À l’issue de sa garde à vue lundi 29 avril, l’acteur est renvoyé devant le tribunal correctionnel en octobre prochain. Il sera jugé pour des agressions sexuelles dont l’accusent deux femmes sur le tournage du film « Les Volets verts », en 2021.
Depuis la révélation de l’affaire Depardieu en 2018, vingt femmes ont accusé l’acteur de violences sexuelles et sexistes, dans Mediapart ou auprès de la justice. Celui-ci dément tout comportement pénalement répréhensible. Retrouvez notre dossier qui révèle aussi une forme de complaisance française face à #MeToo.
Appelé à s’expliquer sur la crise politique déclenchée par le vote de la loi « immigration » inspirée de l’extrême droite, le président de la République s’est lancé dans une défense acharnée de Gérard Depardieu. Comme pour les affaires Hulot, Darmanin ou Abad.
Tribune de soutien, thèses complotistes, « fake news » : durant tout le mois de décembre 2023, une puissante contre-attaque est menée pour éteindre l’affaire Gérard Depardieu. Elle s’appuie sur les médias réactionnaires du groupe Bolloré et des soutiens d’Éric Zemmour.
Après nos révélations, la juge chargée de l’enquête pour « viols » visant l’acteur a demandé l’audition des 13 femmes ayant témoigné dans Mediapart. À Lille, un spectacle du comédien a été perturbé par une manifestation féministe. Le monde du cinéma, lui, se tait, à de rares exceptions.
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