250 cibles du Hamas attaquées par le Tsahal durant la nuit. Le porte-parole de Tsahal a indiqué dans un communiqué ce jeudi matin que l’armée israélienne a attaqué plus de 250 cibles du Hamas cette nuit, rapporte le quotidien israelien Haaretz. Ces attaques ont mené à la destruction de postes de commandement, de tunnels et de lance-roquettes du Hamas. Alors qu’une amorce d’offensive terrestre a été rapportée, le communiqué précise également que l’attaque impliquait la marine israélienne qui a ciblé des lanceurs de missiles sol-air postés par le Hamas près de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza

«Aucun endroit n’est sûr à Gaza», alerte l’ONU. La coordinatrice des affaires humanitaires des Nations unies pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings, a prévenu jeudi qu’«aucun endroit n’est sûr à Gaza» en raison des bombardements israéliens sur le territoire menés depuis le début du conflit avec le Hamas. La coordinatrice a affirmé dans un communiqué que les «avertissements anticipés» lancés par l’armée israélienne aux populations pour évacuer des zones visées «ne font aucune différence.»

A la frontière entre Israël et le Liban, «je ne sais pas ce qu’il va se passer». Depuis le 7 octobre, la frontière est le théâtre d’un combat imprévisible. Les échanges de tirs sont quotidiens entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne. Kibboutzim évacués, réservistes et militaires mobilisés… la plupart des habitants ne croient plus qu’en l’affrontement.

Le Royaume-Uni convoque une réunion d’urgence ce jeudi. Au micro de Times Radio, le Vice-Premier Ministre britannique, Oliver Dowden, a annoncé que la Grande-Bretagne convoquera ce jeudi une réunion du comité gouvernemental d’intervention d’urgence. «Nous discuterons des otages, de la situation générale dans la région et de la sécurité de l’aide humanitaire», a-t-il déclaré dans une interview accordée à Sky News.

Au Liban, l’angoisse d’un «conflit dont le pays n’a pas besoin». Dans la capitale comme dans le sud du pays, de nombreux Libanais s’inquiètent face au risque d’embrasement. A cette heure, jamais le Liban n’a été aussi proche de replonger dans une guerre. Le Hezbollah, allié du Hamas, multiplie les actions à la frontière pour faire pression sur l’armée israélienne. Un jeu dangereux qui, à l’échelle du Liban, chamboule déjà la société tout entière. A lire ici.

Bientôt un hommage pour les victimes françaises. Emmanuel Macron va organiser «dans les prochaines semaines» un hommage «pour les victimes françaises de l’attaque terroriste du 7 octobre en Israël», a annoncé ce jeudi matin la présidence. «Cet hommage aura lieu au monument dédié aux victimes du terrorisme aux Invalides», a ajouté l’entourage du chef de l’Etat, évoquant la statue «Parole portée à la mémoire des victimes du terrorisme». Selon un dernier bilan annoncé mercredi au Caire par Emmanuel Macron, 31 Français ou Franco-Israéliens ont été tués lors de l’attaque du 7 octobre. En outre, 9 ressortissants français sont considérés comme «otages» aux mains de l’organisation islamiste dans la bande de Gaza.

Israël a mené une opération «ciblée» avec des tanks dans Gaza. L’armée israélienne annonce ce jeudi matin avoir mené pendant la nuit un «raid ciblé avec des chars dans le nord de la bande de Gaza». Des bulldozers apparaissent aussi dans la vidéo relayée par Tsahal. Cette incursion s’inscrit, selon les forces de l’Etat hébreu, «dans le cadre des préparatifs pour les prochaines étapes du combat». Les soldats «ont quitté la zone» à la fin de l’opération, selon le communiqué.

La France achemine de l’aide. Un avion français doit se poser ce jeudi en Egypte pour livrer du matériel médical, a affirmé la veille Emmanuel Macron, en précisant que «d’autres suivront». Un navire français, le «Tonnerre», a également appareillé mercredi après-midi en direction de Gaza où il doit participer à des opérations de secours pour les populations civiles du territoire palestinien, selon l’armée française. Il devra «renforcer notre dispositif en Méditerranée orientale, où il rejoindra les frégates Alsace et Surcouf», a déclaré un porte-parole de la Marine française. Le Tonnerre est un grand bâtiment de la classe Mistral. Ces navires longs de 199 mètres sont des «porte-hélicoptères amphibies (PHA)» qui sont «capables de mener, sous faible préavis, des opérations de gestion de crise, de transport ou encore d’évacuation sanitaire et de soutien médical par des moyens amphibies et aéromobiles», selon le ministère français des Armées.