Ça y est, on sait à quelle sauce les français vont être mangés. Emmanuel Macron, après moultes tergiversations et spéculations, a désigné son Premier Ministre. Ce n’est pas le NFP arrivé en tête aux élections, pas un macroniste non plus, ni le RN, les 3 groupes ayant le plus de députés élus. C’est Michel Barnier, membre des républicains, (le parti qui a largement perdu les présidentielles et les législatives). Côté économie, les républicains n’avaient pas suivi Macron dans le discours et avaient présenté leur propre “pacte législatif” entre autorité et “redressement des comptes publics”. “La politique de Macron va continuer, donc ça va se durcir pour les gens (…) en plus, Michel Barnier a dit qu’il voulait une politique de rupture à propos de l’autorité” analyse Thomas Porcher. En effet le nouveau Premier Ministre parlait déjà il y a 3 ans d’une politique d’immigration plus dure. “On trace le trait d’union entre la Macronie et Le Pen” prévient l’économiste. Sans parler des électeurs NFP mis de côté malgré le nombre d’élus plus important. Bruno Le Maire a alerté sur le “dérapage” des finances publiques et le déficit. Le déficit public risquerait de grimper à 5,6% du PIB en 2024, loin des 5,1% initialement prévus dans la trajectoire budgétaire. Le Ministre met en cause les recettes de TVA, d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés moins élevées que prévu ou les dépenses des collectivités territoriales. Fin février, le gouvernement a annulé 10 milliards de crédits. Là, ils préconisent 16 milliards d’économies supplémentaires. Le budget 2025 s’annonce austéritaire avec des baisses de dépenses de plusieurs milliards surtout avec un Premier Ministre républicain. Tout cela n’est que le bilan de la politique de Bruno Le Maire lui-même, qui n’a fait que baisser les impôts des grandes entreprises notamment. Et le gouvernement pourrait se préparer à s’attaquer à l’assurance maladie et aux arrêts de travail. Lisa Lap et Thomas Porcher décryptent tout cela, c’est l’Instant Porcher !
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