En Argentine, le Président Milei cherche à revenir sur le droit à l’avortement, acquis de haute lutte en 2020.
Les conséquences de la décision de la Cour suprême états-unienne de 2022 continuent à peser sur les femmes des USA dont certaines se rendent au Mexique où la Cour suprême a dépénalisé l’avortement en septembre 2023.Partout où l’extrême-droite arrive au pouvoir, elle n’a de cesse de vouloir restreindre voire interdire les droits des femmes. C’est le cas dans différents pays européens comme en Italie, en Hongrie ou en Pologne. Les femmes polonaises en paient encore le prix fort malgré un changement politique qui peine à rétablir le droit à l’avortement. Il est essentiel d’inscrire le droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux.
En France, parmi les député·e·s du RN, il y a de farouches militant·e·s anti avortement ! Le nouveau gouvernement doit pénaliser les activistes anti IVG qui attaquent notamment des locaux du Planning familial, propagent de fausses informations sur le net, dénigrent les séances d’Education à la vie affective et sexuelle à l’école, et essaient de dissuader les femmes d’avorter. Il est urgent de dissoudre ces associations anti IVG.
En mars 2024, la « liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » a été inscrite dans la Constitution française, ce dont nous nous réjouissons. Cependant, cette avancée ne suffit pas. Les conditions dans lesquelles s’exercent la « liberté garantie » pourraient toujours être revues à la baisse. Rien ne garantit les moyens humains et matériels, la double clause de conscience du personnel médical existe toujours.
En outre, la nomination de Michel Barnier, qui a voté en 1982 contre le remboursement de l’IVG, requiert encore plus notre vigilance.
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