Une violence et une hypocrisie sans nom.

Une violence et une hypocrisie sans nom.
La devise de Meloni « Dieu, patrie, famille» est glaçante tant elle rappelle les mots d’ordre des époques les plus sombres de l’histoire et tant elle sous entend ouvertement que la « famille » est une structure qui ne peut exister que dans une seule forme.
Janvier 2023 : une circulaire du gouvernement fasciste de Meloni demande aux administrations italiennes de ne plus enregistrer les actes de naissances qui concernent les familles homoparentales.

Mars 2023 : la ville de Milan s’exécute et annonce qu’elle ne les enregistrera plus

Avril 2023 : Bergame suit la lancée et le tribunal acte officiellement le retrait du nom de la mère non biologique d’une fillette de neuf mois sur son acte de naissance.
Un premier cas qui va donner des idées aux autres dans les mois qui suivent.
Juin 2023 : la procureur de la ville de Padoue demande que les actes de naissance de TRENTE-TROIS enfants soient modifiés car ils mentionnent deux mères.
Elle veut que les mères non biologiques soient supprimées des actes de naissance, perdant ainsi leurs droits auprès de leurs enfants aux yeux de l’état.
Par exemple, si la mère biologique de l’enfant meurt, l’enfant sera considéré orphelin.
La première audience aura lieu à la mi novembre.

Loin d’évoluer favorablement envers la communauté LGBTQ+ qui pourtant n’était déjà pas avantagée dans ce pays, (les unions civiles homosexuelles sont autorisées seulement depuis 2016, et les couples homosexuels n’ont pas le droit d’adopter, ni de recourir à la GPA / PMA) l’Italie se radicalise à travers une offensive fasciste et autoritaire qui attaque concrètement le quotidien et le cœur des familles homoparentales.
Elle attaque aussi bien sûr les enfants eux mêmes qui sont victimes d’une destruction organisée du cadre le plus important pour eux.

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