🚨 À Quimper, une manifestation pour l’accès aux soins a été …
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À Quimper, une manifestation pour l’accès aux soins a été réprimée aux abords de la préfecture.Cette mobilisation fait suite au décès d’un enfant qui n’a pu être pris en charge à l’hôpital de Carhaix car le service des urgences est dorénavant fermé la nuit.
Les manifestants demandent sa réouverture.
La seule réponse de la préfecture face à la colère : attaquer les manifestants à coups de gaz lacrymogène, même les élus ne seront pas épargnés.
Brèves de Presse et Ouest FranceDans la nuit du 27 au 28, à Carhaix, en centre Bretagne, une petite fille de six mois a perdu la vie des suites d’un problème respiratoire qui n’a pas pu être pris en charge assez rapidement. Nous présentons nos condoléances à ses parents et à sa famille.
Malheureusement, ce drame n’a rien d’un fait divers. Début septembre, nous apprenions la fermeture des urgences de Carhaix de 18h30 à 8h30 pour « régulation ». Depuis, les patients qui ne peuvent plus être pris en charge de nuit sont redirigés vers Brest, Quimper, ou Morlaix, soit à plus de 45 minutes au plus court.
Mi-septembre, une personne âgée blessée des suites d’une chute et n’ayant pas pu être prise en charge à Carhaix décédait lors de son transport jusqu’au CHU de Brest (source Le Poher).
On rappelle également que l’accueil des urgences de Carhaix a fermé pendant les vacances d’été, contraignant les gens à passer par le 15 pour être admis ou pour être redirigés vers un autre hôpital. Depuis plusieurs mois, le site de Carhaix fait également face à des réductions capacitaires puisque plusieurs services ont vu leur nombre de lits diminuer.
Au même titre que de nombreux hôpitaux, celui de Carhaix subi de plein fouet les conséquences de la politique de l’Etat en matière de services publics. Car il est plus important de garantir aux riches une faible imposition sur leurs profits plutôt que de garantir au reste de la population le libre accès aux soins.
Plusieurs mobilisations pour l’hôpital de Carhaix ont déjà eu lieu, sans que ça ne semble émouvoir les pouvoirs publics de quelque manière que ce soit. La politique de l’Etat tue, et celui-ci s’en accommode très bien.
Une nouvelle manifestation est prévue le 30 septembre devant la préfecture de Quimper.
Plus que jamais nous devons nous mobiliser et soutenir les combats en faveur de la protection des services publics, qu’il s’agisse de la santé ou de l’éducation.
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