Arrivé devant la Chapelle Nd des Lumières route barrée par la gendarmerie, contrôle des papiers, obligation de laisser la voiture en bas du chemin… Accéder à pied jusqu’aux clôtures du futur champ photovoltaïque n’est pas difficile, et même au delà puisqu’en de multiples endroits la clôture n’est pas installée ou dégradée…
Mais le comité d’accueil est du genre rugueux. Bizarrement les gendarmes sont plutôt là pour compter les points et les vigiles se chargent « d’interdire » aux militants.tes d’Elzéard d’approcher les engins du chantier pour bloquer les tentatives de Boralex de barricader le paysage.
Peu leur importe que le chantier qu’ils protègent soit en principe suspendu en attendant le jugement concernant la plainte pour mise en danger d’espèces protégées.
Les militantes de Lure en Résistance sachant qu’il est impossible à un gendarme homme d’entraver une femme à demi dénudée, ont décidé de se précipiter sur l’engin de chantier le buste muni de leur seul soutien gorge. Il n’y a pas de femme gendarme sur le chantier.
Mais le vigile d’Edy Sécurité, lui se moque bien des lois applicables à la maréchaussée. Nous accusant d’être « chez lui » (sic), le voilà qui bouscule les militantes et militants, arrache notre banderole, maltraite nos sacs et affaires personnelles. On ne sait exactement s’il passe ses nerfs sur nous ou s’il applique des consignes d’intimidation venues d’en haut… A la suite nous sommes même insultés. Selon lui on est sales, on ne sent pas bon, on ferait mieux d’aller au travail, bande de fainéants, etc…
Il a fallu lui rappeler à plusieurs reprises que les insultes sont passibles des tribunaux pour qu’il se calme un peu
Après l’épisode du camion fou piloté par un chauffeur déchaîné et violent, la petite démonstration des vigiles ce matin venait démontrer une fois de plus que lorsqu’on entrave un tant soit peu la marche en avant des profits on se heurte à la violence patronale. Violence sur les personnes aussi bien que contre la nature et les écosystèmes. 17 Ha d’arbres en moins sur les flancs de la montagne de Lure, c’est une diminution de l’absorption du CO2, de l’humidité générée naturellement par la forêt. Laisser Boralex déployer ses panneaux solaires à Cruis c’est
signer la généralisation des projets de parcs photovoltaïques sur des centaines d’hectares de Banon à Malefougasse, un désastre… Les panneaux solaires c’est sur les toitures, pour faire de l’ombre sur des parkings pas pour remplacer des arbres par une énergie qui n’a de verte que le nom!
Ne les laissons pas faire!!
Poster un Commentaire