Jean- Mau parle d’agriculture et de l’arrivée de Moretti

Vous souhaite bonne réception de 2 articles parus dans Libération du jour
sur le renouveau des générations et sur les changements comportementaux
des plantes en matière de pollinisation.
Par ailleurs, en Allemagne, (P8 Les Echos) malgré la très florissante
santé de l’agriculture, la possibilité de ne plus avoir un gaze-oil
subventionné pour l’agriculture ( 21 centimes d’€ sur 1,45 € dépensés
par litre) passe mal et provoque une étonnante alliance entre le
ministre « vert » de l’agriculture (Cem Özdemir) et les syndicats agricoles !
Le bénéfice moyen des exploitations allemandes a atteint
115.400 € au cours de la campagne 2022/2023, en augmentation de
45% par rapport à l’année précédente.  La baisse des prix agricoles
laisse cependant craindre une année prochaine plus difficile.
Les Pays-Bas qui réalisent le 1/3 du chiffre d’affaire de l’agriculture
française, sur seulement 20.000 ha, ont viré avec le BBB fondé en 2019
par Carolina van der Plast (Mouvement agriculteur-citoyen),dans une alliance
entre extrême droite & exploitants agricoles refusant d’assumer leur part
de la transition écologique.
Toujours, dans Les Echos, (P3), Patrick Martin : le patron du MEDEF
(Pas avec celui de la FNSEA), mardi & à quelques heures de la commission
mixte paritaire sur le projet de loi « immigration » expliquait « ce ne sont pas les
patrons qui demandent massivement de l’immigration, c’est l’économie ! »
Et de préciser : « D’ici à 2050, sauf à réinventer notre modèle économique,
nous aurons besoin de 3,9 Millions de salariés étrangers ! »
J’aurais aimé que la FNSEA de Marc Fesneau donne, en même temps,
ses besoins en « main d’oeuvre importée » pour les prochaines campagnes
& à l’horizon de 2050, avec le modèle exportateur qui est le sien.
Pourquoi n’ont-ils pas eu « les couilles » de le faire, en plein débat immigration ?
Je reste à penser que nous marchons sur la tête d’une manière qui
dépasse largement le retournement des panneaux communaux.
Pour affronter les temps à venir, foncer dans le mur pour ne pas
en cause d’acquis des acquis insensés. (Pas seulement dans le monde
agricole. Evidemment dans la profusion d’objets manufacturés obsolescents
& d’un tourisme humainement dégradant pour les touristes & leurs « touristés »:.
Qui peut croire qu’il est supportable de transporter sans cesse une eau douce
qui fait de plus en plus défaut, sous forme végétale ou animale avec des
moteurs fonctionnant au fuel lourd, au gré des spéculations, sous toutes
les latitudes et longitudes. Toutes celles & ceux qui défendent
ce modèle économique, y compris en se nourrissant sans discernement
asphyxient et dessèchent sur pieds leur propre progéniture.
Qui peut croire qu’avoir réussi à désinsectiser la planète à hauteur de
75% des populations qui existaient encore il y a 3 à 4 décennies constitue
un gage d’avenir pour les enfants, les vôtres ?
Notre planète s’assombrit des guerres, y compris civiles, arrivant
au pas de charge d’irrépressibles égoïsmes.
Faut-il le taire ? Ou le dire dans l’espoir insensé que celles & ceux qui y ont
quelque responsabilités les assument – à leur niveau ? Vous, ici.
Bon courage
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