Fadaa est passé à la ZDAC, il reviendra

Je vous met le texte plus bas.
Force à tous
Tiré cinq ans d’ ma vie à essayer d’ rassembler
sachant qu’une seule minute peut tout faire s’ébranler
étrangler car mes ambitions semblent utopiques
on pense tous au singulier alors que nous sommes multiples
ça se bat pour son nombril à vivre dans l’ paraître
ça ignore l’air hébété qu’ les esprits sont fébriles
alors que tout est sur le point de disparaître
Abattons les lobbies et les frontières
c’est pas l’ monde des hobbits mais des enfers
que trépasse si j’ faiblis six pieds sous terre
à mort l’ordre établie on a trop souffert
x2
Pour tout ces morts au cimetière
j’ fais du son pour qu’ le sort soit jeté
envie d’ réveiller ces projets qui dorment
les graver dans la pierre avant qu’ils soient rejetés
complètement fêlé on reste des mammifères,
fumer plus d’herbe, avaler moins d’ somnifère
la haine prolifère vu qu’ les hommes sont zélés
disparaîtront comme les conifères
qu’est-ce qu’on peut y faire, bienvenue dans l’air du tactile,
ma plume part en guerre, fait couler l’encre chevauchant un ptérodactyle
l’atmosphère est radioactif les consciences sont émasculés,
tout est devenus factice, l’obsolescence à tout fait basculer
chaque larme versée fini par s’évaporer
on ne voit souvent que l’arbre qui cache la foret,
faut se réveiller foutre un putain de bordel
comme une envie de chier sous vos sapin de noël
briser le décor, arracher le papier peint,
saigner tous ces porcs de mes propre mains
c’est l’ début de la fin que dira le rédempteur
certain sniff les lignes directrices j’ marche sur un fil conducteur
j’ suis un détracteur j’ veux une révolution des lutins qui s’ transforment en vietkong
pour cramer l’ père noël, tout le gratin et scalper les James Bond
peu importe le scrutin on ira cracher sur vos tombes, pisser sur vos cendres,
mare de ce baratin y’ a plus d’ pitié excepter pour bambi dans disneyland
Où règne l’individualisme tous veulent la part du Roi,
Mes rêves sont pourtant réaliste mais j’ vois qu’ dans l’ fond personne n’y crois
le jour ou je me manquerai on me ratera pas
quand j’ finirai par tomber au final, qui me rattrapera
garder vos sparadrap mon mal ne se soigne pas avec des pansements
trop d’abracadabra, de con pour croire à la théorie du grand remplacement
donc j’attends patiemment que le système brûle avec ses GAFA
j’ suis pour l’avortement, surtout pour les Kim Karadashian et les poufs à la Lady gaga
déraciné comme un arbre, l’empathie est pourchassée comme les Rohingyas
destiner à prendre les armes, vu qu’ils veulent toutes les richesses comme celles du Katanga
combien de morts de viols de femme, pour des minerais et des 18 carats
ici ça se bute pour quelques grammes et les condés eux disent bon débarras
La haine est encrée comme un baobab, dangereuse comme un animal blessé
cette société est malade, vénéneuse et ses rouages sont bien ficelés
arrêtez de sucer la colère escalade la pente est scabreuse
veuillez ne pas glisser, que faire du succès
si j’ pouvais j’ mangerai moins de kebab
j’ me butterai qu’ de bons vins et de crustacé
Assez de ces gens qui m’ font perdent mon temps à la fin m’exaspère
ces p’tites merde qui ne servent à rien
me rappelle combien l’individualisme s’exacerbe
ça m’ coupe l’herbe sous le pied on compte plus sur deguin
j’ sais à quel point l’homme peut être acerbe
ça se branle sur des visibilités le fake donne le béguin
vu c’ que ça avale comme flow de gerbe
ça s’écoute parler avec égocentrisme
à force de s’admirer devant un miroir
la seule chose qui s’en reflète est un narcissisme obsessionnel ostentatoire
à vouloir montrer qu’on est différent
comme des connards on devient tous pareils
le bout du couloir vous laisse indifférent
condamné à bouffer ces strass et paillettes
la liberté aux oubliettes
on est tous devenu des putains de marionnette
s’agitant pour sauver la planète
arrêtons déjà ces pubs dans les boites au lettres
que des putes à la langue de bois
l’état le plus gros des proxénète
chaque lutte manque de poids
vu que la plupart racole que pour quelques miettes
isolé dans un coin d’ la classe
j’ai pas envie de m’asseoir à votre table
à force de traîner avec des chiens d’ la casse
on a finis par me trouver infréquentable
mais c’est vous qui ne voyez pas le problème et continuez à faire semblant
j’ préfère ma vie de bohème que subir le système
avoir les genoux tremblant
J’ mets tout le monde à la même enseigne
comme un diesel j’ suis résistant
depuis le temps que j’ me saigne
j’ finirais vraiment par élever des chèvres en Afghanistan
bientôt la fin du règne des lèches culs, devenus bien trop suce pet
ceux qui daignent participer continuez à faire semblant
j’ préfère ma vie de bohème que subir le système
avoir les genoux tremblants
J’ mets tout le monde à la même enseigne
comme un diesel j’ suis résistant
depuis le temps que j’ me saigne
j’ finirais vraiment par élever des chèvres en Afghanistan
bientôt la fin du règne des lèches culs, devenus bien trop suce-pet
ceux qui daignent participer à l’effort de guerre, seulement une fois venue la paix
l’impression que tous veulent me voir galérer, j’ai plus envie de rire mais juste accélérer
le scélérat qui ne lâche rien comme un décérébré,
j’ baisserai pas les bras je l’ai fait pour ceux resté vrais
je rêve que l’assemblé soit lynchée par la foule du G20 faisant une overdose sous exta
de touriste emporté par la houle que tous ces cons de fachos choppent la tourista
Tellement d’embûche, j’ me sens comme Ulysse et Télémaque
j’ suis télépathe j’ trouve ça injuste comme piquer une jument qui traîne la patte
Tous à leur marque prêt à partir en vrille
chacun traîne sa barque ou sa propre famille
tout s’éparpille et j’ me dis à quoi bon
fermez les écoutilles avant de toucher le fond
la compassion se largue comme les amarres, et les premiers amours
trop d’ frustration, j’ jette des bouteilles à la mer en guise d’appel au secours
envie d’ hisser la grand voile et prendre le large loin d’ ces dialogues de sourds
me caressez pas dans le sens du poil
on m’ traite de barge parce que j’ me sens muselé comme un Ouïghour

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