Une traduction de Luciano Bianciardi
En 1969, mais en indiquant mars 1968 comme date de rédaction, Luciano Bianciardi publie en Italie, chez Rizzoli, Ouvrir le feu. Ce sera son dernier roman avant son décès en 1971. Bianciardi est à l’époque une demi-célébrité, surtout connu pour son roman La vie aigre, publié en 1962 et traduit en France chez Actes Sud en 2007. Il est également connu pour ses chroniques de presse, en particulier sur la télévision. Mais Ouvrir le feu confiera brutalement son auteur à l’oubli : le contempteur colérique et sagace du miracle économique italien y livre un roman déroutant qui revient sur l’avènement du Risorgimento, dont le récit, officiel ou non, n’intéressait alors plus personne. On enterra donc le tout avec le prétendu miracle qui avait lui aussi vécu. L’auteur et son œuvre ont été redécouverts au tournant du siècle, mais Ouvrir le feu cherche encore ses lecteurs. La traduction est d’Arnaud Gingold. |
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