“Ce sont des criminels. Ce sont des terroristes.” L’eurodéputée espagnole de gauche Irene Montero accuse Israël d’avoir utilisé du phosphore blanc lors des frappes qui ont visé le centre du Comité sanitaire islamique de Beyrouth dans la nuit du 2 au 3 octobre.
Ces bombardements dans le quartier de Bachoura ont tué neuf personnes, dont sept secouristes, indique le ministère de la Santé du Liban. Les habitants du secteur ont signalé une odeur de soufre après l’attaque, tandis que l’agence de presse nationale libanaise NNA a également accusé Israël d’avoir utilisé des bombes au phosphore.
De son côté, l’armée israélienne admet posséder “des obus fumigènes contenant du phosphore blanc” pour “pour créer des écrans de fumée”. Sollicitée par TF1info, elle affirme ne pas les utiliser dans des zones densément peuplées “à quelques exceptions près” et être en conformité avec le droit international.
Selon un rapport de Human Rights Watch publié en octobre 2023, Israël met en danger les civil·es avec cette substance chimique, constituant une violation de la Convention de Genève.
“Cela présente un risque élevé de brûlures atroces et de souffrances permanentes”, indiquait Lama Fakih, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW.
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