EN DIRECT – Guerre Hamas-Israël : à Paris

Manifestation du soutien au peuple Palestinien, ce samedi 4 novembre.
Au fil de la journée

EN DIRECT – Guerre Hamas-Israël : à Paris, la manifestation de soutien à la Palestine a réuni 60 000 personnes selon la CGT, 19 000 selon la préfecture

Israël-Palestine, conflit sans fin
La guerre déclenchée par l’attaque du Hamas en Israël est entrée samedi 4 novembre dans son 29e jour. Après une frappe israélienne visant une ambulance dans la bande de Gaza vendredi, l’ONU a confirmé qu’une école avait de nouveau été touchée samedi.

par LIBERATIONReuters et AFP

publié aujourd’hui à 9h16
(mis à jour le 4 novembre 2023 à 18h31)

En résumé :

– L’armée israélienne a reconnu avoir frappé un convoi d’ambulances devant le principal hôpital de Gaza, al-Shifa. Un des véhicules transportait, selon elle, des membres du Hamas, une affirmation démentie par le mouvement islamiste palestinien.

– L’ONU a dénoncé samedi une nouvelle frappe israélienne sur une école de la bande de Gaza.

– Après la Jordanie, Antony Blinken est attendu en Turquie. Le secrétaire d’Etat américain continue de plaider pour «pause humanitaire» dans le conflit, pour l’instant en vain.

– La France a annoncé la tenue d’une conférence internationale la semaine prochaine consacrée à l’aide humanitaire.

– Israël fait état de plus de 1 400 morts, en majorité des civils, dans l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre. Côté palestinien, le Hamas dénombre près de 9 500 morts dans les bombardements sur Gaza, en majorité des civils.

– Pour retrouver toutes les informations de la journée de vendredi, cliquer ici.
18h33

Raids israéliens contre des positions du Hezbollah. L’armée israélienne a annoncé samedi avoir lancé des raids aériens contre des cibles du Hezbollah après des attaques du mouvement libanais marquant une escalade de la tension à la frontière nord d’Israël. « En réponse aux tirs en provenance du Liban (…) les avions de combat de l’armée israélienne ont frappé des cibles terroristes du Hezbollah », a indiqué l’armée dans un communiqué, faisant également état de frappes de chars et d’artillerie vers le territoire libanais. Les cibles touchées « comprennent des infrastructures terroristes, des sites de stockage de roquettes et des complexes militaires », ajoute le texte.

18h30

Manifestation à Berlin. Des milliers de personnes ont manifesté dans la capitale allemande en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. L’ambiance était calme au début du rassemblement. Beaucoup sont venus en famille, avec leurs enfants. Sur les pancartes, on pouvait lire «Save Gaza» (sauvez Gaza), «Stop genocide» (arrêtez le génocide) ou «Ceasefire» (cessez-le-feu), ont constaté des journalistes l’AFP.

18h00

A Paris, entre 19 000 et 60 000 manifestants. «Contre personne» mais pour «la paix» et un «cessez-le-feu immédiat» dans le conflit entre Israël et le Hamas : des milliers de personnes ont participé samedi à Paris à un grand rassemblement où était présent Jean-Luc Mélenchon. Le leader des Insoumis, critiqué depuis le début du conflit pour ne pas avoir qualifié de «terroriste» le Hamas, a appelé à un «cessez-le-feu» immédiat à Gaza, où se déroule selon lui «un massacre épouvantable» en raison des bombardements israéliens. Encore assez peu fourni place de la République, à 14 h 30, le cortège parisien, où était aussi présent le patron du PS Olivier Faure, a grossi jusqu’à compter plusieurs milliers de manifestants en se dirigeant vers Nation. La CGT, interrogée par l’AFP, a revendiqué 60 000 participants dans la capitale. Selon BFMTV, la préfecture de police de Paris a dénombré 19 000 manifestants.

17h31

«Cessez-le-feu maintenant !» La gare d’Édimbourg occupée par des manifestants pro-Palestiniens.

17h08

Les Etats-Unis appellent une nouvelle fois à une «pause humanitaire» mais s’inquiètent d’un cessez-le-feu. En déplacement dans la capitale jordanienne, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a rappelé qu’il soutenait les «pauses humanitaires» dans l’offensive que mène Israël à Gaza. Elles pourraient permettre, selon lui, d’épargner des civils et d’accélérer l’envoi d’aide dans la Bande. Dans le même temps, il a estimé qu’un cessez-le-feu était inenvisageable car il permettrait aux forces du Hamas de se regrouper et de mener des attaques similaires à celles du 7 octobre.

16h44

Antony Blinken assure que les Etats arabes refusent le fait que perdure le contrôle de Gaza par le Hamas. Le secrétaire d’État américain assure ce samedi que les Etats-Unis et les États arabes estiment que le statu quo d’une bande de Gaza contrôlée par le Hamas ne peut continuer. Depuis Amman, la capitale de Jordanie, il a expliqué aux côtés de ses homologues égyptiens et jordaniens avoir discuté de la manière de tracer une meilleure voie vers une solution fondée sur la coexistence de deux États. Il a par ailleurs une nouvelle fois dit que Washington était inquiet des violences commises par des colons extrémistes en Cisjordanie.

16h27

Dans la manifestation de soutien aux Palestiniens à Paris.

16h20

A Paris, la manifestation s’étoffe. «Nous sommes tous des Palestiniens !» Arrivée place de la Bastille du cortège, attendu par une foule de plusieurs centaines de personnes. La mobilisation a grossi de plusieurs milliers de manifestants désormais depuis son départ place de la République. Au micro, les organisateurs annoncent eux 50 000 participants.

16h12

A Bordeaux, Orléans, Nice ou Strasbourg, on manifeste aussi. Le rassemblement parisien en soutien aux Palestiniens est loin d’être le seul ce samedi. Dans la plupart des grandes villes de France, d’autres manifestations ont eu lieu. A Strasbourg, ils étaient aussi au moins un millier aux cris de «So, so, so, solidarité avec les Gazaouis» ou «Israël terroriste, Macron complice». Dans la matinée, une marche a réuni dans le calme à Toulouse entre 2 000 personnes, selon la CGT, et «plus de 600», selon la préfecture. Parmi les banderoles, «Israël assassin, Macron complice», là aussi, ou encore «Soutenir la Palestine n’est pas un crime». Des manifestations ont aussi eu lieu à Bordeaux, Orléans, Nice ou encore Rouen.

15h49

Petit cortège à Paris en soutien aux Palestiniens. La manifestation d’un gros millier de personnes, sans grande mobilisation policière, marche vers Bastille. En tête de cortège, les députés LFI Mathilde Panot et Aurélie Trouvé prennent la parole au micro. «Personne ne pourra dire qu’il ne savait pas ce qui se passe à Gaza, déclare Mathilde PanotHonte aux criminels et à Netanyahu !» L’occasion aussi de s’en prendre à Emmanuel Macron «qui n’a toujours pas demandé le cessez-le-feu immédiat»Par Adrien Franque

15h37

Le Hamas aurait tenté de faire évacuer des terroristes vers l’Egypte. Un responsable de l’administration Biden, rapporte le New York Times, a affirmé vendredi que le Hamas avait tenté d’inclure ses propres combattants blessés parmi les personnes escortées ces derniers jours de Gaza vers l’Egypte. Cette tentative aurait retardé et compliqué les négociations avec le Hamas et l’évacuation binationaux, dont plusieurs dizaines ont pu partir de Gaza après y avoir été bloqués, sous les bombardements, pendant des semaines. Le responsable, qui a témoigné anonymement, explique que le Hamas a fourni à plusieurs reprises à Israël, aux États-Unis et à l’Égypte des listes de Palestiniens blessés et qui devraient être autorisés à partir avec les binationaux. Mais les vérifications ont montré qu’au moins un tiers d’entre eux étaient des combattants. Finalement, les parties se sont mises d’accord sur une liste de Palestiniens blessés qui n’étaient pas des combattants du Hamas. Ces négociations se tiennent de manière indirecte, avec l’aide des autorités qataries, qui ont elles des échanges directs avec le Hamas.

15h18

A la manif à Paris, Olivier Faure plaide pour une désescalade et évite de parler de la Nupes. Face aux journalistes place de la République, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) Olivier Faure balaye d’emblée les questions sur les disputes intra-Nupes. L’appel du PS à manifester inclut la libération des otages, contrairement à celui signé par les autres formations de gauche. «Nous étions déjà présents le 7 octobre en soutien aux victimes du Hamas, déclare simplement Olivier Faure. Aujourd’hui, nous sommes là en solidarité avec le peuple palestinien et contre une forme d’escalade qui ne mène à rien sinon que ce conflit ne se reproduise de génération en génération.» Avant d’ajouter que la «France doit porter une parole puissante pour un cessez-le-feu» et de «regretter que la parole de la France ne soit pas suffisamment claire. Même si la position de la France a évolué aujourd’hui par rapport au début du conflit et une position de soutien inconditionnel à Israël, ce dont je me félicite». Par Adrien Franque

15h02

A Paris et sous la pluie, des centaines de personnes rassemblées pour la Palestine. 14h40, une grosse averse s’abat sur le cortège de la manifestation de soutien à la Palestine, qui réunit plusieurs centaines de personnes cet après-midi à Paris. «Libérez Gaza ! Libérez la Palestine !», scande la foule qui se dirige vers Nation via le boulevard du Temple. Un appel collectif à manifester des partis de gauche (dont la France insoumise, les Verts ou le Parti communiste) avait été lancé lundi. Également présent ce samedi, le Parti socialiste, en rupture avec la ligne mélenchoniste sur le conflit, n’avait pas souhaité s’y joindre, notamment car le mot d’ordre ne comprenait aucune référence à l’attaque du Hamas le 7 octobre ou aux otages israéliens toujours retenus. Par Adrien Franque

14h44

Volodymyr Zelensky s’inquiète de voir la guerre entre Israël et le Hamas monopoliser l’attention de la communauté internationale. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré ce samedi que le conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas avait «détourné l’attention» de la guerre opposant l’Ukraine à la Russie. Un constat qui est pour lui «une évidence», a-t-il assuré lors d’une conférence de presse à Kyiv avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

14h19

Mélenchon dénonce un «massacre épouvantable à Gaza». Le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé ce samedi à un «cessez-le-feu» immédiat à Gaza, où se déroule selon luiien raison des bombardements israéliens. «Le plus important, le plus urgent, le plus immédiat c’est : cessez-le-feu», a-t-il exhorté Mélenchon en marge de la manifestation à Paris appelant à la paix.

14h08

Ankara rappelle son ambassadeur en Israël. La Turquie a annoncé samedi le rappel de son ambassadeur en Israël pour consultations, en raison du refus d’Israël d’accepter un cessez-le-feu à Gaza. L’ambassadeur Sakir Ozkan Torunlar a été rappelé compte tenu «de la tragédie humanitaire en cours à Gaza causée par les attaques incessantes d’Israël contre des civils et le refus d’Israël (d’accepter) un cessez-le-feu», a indiqué le ministère turc des Affaires étrangères.

13h47

Erdogan ne veut plus de contact avec Nétanyahou. Avant l’arrivée d’Anthony Blinken à Ankara, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé rompre tout contact avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou en raison des actions perpétrées par Israël dans la bande de Gaza. «Nétanyahou n’est plus quelqu’un avec qui nous pouvons parler. Nous avons fait une croix sur lui», a déclaré M. Erdogan, selon des propos rapportés par les médias turcs. Le 25 octobre, le président turc, qui avait rencontré Benjamin Netanyahu pour la première fois en septembre à New York, avait annoncé renoncer à tous ses projets de déplacement en Israël, affirmant avoir été «abusé» par le Premier ministre israélien.

13h45

L’ONU confirme la frappe sur une école de Gaza samedi. L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’Unrwa, a confirmé qu’«au moins une frappe» avait «visé la cour de l’école où des familles déplacées étaient installées sous des tentes, et une autre frappe à l’intérieur de l’école où des femmes préparaient du pain». Des enfants se trouvent parmi les morts, a précisé sa porte-parole Juliette Touma, dans cette école qui accueillait, à la mi-octobre, 16 000 déplacés.

13h15

A Londres, manifestation de soutien à la Palestine devant les bureaux de la BBC.

12h57

A Rafah, dans le sud de Gaza, un quartier détruit par les bombes.

12h28

La haine explose dans le monde, s’inquiète l’ONU. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk déplore ce samedi «une forte hausse de la haine» dans le monde depuis les attaques du Hamas le 7 octobre, à commencer par l’antisémitisme et l’islamophobie qui explosent ces dernières semaines. «L’impact de cette crise […] a eu des répercussions partout, déshumanisant à la fois les Palestiniens et les Juifs. Nous assistons à une augmentation importante des discours de haine, de la violence et de la discrimination, à un approfondissement des fractures sociales et de la polarisation, ainsi qu’au déni des droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique, regrette-t-il. J’ai entendu des Juifs et des Musulmans dire qu’ils ne se sentaient pas en sécurité, et cela m’attriste.»

11h53

Le Hamas dénombre près de 9 500 morts à Gaza depuis le 7 octobre. Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a revu à la hausse ce samedi le nombre de victimes dans la bande de Gaza. Au moins 9 488 personnes, dont 3 900 enfants, y auraient été tuées depuis le début de la guerre avec Israël.

11h44

Les Palestiniens auront trois heures pour utiliser une autoroute et évacuer vers le sud ce samedi. L’armée israélienne annonce dans un communiqué rédigé en arabe et publié sur ses réseaux sociaux qu’elle va permettre aux civils palestiniens de prendre une autoroute principale de la bande de Gaza pour leur permettre d’évacuer vers le sud, loin des zones qui sont théoriquement au centre de sa guerre avec le Hamas. La route Salah a-Din pourra être utilisée entre 13 heures et 16 heures, heure locale (12 heures à 15 heures heure de Paris). «Si vous vous souciez de vous et de vos proches, suivez nos instructions et dirigez-vous vers le sud», ajoute Tsahal dans ce communiqué.

11h34

Au moins 12 morts après qu’un bombardement a touché une école gérée par l’ONU, selon le Hamas. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas annonce ce samedi que 12 personnes ont été tuées dans un bombardement israélien ayant touché une école de l’ONU où s’abritent des déplacés, dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza. «Douze martyrs et au moins 54 blessés jusqu’à maintenant dans un bombardement visant l’école al-Fakhoura qui abrite des milliers de déplacés dans le camp de réfugiés de Jabaliya», explique le ministère, peu après avoir annoncé cette frappe menée par «l’occupation (Israël, ndlr)». Le directeur de l’hôpital al-Shifa parle pour sa part d’au moins 15 morts, un nombre qui «devrait encore augmenter».

11h20

Une cinquantaine de Français évacués de Gaza dans les prochaines heures. Sur France Inter, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, Olivier Becht, a annoncé que de nouvelles évacuations étaient prévues dans la journée. «Nous sommes en train de veiller à l’évacuation de nos ressortissants à Gaza : 34 Français ont pu sortir hier, nous en attendons une cinquantaine aujourd’hui, a-t-il déclaré. Nous sommes à la manœuvre pour faire en sorte que chaque Français qui souhaite rejoindre le territoire national puisse être évacué dans les meilleures conditions de sécurité possibles.»

11h08

Près d’un million de déplacés à Gaza, selon les Etats-Unis. L’envoyé spécial américain David Satterfield assure ce samedi qu’entre 800 000 et un million de personnes se sont déplacées vers le sud de la bande de Gaza, tandis qu’entre 350 000 et 400 000 restent dans le nord de l’enclave. S’adressant aux journalistes à Amman, la capitale jordanienne, il a déclaré qu’il n’y avait aucun cas enregistré d’interdiction ou de saisie d’aide par le Hamas, contrairement à certaines rumeurs. «L’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) a eu accès au carburant dans les dépôts de Gaza pour les camions d’aide, la dessalinisation et les hôpitaux du sud de Gaza», explique-t-il.

10h55

En Iran, plus d’un millier de rassemblements pro-Palestiniens et anti-Israël. Des centaines de rassemblements ont été organisés ce samedi en Iran, selon les médias d’Etat, pour dénoncer les Etats-Unis et Israël et soutenir les Palestiniens à l’occasion de la commémoration annuelle de la prise d’otages de l’ambassade américaine à Téhéran en 1979. «A bas l’Amérique, à bas Israël !», ont scandé les manifestants, dont de nombreux écoliers et étudiants, devant l’ex-ambassade dans le centre de Téhéran, où des drapeaux des deux pays ont été piétinés et brûlés. Des effigies moquant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Joe Biden étaient également brandies. Selon les médias officiels, des manifestations organisées par les autorités se sont déroulées dans 1 200 villes du pays, notamment à Mashhad (nord-est), Ispahan (centre) et Chiraz (sud). Près d’un mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas, de nombreux manifestants brandissaient le drapeau palestinien, ainsi que celui du Hezbollah, le mouvement libanais pro-iranien.

Chaque année, le 4 novembre, la République islamique célèbre «la journée de lutte contre l’arrogance mondiale» pour marquer l’assaut contre l’ambassade américaine en 1979 et le début de la prise d’otages de 52 diplomates américains, retenus pendant 444 jours. Cinq mois plus tard, Washington avait rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran, qui n’ont pas été rétablies depuis, et imposé un embargo sur le pays.

10h40

L’armée israélienne bombarde des positions du Hezbollah. Ce samedi, Tsahal annonce avoir frappé «deux cellules terroristes» et un «poste d’observation» du Hezbollah en réponse à des tentatives de tirs depuis le Liban en direction du territoire israélien. L’armée explique avoir répliqué à des tirs de mortiers en provenance du Liban vers des localités israéliennes «dans le nord d’Israël», en précisant qu’ils n’avaient pas fait de blessés. Depuis le 7 octobre, la frontière libano-israélienne est le théâtre d’échanges de tirs fréquents entre l’armée israélienne d’un côté et le puissant mouvement libanais Hezbollah et ses alliés de l’autre, qui soutiennent le Hamas. Dans son premier discours depuis le début du conflit, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a accusé vendredi les Etats-Unis d’être «entièrement responsables» de la guerre entre Israël et le Hamas.

10h28

A la recherche de survivants dans les décombres de Gaza.

10h24

Un nouveau bilan fait état de 39 Français morts dans les attaques du Hamas. Le ministère des Affaires étrangères annonce dans un communiqué avoir revu ce samedi matin à la hausse le bilan des victimes français après les attaques du 7 octobre «La France déplore le décès tragique de nouveaux ressortissants français, ce qui porte à 39 le bilan des victimes françaises dans les attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël.» Par ailleurs, neuf ressortissants français sont toujours portés disparus. «Il est désormais confirmé que certains d’entre eux sont otages du Hamas», explique le Quai d’Orsay.

10h04

La maison du chef du Hamas détruite par un tir. Un drone israélien a tiré sur la maison à Gaza du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, qui se trouve actuellement à l’extérieur de l’enclave, rapporte ce samedi la radio Al-Aqsa, affiliée au Hamas. On ne sait pas si des membres de sa famille se trouvaient dans la maison au moment où celle-ci a été frappée. Haniyeh, chef politique du Hamas, vit hors de la bande de Gaza depuis 2019, résidant entre la Turquie et le Qatar.

9h51

Pas à pas, Washington rééquilibre sa position. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas fait rage, les Etats-Unis ont renouvelé leur appel à poursuivre les efforts vers la mise en place effective d’un Etat palestinien mais rares sont ceux qui s’attendent au succès d’une telle initiative après des décennies d’échec. L’administration du président Joe Biden a fait face à une pluie de critiques dans le monde arabe pour son soutien aux représailles d’Israël après l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. Mais la position des Etats-Unis a connu un changement subtil de ton ces derniers jours, plusieurs responsables soulignant avec insistance le besoin de minimiser l’impact du conflit sur les civils palestiniens. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé à la mise en place de «pauses humanitaires» permettant l’acheminement de l’aide internationale. Le secrétaire d’Etat a ensuite affirmé à Tel-Aviv que la solution à deux Etats représentait «la meilleure voie, peut-être même la seule».

9h30

Une école de nouveau frappée à Gaza. Vingt personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans une attaque «visant» une école dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé tôt samedi le ministère de la Santé du Hamas dans le territoire palestinien. «Vingt martyrs et des dizaines de blessés sont arrivés à l’hôpital al-Shifa de la ville de Gaza après l’attaque ciblée d’une école transformée en camp de fortune pour les personnes déplacées dans la zone d’al-Saftaoui, dans le nord de la bande de Gaza», a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué. «Plusieurs obus de mortier de chars sont tombés sur l’école qui a été directement visée», a-t-il ajouté.

9h21
A lire aussi
9h19

Blinken en Jordanie. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken doit rencontrer samedi le roi Abdallah II de Jordanie, au lendemain d’une visite éclair en Israël d’où il est reparti globalement les mains vides quant aux appels à des «pauses humanitaires» dans le conflit entre Israël et le Hamas. M. Blinken, qui est arrivé vendredi soir à Amman, doit également participer à une réunion ministérielle avec plusieurs pays arabes et avoir un entretien bilatéral avec le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Al-Safadi.

9h17

A Khan Younès, après une frappe israélienne.

9h12

Une ambulance visée, l’ONU «horrifiée». L’armée israélienne a admis avoir frappé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza, al-Shifa, car le véhicule transportait, selon elle, des membres du Hamas. Cette affirmation a été démentie par le mouvement islamiste palestinien, classé «organisation terroriste» par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne. Selon le ministère de la Santé du Hamas et le Croissant Rouge palestinien, la frappe a fait 15 morts et 60 blessés, dont des civils devant l’entrée de l’hôpital. Ils ont affirmé que l’ambulance faisait partie d’un convoi qui transportait plusieurs blessés vers l’Egypte. Un correspondant de l’AFP a vu plusieurs corps et des blessés à côté d’une ambulance endommagée. Le chef de l’ONU s’est dit «horrifié» par la frappe. «Les images des corps éparpillés dans la rue devant l’hôpital sont déchirantes», a ajouté Antonio Guterres dans un communiqué.

9h04

Palestiniens d’Israël : «Les quelques ponts qui existaient sont brisés». Partie intégrante du peuple palestinien, les citoyens israéliens de langue arabe représentent un cinquième de la population de l’Etat hébreu. Régulièrement accusés par le gouvernement d’être des ennemis de l’intérieur, ils craignent pour leur futur. Lire notre reportage.

8h33

La secrétaire générale d’Amnesty international dénonce des «crimes de guerre» à Gaza. Au micro de BFMTV, la secrétaire générale d’Amnesty international, Agnès Callamard, a dénoncé ce vendredi les frappes israéliennes sur la bande de Gaza. «Il s’agit d’une punition collective» contre les civils, des «crimes de guerre», grince-t-elle. Pour Agnès Callamard, l’offensive menée par Israël en réponse à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre dernier, n’est «pas une attaque proportionnée et juste» mais une «attaque qui cherche à punir l’ensemble d’une population».

8h32

Des ministres de cinq pays arabes rencontreront Blinken samedi à Amman. Les ministres des Affaires étrangères de Jordanie, d’Egypte, d’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar rencontreront le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, samedi à Amman, pour discuter des moyens d’«arrêter la guerre à Gaza», selon la diplomatie jordanienne. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères jordanien a précisé qu’un représentant de l’Autorité palestinienne participera à la réunion, qui se penchera également sur les «répercussions […] de l’escalade dangereuse qui menace la sécurité dans toute la région».

8h04

Les contours de la «conférence humanitaire» annoncée par Macron. Après l’annonce, les précisions. Quelques heures après l’officialisation, par Emmanuel Macron, de la tenue d’une conférence humanitaire pour les civils de Gaza le 9 novembre prochain, l’Elysée a apporté quelques informations supplémentaires sur l’évènement. «La conférence mobilisera les principaux acteurs impliqués dans la réponse humanitaire à Gaza comme les Etats, les principaux bailleurs, les organisations internationales et ONG actives» sur place assure-t-on dans l’entourage du Président. La conférence visera à avancer sur trois objectifs : «les actions en faveur du respect du droit international humanitaire, de la protection des civils et du personnel humanitaire ; de l’accent sur la réponse humanitaire dans les secteurs de la santé, de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation ; appel à la mobilisation, notamment financière, des principaux bailleurs pour permettre une réponse humanitaire d’urgence à la hauteur des besoins à Gaza».

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