

Une fois élu, une première fois par l’alliance des bourgeoisies de gauche et de droite, une seconde fois par un barrage « anti-fasciste » aux accents mitterandien, Macron redéfinit le rapport même de son gouvernement à la politique. Ou du moins les logiques historiques profondes du néolibéralisme suppurent à chaque changement dans la « gouvernance » amorcée par le guide de la « start-up nation ». Macron a profondément renouvelé la sociologie de ses équipes en prenant du personnel jeune provenant du privé et de la société civile. On passe en quelques mois d’une gérontocratie de technocrates bedonnants à un régiment de jeunes sciencepistes obséquieux, incultes et corrompus, issus de l’oligarchie parisienne (18). En procédant de la sorte, Emmanuel Macron n’a pas humanisé la représentation nationale et le gouvernement, il a privatisé l’appareil d’État en injectant au cœur de sa pratique politique des logiques d’entreprise. En d’autres termes, la macronie gère la nation comme une entreprise. Et celle-ci fonctionne encore avec un haut niveau d’arbitraire compte tenu des rapports de production capitalistes qui les régissent. Totalement séparé du prolétariat, Macron réforme au pas de course. Suppression de l’ISF, baisse des APL, attaque contre le logement social, augmentation de la taxe carbone, privatisations. Accumuler en haut pour faire ruisseler vers le bas. Tel est le credo de la « nouvelle » politique d’Emmanuel Macron.

Fort d’une écrasante majorité à la chambre et adoptant un fonctionnement on ne peut plus vertical mais sans assise populaire, dans un pays historiquement traversé par un souci de souveraineté, le déracinement de la macronie, des managers en « marche », laisse sur le quai « ceux qui ne sont rien ». Mais cette autonomisation du « bloc bourgeois (19) », rassemblant les bourgeoisies et les couches moyennes supérieures de droite et de gauche, conduit à une contradiction fondamentale. Macron gouverne seul, retranché avec un îlot de privilégiés qui font leur marché au sein de cette hégémonie centriste. « Macron, délesté de toute base sociale, de tout lien organique avec son peuple, sidère ses bases pour tenir un pouvoir toujours plus rapiécé, les marquer au fer rouge pour les soumettre et les faire adhérer (20) ».

https://www.revolutionpermanente.fr/Un-gouvernement-plus-mort-que-vif

LE CORPS EST ENCORE CHAUD

Un gouvernement plus mort que vif

Le regard halluciné, le mépris au visage, l’arrogance à l’état pur. Mais Elisabeth Borne vacille, Macron est bunkérisé, les marcheurs déboussolés, les marchés inquiets. L’exécutif, retranché derrière les matraques et les ordres de réquisitions des grévistes, ne tient qu’à un fil ?

https://www.ladepeche.fr/2023/03/21/reforme-des-retraites-emmanuel-macron-conteste-la-legitimite-de-la-foule-avant-de-sadresser-aux-francais-11078561.php

Emmanuel Macron a estimé mardi 21 mars au soir qu’il fallait “apaiser” et « écouter la colère » des Français, tout en affirmant que “la foule” n’avait pas de « légitimité » face aux élus.

Commentaire repris dans le lien ci-dessus

Ce mépris de classe relève de la pathologie..
Et cela peut très mal finir.
Et si cela ne suffisait pas, voila que Elisabeth Bornes pense avoir obtenue une “victoire” !!!
J’ai l’impression de voir un scénario à la George Orwell dans “1984”.
Un univers ou la réalité ne veux plus rien dire.
Une réalité ou “guerre” = “ paix ”
Une monde ou on ose nommer  » réforme  » une loi qui maltraite les femmes, les plus pauvres.
Macron à perdu tout sens communs, ce n’est pas nouveau, mais cela devient grave.
Il faut écouter/lire les discours justifiant cette contre réforme, ils ne résistent pas à une simple réflexion pour être démontés, avec un tel cumul de mensonges que s’en en devient indécent.
Cet homme à trempé dans tellement d’affaire que la liste est trop longue.
Une seule lui vaudrait le déshonneur “ Alsthom”

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