Comment fédérer le Peuple pour modifier :
1° – En profondeur notre système constitutionnel (une véritable révolution) et cela sans changer dans un premier temps la moindre virgule à notre constitution
2° – En profondeur notre système capitaliste
Il y a urgence, et quand il y a urgence il ne faut pas se précipiter.
Mais il faut lire et écouter pour comprendre.
En introduction à notre analyse et aux chiffres qui en découlent quelques problèmes de droit.
Dans la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen il est écrit :
Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
La liberté, la sureté et la résistance à l’oppression concernent les vivants et la propriété ne concerne pas les morts. La mort efface les dettes et la propriété.
C’est la Loi qui dans l’article 34 de la constitution règle les successions et les libéralités.
La révolution française a abolit le droit d’aines, a établi l’égalité entre les enfants lors des successions dont les règles sont fixées par la Loi.
Ainsi les fortunes reviennent aux enfants à part égale pour les trois quarts de la fortune lorsqu’il y a 3 enfants et un quart en libéralité.
Mais si des donations ont été effectuées au-dessus du montant des libéralités définies par la Loi, les enfants peuvent réclamer la restitution dans la réserve héréditaire des sommes dépassant le montant des libéralités autorisées.
Voilà pour le droit. Vient le problème politique. Celui-ci ne date pas d’hier mais il vient de la révolution Française qui n’a pas su ou pas voulu trancher le problème de l’accumulation de la richesse entre les mains de quelques-uns, qui ayant le pouvoir économique s’approprient le pouvoir politique.
Pour rappel le discours de Tocqueville le 29 janvier 1848 devant le parlement déclarant de façon prémonitoire :
« La révolution française, qui a aboli tous les privilèges et détruit tous les droits exclusifs, en a laissé subsister un, celui de la propriété, Il ne faut pas que les propriétaires se fassent illusion sur la force de leur situation, ni qu’ils s’imaginent que le droit de propriété est un rempart infranchissable parce que nulle part, jusqu’à présent, il n’a été franchi car notre temps ne ressemble à aucun autre…,Mais ne voyez-vous pas que leurs passions (il parlait de la classe ouvrière) de politique sont devenues sociales ?….N’entendez-vous pas qu’on y répète sans cesse que tout ce qui se trouve au-dessus d’elles est incapable et indigne de les gouverner ; que la division des biens faite jusqu’à présent dans le monde est injuste ; que la propriété repose sur des bases qui ne sont pas des bases équitables ? Et ne croyez-vous pas que quand de telles opinions prennent racine, quand elles se répandent d’une manière presque générale, que, quand elles se répandent profondément dans les masses, elles doivent amener tôt ou tard, je ne sais quand, je ne sais comment, mais qu’elles doivent amener tôt ou tard les révolutions les plus redoutables ?
Les députés écoutent sans entendre »
On sait depuis ce qui advint le 24 février 1848 et aussi en juin 1848 (Extrait du livre de Maurizio Gribaudi et Michèle Riot-Sarcey : 1848 la révolution oubliée)
Cette interrogation de Tocqueville est hélas d’une cruelle actualité serons-nous aujourd’hui en prendre conscience ?
L’analyse de l’Internationale des Peuples, ne correspond-elle pas à celle de Bernard Marris qui, en 2011 devant l’Irstea, déclarait l’urgentissime nécessité de changer le paradigme de notre société en citant Albert Einstein : « On ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendrée »
Ci-dessous le lien avec la vidéo de la conférence de Bernard Marris en 2011.
Cette prise de conscience de l’urgentissime nécessité de changer de paradigme doit être collective et l’Internationale des Peuples est peut-être notre dernière chance de la faire partager par nos concitoyens avant l’explosion sociale qui, à l’image du discours de Tocqueville le 29 janvier 1848 voyait arrivée une révolution qui eut lieu le 24 février.
C’est pourquoi, l’Internationale des Peuples doit participer au rassemblement des Peuples en proposant une vision politique de long terme au-dessus des querelles partisanes, en proposant une Loi de référence qui modifie sensiblement le système capitaliste souhaitée dans cet exemple par les Français comme l’atteste le dernier sondage du CEVIPOF de février 2023.
A la question : personnellement, souhaitez-vous que le système capitaliste soit :
Réformé en profondeur : 44% +5% (1)
Réformé sur quelque point : 47% -3% (1)
Ne rien changer : 6% -1% (1)
Ne se prononce pas : 3% -1%
(1) Par rapport à janvier 2022
Sondage qui se rapproche des propositions des gilets jaunes de l’ADA 5 de Toulouse.
A la question :
« Comment sortir du capitalisme, quelles stratégies et tactiques ? ». Les consensus suivants ont été exprimés notamment ceux-ci :
407. Organiser un grand mouvement populaire. Il faut S’UNIR. Consentie
410. Revoir la philosophie de l’héritage. Consentie
455. Supprimer les actionnaires (rentiers). (++) Consenti
Mais tout ceci sans cela : 41. Réformisme / Radicalisme. Proposition rejetée.
306. Contrôler le capitalisme (patrons, actionnaires, entreprises) ou destruction. [Proposition non consensuelle].
Pour rétablir l’équilibre, quoi de mieux que de limiter la transmission du capital entre générations.
Ainsi il sera mis fin à la reconstitution des ordres figés de l’Ancien Régime ; cette oligarchie mondialisée et corrompue d’aujourd’hui.
“Qu’avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus.” Beaumarchais1784 Le Mariage de Figaro.
La nouvelle révolution commence en 2027.
Les prémices de cette révolution n’était-elle pas inscrite dans cette pétition :
Quant à la situation d’aujourd’hui il peut être utile d’écouter Jacques Deschamp
Et visualiser le CLIP de l’internationale des Peuples et télécharger le fichier pdf qui définit le détail dans la limitation du transfert du capital entre générations
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