LE CANADA EN PROIE AUX FLAMMES

Depuis le début de l’année au Canada en terme de surface c’est l’équivalent de la Bretagne toute entière qui a brûlé. Le pays enregistre actuellement des températures records, résultat ce sont près de 210 feux qui sont actifs, dont 82 hors de contrôle.
Au delà des conséquences sur la biodiversité et des dizaines de milliers de personnes évacuées, en terme d’émissions de gaz à effet de serre c’est une catastrophe absolue.

L’atmosphère de New York a viré au gris mardi, à l’orange mercredi matin, puis carrément à une teinte orange-rouge ultra vive mercredi soir.

En cause, le nuage de fumée des incendies du Québec qui a été poussé vers le nord-est des États-Unis par les vents d’une dépression.

Même si le phénomène avait été prévu quelques jours avant par les services , personne ne s’attendait à une telle concentration de particules de cendres.

Un taux de pollution 14 fois plus élevé que les seuils recommandés

Depuis deux jours, New York a désormais la pire qualité de l’ du monde mesurée actuellement dans une grande ville.

La pollution a atteint le niveau « dangereux » entre mercredi soir et jeudi matin, le plus élevé sur une échelle de 5, et le plus important jamais mesuré dans la ville depuis le début des relevés.

La concentration de microparticules  a atteint un niveau 14 fois plus élevé que les seuils recommandés par l’.

Il est conseillé aux habitants de rester chez eux et de porter un masque filtrant en extérieur.

La visibilité était tellement mauvaise mercredi après-midi que certains vols ont été annulés à l’aéroport de New York La Guardia, et d’autres retardés à l’aéroport international de Newark Liberty.

La situation météo va rester bloquée quelques jours avant un changement possible dimanche : les vents vont changer de direction et l’arrivée probable des pluies devrait faire retomber les particules au sol sur le nord-est américain.

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