Réforme des retraites : à l’Élysée, les communistes tracent leur route sans la Nupes

Une délégation de parlementaires communistes et centristes Liot ont été reçus mardi à l’Élysée par le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron pour appeler au référendum ou au retrait de la réforme, sur fond de désaccord tactique entre alliés à gauche.

POLITIQUE – Pas d’insoumis, pas d’écologistes et pas de socialistes. Alors que les communistes avaient proposé à leurs alliés de la Nupes une grande marche commune vers l’Élysée ce mardi, les élus du PCF se sont retrouvés seuls – ou presque – devant le palais présidentiel.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, une délégation de parlementaires communistes et centristes Liot ont en effet été reçus mardi à l’Élysée par le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron pour lui remettre une lettre et appeler une nouvelle fois au référendum sur les retraites, sur fond de désaccord tactique entre alliés à gauche.

Des absences qui en disent long

Si tous assument un petit comité, l’absence de socialistes, d’écologistes ou d’Insoumis veut dire beaucoup de la crise que traverse la Nupes. Le secrétaire national du parti communiste Fabien Roussel a estimé lundi que l’alliance était « dépassée ». La veille, la députée investie par la coalition de gauche a été battue par une dissidente socialiste lors d’une législative partielle dans l’Ariège.

Ils ont d’ailleurs rendez-vous ce mardi soir en séminaire pour faire le bilan de leur travail commun autour de la réforme des retraites et préparer la suite de la Nupes. Fabien Roussel a quant à lui d’ores et déjà prévenu qu’il n’y serait pas, prenant pour excuse la préparation du congrès de sa formation politique qui débute ce vendredi.

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