Macron dégage ! Éditorial du 14 avril 2023 soir

Arguments pour la lutte sociale

aplutsoc – Avr 14

Ce n’est pas sur la loi « retraite » que portait la décision du Conseil constitutionnel !

Cette institution fondamentale de la V° République n’est pas un conclave de « sages indépendants », mais la gardienne de la fonction présidentielle. Que Macron a mise en péril en voulant faire du super-bonapartisme. C’était ça leur sujet, pas les 64 ans, ils sont pour et pire encore, pas les 43 annuités, ils sont pour et pire encore, pas la destruction des régimes dits « spéciaux », ils sont pour et pire encore.

Le problème du Conseil constitutionnel, et de la bourgeoisie en général, s’appelle donc : Macron. Qu’est-ce qui était le moins dangereux : le débrancher ou le garder ? Les “sages” ont estimé qu’à cette étape, il était moins dangereux pour le capital de le garder que de le débrancher.

Ils ont du même coup validé implicitement toute la procédure illibérale suivie qui permet de faire à peu près n’importe quoi avec le parlement, et avec elle le choix présidentiel de la violence, des BRAV-M, de la guerre contre le droit à l’eau à Sainte-Soline, des menaces de dissolutions d’organisations, des gardes à vue illégales généralisées …

Le Conseil constitutionnel gardé par des phalanges armées : cette photo a fait le tour de la presse internationale. Toute la soirée a été marquée par des manifestations spontanées, certains cortèges tentant de se diriger vers l’Élysée. Toute une partie de Paris étant interdite par les groupes armés de l’appareil d’État.

Rien n’est réglé : Macron n’a d’autre choix que d’attaquer encore car son autorité toujours pas rétablie l’exige, mais cela met en même temps en péril tout le régime.

Nous aurions gagné si l’intersyndicale avait appelé à une manifestation centrale contre Macron, ouvrant la voie à la grève générale. Mais cela l’aurait battu, chassé. C’est pourquoi elle ne l’a pas fait.

Oui, le 1° mai, nous serons des millions. Mais c’est incontournable : il faut aller affronter Macron.

  • Et si on montait à Paris le 1° mai ?

Nous appelons les militants syndicalistes à faire prendre positions leurs organisations en ce sens.

  • Organisons-nous, coordonnons-nous, fédérons-nous pour gagner !

Le 14 avril 2023 en soirée.

2 Comments

  1. bien évidemment je suis désespérée par cette situation le monarque a joué la provoc et bien évidemment se contrefiche du peuple. Mais malheureusement il est élu il utilise le droit écrit dans la constitution c’est à dire utiliser le 49.3. Donc j’avoue même avec un 1er mai unitaire donc j’en serai je ne pense pas que cela changera ! il a été élu « démocratiquement » et tout le monde ne peut faire grève. D’abord il va faire une allocution de lundi, il faut le boycotter

  2. toujours du négatif sur les actions envisagées avec Jeanine Martinez. Je ne vois pas ce qui peut éclairer et encourager dans ce ton qui pèse négativement sur la volonté à agir ! Pour moi, le militantisme à la cause du peuple ce n’est pas le défaitisme ambiant qui joue sur le moral des gens !

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