jean-maurice bonnefond
Après lecture de la page 5 de La Provence de ce 4 août 2023
étonnant papier signé par Thibault Barle, peut-être parce que pigiste
par temps de vacances ?
L’embarras des autorités, au regard du festival organisé sur Forcalquier
à l’initiative du Café des Libertés, ces 8,9 & 10 août est patent.
Ce festival succédera à la fête des 50 ans de Longo, déportée du 4 au 5 août
et au plus gros marché des lundis de l’année ce 7 août.
Ces 3 évènements contribueront, qu’on le veuille ou non,
à l’économie et à la notoriété de Dingoville en cette année un peu mollassonne.
Le Maire, David Géhant & son équipe pourraient ils laisser tomber 5 minutes
le jeu de Monopoly des SCI locales & s’intéresser plus aux faits
la brosse à reluire de l’autosatisfaction.
Etre réduit à l’impuissance en espérant le mécontentement du voisinage du lieu
du festival du Café des Libertés, c’est simplement pire que minable, David, c’est odieux.
Surtout en cet été où les plus pauvres n’ont plus de quoi bouffer, voient leurs factures
d’électricité s’envoler, rayent le mot vacances de leur vocabulaire et voient la rentrée
arriver avec angoisse. Pendant que le Président nous annonce une « IPA » pour la fin août.
On craint le pire, en effet IPA cela veut dire Initiative Politique d’Ampleur dans le jargon
des communicants de Mac Kinsey. D’autant que non seulement les « travailleurs essentiels »
n’ont pas pas vu leurs salaires augmenter, ou si peu, mais qu’ils ont été remerciés surtout
par l’obligation de pratiquer 2 années de plus leurs essentielles activités avant d’espérer la retraite.
Peut-on rappeler, ici, à David que les plus pauvres de ses administrés résident en un
centre-ville où ils subissent systématiquement « le bruit et l’odeur » de l’incessant va & vient
des touristes.
La plupart de ces vacanciers sont hébergés en gîtes ou en airbnb par
des propriétaires souvent héritiers, qui eux, dans le calme de leurs résidences principales,
tirent de bien confortables revenus saisonniers sans trop se lever le cul.
Y aurait-il de bonnes activités saisonnières, strictement « marchandisables » et
dignes de l’Office du Tourisme, et d’autres, plus ou moins gratuites et donc indignes ?
Celles des pauvres, des jeunes ou des vieux et de leurs musiques ?
Il est stupide de souhaiter l’échec de ces initiatives qui échappent aux
contrôles des élus de tous poils, courts ou longs.
Et si au contraire on les appréciait un peu plus ces animateurs de fortune ?
A titre personnel j’ai fait le choix de leur offrir mon aide, chaque fois que possible.
Des gamins entreprenant un festival, aux forains des lundis en passant par les sages de Longo,
tous cherchent à leur manière et dare-dare des solutions à l’effroyable gâchis climatique,
alimentaire et sanitaire dans lequel nous enfoncent les élites auto-proclamées d’ici et d’en haut.
Moi aussi & à leurs côtés, je ne perds pas l’espoir des lendemains,
au moins pour les mômes, tous les mômes.
Cordialement, Jean-Mau
Et pour la route, de Thomas Sankara, Pdt assassiné du Burkina Faso (Pays des hommes intègres)
« Il nous faut choisir entre le champagne pour quelques uns et l’eau pour tous »
Laisser un commentaire