Des antifas en peau de lapin contre le café des libertés

Des antifas en peau de lapin

Nous étions nombreux ce jeudi 7 novembre devant le tribunal de Digne, manifestement contents de nous retrouver malgré ces circonstances pénibles car il s’agissait de soutenir Merlin, encore une fois confronté à l’appareil étatique. Cette manifestation de solidarité comme toujours très encadrée par la police, a rassemblé de nombreux Gilets Jaunes, des syndicalistes, des représentants de mouvements écologiques, Elzéard et Soulèvements de la Terre, des politiques de gauche y compris du PCF, et les amis tous activistes des uns et des autres.

Serait-ce les prémices d’une nouvelle résistance qui se rassemble plus largement dans les actions et la solidarité par delà les querelles, idéologiques, partisanes et sectaires qui nous ont conduits là où nous en sommes, avec un RN triomphant ?

Le « café des libertés » de Forcalquier fait bouger les lignes et c’est tant mieux.

Un énième procès sous influences

Merlin Longuet est juste un « non-conformiste » mais de la catégorie irrécupérable, celle qu’ils ne supportent pas. Impertinent, il se dresse avec nous et bien d’autres face à tous les désastres que leur société malade génère et aggrave encore. C’est ce désordre établi tel qu’il est, que l’appareil étatique police /justice sert scrupuleusement, aujourd’hui comme sous Vichy.

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » Rien n’a changé en quatre siècles depuis La Fontaine !

Il s’agissait cette fois-ci, de juger l’accusation d’un pauvre olibrius qui à la suite d’une rixe – qu’il est venu lui-même provoquer à une soirée du « café des libertés » – avait porté plainte contre Merlin et un autre camarade. Daniel Adam-Salamon, de « Droits et Liberté », qui a lu tout le dossier, nous a précisé : « Cette accusation ne peut être dissociée de celle de l’ex-compagne de Merlin, afin de détruire sa réputation de pacifiste, et le faire paraître violent.

Cette situation n’était pas possible sans l’aide-manipulatrice d’un gendarme qui a orienté au moins une enquête, hors flagrance, par des incitations téléphoniques et une intimidation directe lors d’une audition. Nous en avons les preuves. Il est vrai qu’ en 2021, Merlin avait été qualifié par le triste Castaner comme un ultra-gauchiste dangereux selon les termes cités entre «  » de La Provence.»

Cette malheureuse affaire a occupé péniblement 3 h le tribunal correctionnel, dans une salle comble, puisqu’il s’agissait de Merlin !

Dans ce climat de tensions sociales exacerbées par les injustices, les puissants  peuvent toujours ramasser dans leurs caniveaux de pauvres hères sans états d’âme pour se soumettre et servir leurs basses besognes : Des vendus, des faux-témoins et autres traîtres manipulés.

La déposition du plaignant  G* a été pathétique, la lecture de son casier judiciaire consternante. Le soupçon d’une affaire montée de toutes  pièces planait sur la salle devant l’indigence du témoignage de ce pauvre hère. Un multirécidiviste, condamné pour cruauté envers les animaux et emprisonné plusieurs années pour trafic de stupéfiant, avec ses témoins toxicos : Un bon terreau pour des procès captieux concoctés par ce gendarme, particulièrement vindicatif contre Merlin.

Le lustre du tribunal et l’obstination du président à vouloir afficher que seuls les faits de violences le préoccupait quand en réalité, il n’a regardé que ce qu’on lui a donné à voir.

Nous avons assisté au déroulé d’une nouvelle opération de basse police diligentée par le parti bourgeois et ses supplétifs pour casser le « représentant » du « café des libertés ». Et d’autres épisodes sont dans les cartons.

Un président du tribunal antifa

Seule anicroche, le président du tribunal a interrogé ingénument Merlin pour savoir s’il n’avait pas pensé à organiser un service d’ordre au café pour se protéger des  antifas, par exemple…Toujours, pour Daniel Adam-Salamon, « en se concentrant sur les faits de violences tout en ignorant les véritables motivations derrière l’accusation, le président fait preuve d’une mécompréhension du contexte. »

Une question du président totalement incongrue, mais qui montre que ce magistrat était peut-être bien informé puisqu’on apprenait la veille que « le café des libertés » figurait sur une cartographie du site « StreetPress » – habituellement mieux inspiré – comme organisation d’extrême droite dans la catégorie des « confus » (sic) https://cartofaf.streetpress.com/carte

Nous avons demandé à 2 reprises au site « StreetPress » de nous expliquer les ressorts de cette « Fake News » avant le procès de Merlin pour qu’elle ne soit pas exploitée contre nous, pas de réponse, malgré notre insistance pressante. Leur enquête indigente révèle qu’ils ont rencontré une femme avec un teeshirt du café, à un meeting de Philippot, des centaines ont été produits. En raison de ses succès dans la mobilisation anti-pass, des activistes de toute l’Europe sont passés nous voir. Si les gens de StreetPress avaient travaillé, ils auraient su que des tentatives d’entrisme de partisans de Philippot avaient été repoussées vertement.

Faudra-il aller en justice pour mettre un terme à cette farce diffamatoire ?

Le cercle des diffamateurs anonymes

Nous connaissons, bien sûr les auteurs de cette manipulation, tous les militants se connaissent dans le 04 : Un quarteron de soi-disant antifas en peau de lapin, qui n’ont jamais vu de fasciste que sur des images. Ils tiennent salon dans l’ombre, le visage masqué refusant tout débat malgré nos demandes et la publication d’un document public d’analyse de 6 pages qui a été lu plus de 10 000 fois, sans recevoir le moindre commentaire contradictoire.

https://lesgiletsjaunesdeforcalquier.fr/2023/04/le-poison-de-la-division-contre-le-cafe-des-libertes/

La suite

https://lesgiletsjaunesdeforcalquier.fr/2023/05/cafe-des-libertes-apres-le-poison-le-venin-de-la-divisiones-la-reponse/

Ils sont victimes d’un schéma de pensée identitaire et sectaire qui les a coupés de la réalité. Ils auraient fait merveille sous Pétain !

Grandeurs et malheurs historiques de la politique antifasciste

C’est le même groupuscule qui a perturbé le festival alternatif les « Foisonnantes » pour cause d’intervenants traités à la va-vite de « fachos ». Invités à s’exprimer, ces nouveaux idéologues ont refusé tout dialogue et négliger l’énergie contestataire qui s’y manifestait, alors qu’à une autre époque, elle aurait été captée par la gauche radicale. Mais nos puristes ne discutent pas, en bons religieux, ils excommunient.

Pire encore, leur intervention malveillante a empêché cet été les animatrices de la magnifique lutte contre la déforestation à Cruis, pour l’installation de panneaux photovoltaïque, de tenir un week-end de solidarité. Là, ils refusaient que Nicolas Casaux, un écologiste radical mais aussi critique du transactivisme, puisse seulement s’exprimer. Pour Daniel Adam-Salamon, également philosophe, ces dogmatiques relativistes pratiquent une passion policière, qui n’est que le propre des ratés, des envieux et des médiocres. Car, en toute circonstance, il convient de respecter le principe de contradiction, fondamental de toute pensée critique.

Ces atteintes manifestes à la liberté d’expression ne gênent pas nos fanatiques de la pureté doctrinaire pour manier l’anathème et construire une nouvelle liturgie, psalmodiant avec un tintinnabule dans les travées : antifa, homophobie, LGBQI+phobie ou rajoutant le T qui ne signifie pourtant pas une orientation sexuelle.

De plus, ces particularités de « styles de vie » (et donc de consommation et d’idéologisation) sont incapables de transformer la culture du libéralisme dominant, puisqu’elles ne conçoivent pas la sexualité en tant que structure profonde de l’histoire humaine, mais comme une simple forme de discrimination. Leur forme de pensée est
schizophrénique quand on écoute un député RN, ancien fondateur de la section LGBT du parti de centre droit UMP, dont il fut membre !

Une politique spécifiquement antifa toujours nuisible

Tout a été dit dans le texte très documenté « Après le poison, le venin de la division ». 10 000 vues, sans réponse. Nos jeunes « gauchistes » et le gauchisme est « la maladie infantile du communiste » disait Lénine, persévèrent dans une voie qui n’a conduit qu’à des désastres.

Une excellente analyse des échecs historiques de la lutte antifasciste peut être lue là : https://www.autonomiedeclasse.org/antifascisme/le-mouvement-antifa-aujourdhui/

Le parti communiste allemand (KPD) stalinisé en 1934 a sous estimé dramatiquement la menace nazi avec ce mot d’ordre  “Après Hitler, notre tour”. Lorsqu’ils se rendirent compte de leur erreur, il était trop tard. Trotsky, dénonçait cette politique sectaire du KPD « Si le fascisme arrive au pouvoir, il passera comme un tank effroyable, sur vos crânes et vos échines. Le salut se trouve uniquement dans une lutte sans merci. Seul le rapprochement dans la lutte avec les ouvriers sociaux-démocrates peut apporter la victoire».

Nos « Don Quichotte » de la lutte antifa ne veulent même pas nous parler puisque nous sommes déjà catalogués « fachos ». Ils projettent sans doute de se battre seuls contre le fascisme avec leurs petits poings.

Nos antifas d’aujourd’hui copient une stratégie sectaire qui a contribué en Allemagne à la plus grande défaite, de l’histoire du mouvement ouvrier international. Ils déclarent « siamo tutti antfascisti » en s’adressant à une poignée à 0,01 % de la population et en dénonçant même des alliés potentiels. Quoi qu’il en soit, combattre une extrême-droite en expansion, qui se construit principalement à travers les élections nécessite des stratégies très variées dans lesquelles la dénonciation verbale comme la confrontation physique minoritaire est loin d’être l’élément central.

La période qui impose des convergences, et par tous les moyens la construction d’un front uni.

L’élection d’un Donal Trump à la tête de la plus grande puissance économique du monde, dans un climat de guerres et de massacres de masse, est révélatrice de l’ampleur de la crise multifactorielle du capitalisme mondial. C’est le tocsin qu’il faut sonner face à cette menace de grande ampleur pour les peuples, incapables d’y faire face en raison de divisions historiques pourtant toujours plus insupportables.

Il faut d’urgence que ce que l’on nomme, « la gauche » commence à se regarder dans le miroir pour un bilan sans concession :

Quand l’extrême droite progresse chez les gens ordinaires, c’est d’abord sur elle-même que la gauche devrait s’interroger.

Le péché originel de la gauche dans son ensemble est de se nourrir de péroraisons idéologiques hors sol. Il y a urgence, particulièrement en ces jours-ci de revenir aux mouvements sociaux, à la solidarité, à l’unité  et s’éloigner des polémiques éthérées, sur des sujets périphériques. Les dominants sont experts pour susciter des divisions chez les dominés afin de maintenir leur domination ultra minoritaire. Certains font leur miel de ces guerres picrocholines avec le « wokisme » comme dernier avatar.

Il faut remettre l’église au centre du village : Revenir sur le terrain de la lutte de classes celle qui fait aimer le peuple quand il est en marche et apprendre en marchant avec lui, comme l’a montré le magnifique mouvement des gilets jaunes.

Le « café des libertés » ouvert à tous et à tous les vents, comme le mouvement des gilets jaunes – dont il n’a été qu’une prolongation- ; il a su fédérer comme lui, des personnes aux origines très diverses, dans un mouvement de masse, condition sine qua non pour faire trembler les puissants. Le café a été un point d’appui pour toutes les luttes et les actions de désobéissance civile sur Forcalquier et alentours. Une conférence sur le droit, la loi et la justice s’y est même tenue. Cette façon de s’organiser dans « le faire » tranche avec ceux qui sont dans la délégation et la représentation et peinent à aller au-delà des conciliabules. Avec tous ces ingrédients le « café des libertés » aura été sur Forcalquier, le mouvement social émancipateur le plus important depuis la libération.

Mais on peut continuer à lui chercher des poux. L’appareil d’état, les politiciens, les bureaucrates le combattent farouchement avec tous leurs affidés. Faut-il se résoudre à devoir se battre sur une deuxième ligne de front, celle des collabos, à l’insu de leur plein gré ?

Ce champ est nécessaire.

9 Comments

  1. Bonjour, je trouve que cet article mélange un peu tout et manque de clarté et d’objectivité. Qu’avez-vous contre le transactivisme exactement ? Et pensez-vous vraiment que Les Foisonnantes soient parfaitement au clair politiquement ? Il y a quand même des personnes qui interviennent dans cet événement qui ont des liens rapprochés (pour rester vague car ils sont plus que rapprochés) auprès d’organisations clairement d’extrême droite et très intolérantes sur le plan de la famille, de l’homosexualité et des genres (un papa et une maman sont l’unique voie de la famille) et d’autres qui tiennent des propos extrêmement douteux sur les Juifs (et je ne parle pas de Gaza mais des sages de Sion) par exemple et parmi tant d’autres. J’ai fait beaucoup de recherches sur ces personnes car je ne souhaitais pas avaler tout crus les articles critiques sur les Foisonnantes connaissant des personnes qui y assistent. Je voulais en être sûre et si je ne rejoins pas toutes les critiques, je ne peux que constater des dérives graves de certain·es des intervenantes. Si vous souhaitez l’unité des forces de résistance, ce que je souhaite également, ce n’est pas la peine de tirer à boulets rouges sur les allié·es politiques. Mélanger tous les « ennemis », G. (je ne sais pas qui c’est), les antifas, les militant·es contre les foisonnantes et en faire un gros sac à jeter n’est pas très productif non plus.

  2. Merci à Ludo pour son papier, merci aussi à Sandrine, que je ne crois pas connaître, pour son commentaire.
    En ces temps difficiles, l’absence de confusion serait extraordinaire, pour tout un chacune, j’en suis confus.
    Après m’être écharpé avec Merlin, au printemps tonitruant de son éveil politique sur Forcalquier, observateur néanmoins curieux de sa pratique, je l’ai ensuite soutenu tant sur le lieu de la briqueterie que sur celui du terrain, vague propriété, de la famille Augier.
    Merlin, par sa personnalité & la caisse (pas toujours) claire des très inflammables réseaux (a)sociaux a prolongé la présence physique du mouvement des Gilets Jaunes dans l’espace semi public sur Forcalquier.
    Mouvement des Gilets Jaunes, que par incompréhension autant que par effroi, le Président Macron , a réussi au bout de 20 week-ends sanglants à diaboliser avec la complicité des milliardaires de sa presse & à broyer physiquement avec la complicité du maire socialiste de Forcalquier, promu équarrisseur/éborgneur de la République au Ministère de l’Intérieur.
    Cette désinformation/stigmatisation des Gilets Jaunes a fonctionné, même avec mes copains & copines les plus éveillés politiquement. Pour eux le jaune des gilets a fini par sentir le souffre, sans plus de curiosité sincère que cela, fossé socio-culturel oblige. Complotisme disaient-ils en cœur, mes copains, du fin fond de leur bonne conscience de gauche immaculée.
    Mais ces mêmes amis politiquement perchés n’en sont toujours pas revenus, que sur le même schéma, Macron ait réussi à faire défiler le RN en soutien à Israël après avoir rhabillé la gauche la plus authentique des oripeaux infâmants de l’antisémitisme, par le matraquage médiatique de ses patrons de presse orale, écrite & télévisuelle, mais aussi des salons partisans où l’on cause si bien, le ventre plein & le portefeuille remplis de bonnes actions.
    Ludo, qu’un trotskiste (A mon sens, le seul trotskiste qui ait jamais existé se prénommait probablement Léon, né il y a un siècle 1/2 en Ukraine) aussi capé que toi explique, & sans rire, « qu’il faut remettre l’église au centre du village » me fait sourire tant la droite a récemment ripoliné depuis 15 ans ce poncif en élément de langage de tous les saints du Puy du Fou & de la Fraternité St Pie X.
    Ludo, je te remercie cependant vivement pour ton papier. Il tombe pilepoil pour le 6ème anniversaire du massacre des Gilets Jaunes. Je viens de t’envoyer le texte, saisi dans Interception, sur France Inter, ce dimanche 17 novembre entre 9 & 10 heures, envoyé à Macron, fin 2018, par une Maman. Superbe d’actualité, 6 ans plus tard.
    A l’heure où le clivage gauche/droite s’estompe face à une grille de lecture (simplifiée certes, mais plutôt pertinente) opposant 53% de locataires à 47% de propriétaires dans l’hexagone comme à Forcalquier (je crois qu’il n’y a, majorité & opposition confondues, qu’une élue locataire) , par le choix de ses deux implantations successives, sur Forcalquier, le Café des Libertés de Merlin a eu le nez creux.
    La briqueterie, débarrassée de la ZDAC, rachetée avec son terrain pour 1€ symbolique a été l’occasion – sur fond de Service d’Urgence manosquin à l’agonie – d’une superbe opération médico-immobilière menée, à son profit, par le 1er adjoint au maire de Dingoville, chargé du logement & de l’urbanisme. Le premier qui rit est déporté à Gaza.
    Le terrain Augier, situé sous les HLM avec ses 4 à 5 ha, après que la ZDAC en ait été chassée, devrait bientôt faire l’objet d’une fantastique nouvelle opération immobilière au bénéfice de la SCI qui siège à l’Hôtel de Ville depuis maintenant 4 ans sous la conduite du sportif des JO d’hiver 2030, David Géhant.
    La misère galope de plus en plus vite à Forcalquier. Le ruissellement se fait attendre, même si seule la Société des Eaux de Marseille & Véolia l’espèrent encore. On n’est pas pressé qu’il nous arrive en trombe, comme à Valencia. Il y a de plus en plus de SUV pour des places de stationnement trop petites, les gîtes & Airbnb prospèrent toujours plus pour le plus grand bénéfice des propriétaires. Au-dessus d’un café central & intermittent du spectacle , un mec dont le « Kéké » a fait la fortune comme cuistot pour gardes mobiles, a trouvé moyen de racheter les étages à la mairie pour y louer en Airbnb 3 apparts à 500 € chacun le ouiquende. Encore bravo ! Mais il n’y a plus de locations à l’année pour les travailleurs essentiels sur les 13 communes de la Communauté de communes de Forcalquier.
    L’insécurité est traquée par les publi-reporters de La Provence & de Haute Provence Info, en mettant en scène, le Préfet, le Colonel & la Capitaine de Gendarmerie, des gendarmes & des policiers municipaux surarmés, suréquipés (La nuit l’appel aboutit au PC de Digne qui réveille les gendarmes de Dingoville, tandis que roupille la police municipale, ivre de « prunes » & débarrassée de ses harnais & sous-ventrières ). Tous aux ordre de David, Mon Shérif, qui vient d’augmenter le parc de la mobilité policière & celui des caméras de surveillance.
    Les hordes d’écoterroristes, après avoir été défaites, en rase montagne de Lure par le Préfet « Chat Perché », le Procureur « Avon pas de chance » quelques brigades de Gendarmerie & le SPIG, seraient elles sur le point de mettre Forcalquier à feu & à sang ? La France d’ici-bas a peur.
    Par une politique tape à l’œil sécuritaire à destination des vieux électeurs, à 2 ans1/2 des prochaines municipales, commence ainsi la saison des labours pour le compte du RN (Je prends les paris sur les valses d’étiquette pour l’actuel maire qui devraient se ponctuer d’une allégeance sans plus aucun complexe, légèrement à droite du RN).
    Rappelons quand même que l’insécurité est d’abord enfant de la misère, des privations & de la faim. Du manque d’éducation aussi & du sous-emploi, du manque de sens de bien des métiers contemporains qui se rapprochent si souvent de l’extorsion de fonds ou de leur trop faibles rémunérations par exploitation.
    Elle nait aussi du nombre de vielles & vieux, et pas seulement, morts depuis 4 ans à cause des fermetures des services d’urgences. Personne, dans le 04 comme dans toutes les préfectures de France ne veut communiquer sur cette insécurité majeure.
    Pas plus d’ailleurs que sur l’hécatombe des suicides paysans (15.000 en 20 ans dont 25% de femmes) sans que rien de courageux n’ait été entrepris pour sortir l’eau & la nourriture d’une économie de « marchés » par définition spéculatifs & criminels. Nos paysans après avoir tué, sans le savoir, bien des paysans de pays pauvres, deviennent pauvres à leur tour. Riches seulement des dettes de leurs tracteurs rutilants.
    Mais aussi de la drogue dure & frelatée – je ne parle pas du chichon – qui circule ici de plus en plus massivement au vu & au su de tous, y compris des « spécialistes » de la Mairie & de la Gendarmerie. Quand des gendarmes ou des élus font mine devant moi n’en rien savoir je n’ai aucun mal à leur faire admettre que c’est de la langue de bois & du foutage de gueule. Combien de nos élus & responsables, à commencer dans les palais les plus prestigieux de la République marchent jour & nuit, comme nombre d’artiste, à la coke. Sans laquelle ils ne pourraient tenir un rythme de malades.
    Tu vois, Ludo, tu vois Sandrine, je suis confus de ma réponse. Il y a de quoi, quand je comprends qu’à l’hôpital, comme partout, on ne pratique plus que la T2A (Tarification A l’Acte, mise sur pied par l’immense Jean Castex qui fut 1er Ministre). Même le Préfet est partiellement payé à l’acte par une sorte d’intéressement au chiffre d’affaire des multinationales. Cette partie de sa rémunération, en fonction ders objectifs atteints & que décrit la lettre de mission que lui transmets le 1er Ministre peut aller de 5000 à 25.000 €.
    C’est cette lettre de mission qui explique les comparaisons délirantes faites par le Préfet « Chat Perché » entre le 750 ha de panneaux solaires indispensables à la survie des habitants des côteaux de Lure & un appartement de 100 m2 au regard du quel, par comparaison, les centrales voltaïques n’occuperaient dans leur totalité qu’un petit carré de 8 cm sur 8 cm. Il n’y a qu’un abruti biberonné aux éléments de langage de Mc Kynsey & consort qui peut sortir une telle ânerie.
    Puis-je conseiller au Préfet « Chat Perché » de reproduire au sol de son appartement de fonction de Digne-Les-Bains, le relief du département des Alpes de Haute Provence ? Et aux « publijournalistes » de La Provence & de HPI de venir l’assister dans ces montagnards travaux ? En fin de travaux, passant l’aspirateur, ils comprendront peut-être, de conserve, qu’ils jouent « petits-bras » & que les sociétés qui avec leur complicité, chassent sur notre Montagne de Lure les subventions environnementales, Boralex & Eiffage entre autre, sont autrement équipés tous terrains pour aspirer le pognon public.
    Sandrine, chaque fois que possible, je refuse de déléguer à des tiers l’idée que je puis me faire des projets, des réalisations des uns & des autres. Il en est pour moi de l’histoire des Centrales Voltaïques comme des Gilets Jaunes ou « des foisonnantes ». A chaque fois cela nécessite une curiosité sincère, de la persévérance, le doute souvent & des convictions qui vont jusqu’à prendre des amendes & accepter la prison, si seule elle permet de rester droit. * A chaque fois, l’organisation d’une table ronde où l’histoire de tous les points de vues & les chemins qu’ils suggèrent puissent s’exprimer – sans exclusive aucune, du moins tant qu’un point de vue ne prend pas irrémédiablement l’ascendant sur tous les autres – semble plus que souhaitable.
    Oui il va nous falloir réapprendre à vivre ensemble plutôt que côte à côte, ensevelis sous les certitudes & les cartons d’emballage. Bon courage à toutes, tous, camarades.

    Henry David Thoreau, à qui on doit Walden, fut probablement le premier militant écologiste de l’Occident. Dans les USA du XIX ème siècle, celui de l’esclavagisme colonial en plein essor, ayant payé les impôts qu’il devait, mais après en avoir soustrait les montants liés à l’esclavage, il fut jeté en prison.
    A un ami qui s’étonnait d’avoir à lui rendre visite derrière les barreaux il répondit « Et toi, pourquoi tu n’y es pas ? »
    On lui doit, en 1849, le traité « de la désobéissance civile ». Pour ses éventuels lecteurs d’aujourd’hui, il appela les fonctionnaires à refuser d’appliquer ou de faire appliquer les lois esclavagistes. Toute ressemblance avec des obéissances plus récentes, pas du temps de Vichy mais contemporaines, ne sont pas fortuites.

    A titre personnel & sans en tirer autre chose que la peine de n’avoir pu faire autrement,
    J’ai été condamné pour avoir contribué activement à saccager la possible réélection du Kéké en 2O22.
    Sur la montagne de Lure, comme piéton, j’ai été condamné avec sursis à 4500 € d’amende, 2 ans de prison & 3 ans de suspension du permis de conduire. Je suis en attente d’un jugement pour avoir moqué & fait rire beaucoup de l’octogénaire « shérif » de Cruis.
    Avec un pervers narcissique ayant subi adolescent un détournement de mineur, les corps intermédiaires ont été déchirés au profit du gouvernement d’un couple & de ses affidés successifs. Nous ne sommes donc plus tout à fait en République, les missions de paix civile des forces de l’ordre sont dévoyées, au bénéfice des sociétés qui nous asphyxient, nous inondent, nous ruinent & nous affames, des Gilets Jaunes de 2018 aux paysans de 2024 tous ruraux, alors que s’amoncellent les nuages sur une Europe aux ressources minières profondes taries & superficielles agricoles en grand danger.

  3. Vous perdez tellement en humanité à défendre les hommes violents par tous les moyens.. mais c’est un tableau banal qu’on voit un peu partout aujourd’hui, celui d’une génération politique sois-disant de gauche mais surtout qui prouve encore une fois son déclin par son incapacité à se passer de leader charismatique, de hiérarchie et de privilèges, et qui professe à tout va son mépris vis-à-vis des personnes subissant les oppressions systémique de cette société. Vivement un demain construit avec toutes les personnes qui font les luttes intersectionnelles. Nous n’avons pas besoin de vous, nous ne remettrons pas nos principes en cause. Le temps où les hommes blanc cis hétérosexuels parlaient (agressaient, frappaient, violaient, droguaient et tuaient) et où tout le monde les écoutait est révolu. Rien d’étonnant qu’on commence à le sentir à gauche en premier, c’est même bon signe.

  4. vous me faites bien rire toustes à vous diviser sur celui celle qui aura l’intention la plus pure, au lieu de trouver les points de convergence.
    l’humanisme c’est aussi avoir le courage de regarder la violence en soi, parce que les mots sont tout aussi violent; plus haut dans chaque commentaire, tellement facile de juger les autres sans regarder son nombril. souhaitons vivement le déclin de cette civilisation fracturée, qui ne connait pas la paix, et encore moins l’amour. Pour celleux qui sont sensés représentés un mouvement de libération basée sur des valeurs d’amour, de partage, d’inclusion… on est loin du compte. Société immmature, qui n’a pas le courage d’aller vers l’autre, ne serait ce que pour simplement le connaitre dans toute son humanité ! vous me faites bien rire, quand vous nous avez méprisé devant la sous préfecture, sans nous connaitre, sans avoir une seule fois dégnié nous parler ! avec la méchanceté dans vos regards ! nous faisant vivre alors le même rejet dont vous dites être victimes ! pathétique, il est temps de grandir !

  5. la chance de ne pas connaitre G ! on apprend par la divulgation de son casier judiciaire qu’il a été condamné en Suisse pour maltraitance envers les animaux et multiples vols et trafic de drogue. Je sais qu’il a volé 50 boules à une soeur de luttes lorsqu’il squattait au 15 ! mais c’est Merlin le mechant ? quelle blague !

  6. Bon-jour Ludo, bjr à ts.

    …je viens de te lire, avec intérêt.
    (Des antifas en peau de lapin)

    Me vient à la pensée que, la lutte des classes, des riches contre les pauvres, la droite contre la gauche et leurs extrèmes, des injectés ou pas(..), et toutes ces références… nous ré-attachent au monde d’avant. Hop, on remet un tour… grrr!

    Au monde d »avant.

    Avant le coup de l’alibi19…
    et jusqu’à aujourd’hui.

    Maintenant, fin 2024, c’est « Mondialiste ou Souverain ».

    Et c’est juste maintenant.

    Dépassons les querelles d’avant.
    Stoppons les luttes partisanes.
    Retrouvons nous sans étiquettes, avec nos forces et nos différences. C’est du binaire:

    Mondialiste ou SOUVERAIN.

    C’est le choix qui « s’offre à nous », je crois.
    Et c’est maintenant.

    Textes, actions, slogans et messages doivent orienter le débat sur ce choix.
    Le choix des mots importe sur ce qui est.

    Et c’est l’occasion parfaite pour changer, changer de paradygme, d’habitudes, de ceoyances, de façon de se nourrir -ou se pourrir!?- le cerveau…

    …alors..? Esclave toujours…?
    ou…
    Re-découvrir ceux que nous sommes réèllememt… -&notamment des Êtres d’Amour!-

    Renversons la table, faisons place nette, et nettoyons nous aussi le « Marais Français ».

    Frexit, viiiiiiite.

    Et… Vive la Vie, assurément 💖

  7. je ne sais qui est Romain Millet, mais j’aimerai avoir avec lui un échange les yeux dans les yeux & de vive voix. Toutes & tous nous sommes, encore essentiellement, le fruit d’une partie de jambes en l’air, puis aux confluences de la géographie & des histoires dans un environnement fragile. L’héritage, qu’il soit génétique & plus encore matériel & pire encore en droits d’auteurs (actions de manière générale) constitue notre seule réelle différence avec le reste du vivant. Et le danger majeur au regard de la survie de notre espèce.
    Nombreux sont celles & ceux qui omettent de s’interroger sur les conditions qui ont fait leurs situations sociales. D’autant plus facilement que leur généalogie ne leur a pas permis de connaître jamais ni le manque, ni le froid, ni la faim, ni avant un âge avancé les souffrances d’un corps défaillant.

    J’en reste, dans toute rencontre, aux 3 questions que pose le touareg dans le désert : d’où viens-tu, où vas-tu & qui es tu ?

    Je loge en meublé à Niozelles à 5 Km de Forcalquier.
    Le parcours d’un Guillaume que je ne connaissais pas et qui s’en est pris à Merlin est effroyable. Il était le plus seul de tous à l’audience, je n’ai pas réussi à lui parler à la sortie, il avait disparu. Ce garçon a subi toutes les manipulations possibles & imaginables de personnes poursuivant d’inavouables objectifs, vengeances ou détournement de procédures. L’instruction n’en est pas sortie indemne. Les réseaux a-sociaux restent tout à l’égo abominable en caisse de résonnance de toutes les saloperies.

    Mon mail, pour contact éventuel : jean4mau@proton.me

  8. Chère Isabelle, il y a des points de convergence, mais il existe aussi de très sérieux points de divergence (citons rapidement, pour les Foisonnantes, le plus que douteux Étienne Chouard) il y a des limites qu’on ne peut pas dépasser même si, il faut bien l’avouer, la divergence des luttes les installe aujourd’hui et pour longtemps sans doute, dans l’impuissance. Mais on se fout de la révolution si, une fois de plus, elle devait se faire en se bouchant le nez (au lieu de se faire en dansant). Merci à Sandrine pour sa lucidité et sa sobriété. Romain, « un demain construit avec toutes les personnes qui font les luttes intersectionnelles » sent un peu l’entre-soi ou la langue de bois, mais oui, construisons un demain anticolonial, antipatriarcal et anticapitaliste et espérons, espérons, qu’il y aura d’autres que des robots et des clônes pour le vivre. On peut, on doit rêver ! (Jean-Maurice ? Illisible !)

  9. Salut Romain,
    Je ne crois pas te connaître ni l’inverse.
    Je lis tes belles théories sur ta vision d’un monde tel que tu l’imagines.
    La réalité c’est que sur le terrain, pendant 3 ans de mobilisation non stop à venir en aide aux plus précaires, on ne t’a pas vu.
    Ni aller chercher de la nourriture pour les nourrir, ni pour retaper des bâtiments afin de les reloger, ni pour distribuer des habits avant l’hiver, mais ça doit bien être pour cela que tu vois une vérité, là où ceux présents aux procès et dans le quotidien du collectif peuvent constater les manipulations médiatiques et juridiques pour me faire tomber.
    Nos actions dérangent clairement un état qui avoue sa faiblesse en combattant un mouvement social solidaire, quand tes paroles s’envolent, ne contentant que les instatisfaits de leurs propres inactions.
    Je me fais toujours mon avis par le débat, mais brandir un hermétisme au nom d’une bien-pensance n’a jamais fait avancer quoi que ce soit, c’est même la base d’une secte. En ça j’ai beau de mal à parler avec des politiciens, ils parlent sans connaître le terrain, ils font de jolies phrases pour séduire, mais vides d’actes.
    J’ajouterai que violent je ne le suis pas, mais tu ne peux le savoir puisqu’encore une fois on ne se connait pas, et je ne sais pas si un jour tu auras l’occasion d’être la cible de corrompus, prêt à détruire par tous les moyens, mais ce jour là tu penseras à moi.
    En attendant je reste disponible si tu souhaites échanger sur les réelles dérives du transhumanisme, puisque tu as rapidement abordé ce sujet capital.
    Belle journée, et peut être à bientôt sur une maraude.

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