Des milliers de fascistes se sont rassemblés ce dimanche à Rome

Ce dimanche à Rome, des milliers de fascistes se sont rassemblés et on réalisé des saluts nazis, en mémoire de deux militants d’extrême droite tués le 07 janvier 1978. D »année en année, le nombre de fascistes présents semblent augmenter. Et ils n’hésitent plus à exhiber leurs symboles fascistes.
Pire : était présent hier Fabio Rampelli, député du parti Frères d’Italie, et proche de la chef du gouvernent Giorgia Meloni.
Le fascisme n’est pas aux portes du pouvoir en Europe. Il y est déjà !

Saluts fascistes au cœur de Rome


Une foule en rangs serrés, des cris, des saluts fascistes cadencés : la scène ne vient pas d’un documentaire historique sur la prise de pouvoir de Mussolini en Italie, elle a été filmée le 7 janvier 2024 au cœur de Rome.


Dans la capitale italienne, des milliers de néo-nazis du parti Frères d’Italie se sont rassemblés comme chaque année pour «commémorer» une attaque attribuée aux antifascistes qui avait visé le mouvement néo-fasciste du MSI – Mouvement Social italien – le 7 janvier 1978. Deux militants d’extrême droite avaient été abattus devant le siège du parti.

Rappelons que le Front National de Jean Marie Le Pen a utilisé la flamme tricolore sur le logo du MSI, ce mouvement de nostalgiques de Mussolini.

Hier soir, Fabio Rampelli du parti Frères d’Italie, proche de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, était présent. Ce député chef du groupe d’extrême droite à la Chambre des députés est aussi vice-président de la Chambre, après la nomination d’un autre élu d’extrême droite Lorenzo Fontana, comme ministre du gouvernement.

Et en France ? Rien de si différent. Sébastien Chenu du Rassemblement National est lui aussi vice-président du Parlement, et s’entend très bien avec la macroniste Yaël Braun-Pivet. Darmanin, ancien de l’Action Française, groupuscule fasciste et royaliste, est aujourd’hui ministre de l’Intérieur, Macron réhabilite Pétain et Maurras… Le 1er décembre dernier, les autorités laissaient se tenir un rassemblement néo-nazi «contre l’insécurité» au cœur de Paris : des saluts fascistes avaient lieu devant le Panthéon. Le même soir, elles interdisaient un débat sur la répression à Lyon, estimant qu’une conférence intitulée «Répression d’État : dissolution, anti-terrorisme» était «susceptible de générer des troubles à l’ordre public». Quelques jours plus tard, avec la «Loi Immigration», les macronistes faisaient entrer dans la loi des pans entiers du programme de Jean-Marie Le Pen.


Il n’y a pas de différence de nature entre Macron et Meloni, et sur certains sujets, l’État français est même plus répressif que l’État italien. Il n’y a rien à attendre du pouvoir pour combattre le fascisme.


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