En direct, guerre à Gaza : le Croissant-Rouge dit avoir retrouvé 15 secouristes tués après des tirs israéliens sur des ambulances
« Dévastée par l’assassinat de ses secouristes à Rafah », l’organisation affirme que ces derniers « ont été pris pour cible par l’occupation israélienne alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire ».
« Le nombre de corps récupérés s’élève à 15 à ce jour, dont huit ambulanciers des équipes du Croissant-Rouge palestinien, six membres de la défense civile et un employé de l’agence des Nations unies », a déclaré l’organisation médicale dans un communiqué, sans préciser à quelle agence de l’ONU elle fait référence.
Un précédent bilan faisait état de 14 morts. Elle fait référence à des équipes dont le Croissant-Rouge et la défense civile s’étaient dit sans nouvelles après que des soldats israéliens eurent tiré sur des ambulances, le 23 mars.
« Le Croissant-Rouge palestinien est dévasté par l’assassinat de huit de ses secouristes à Rafah », affirme l’organisation dans un communiqué. « Ils ont été pris pour cible par l’occupation israélienne alors qu’ils accomplissaient leur devoir humanitaire », ajoute le communiqué, précisant qu’un de leurs secouristes était encore porté disparu.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est « outrée » par ces morts, selon un communiqué.
Emmanuel Macron appelle Benyamin Nétanyahou à « mettre fin aux frappes sur Gaza et à revenir au cessez-le-feu »
« J’ai appelé le premier ministre israélien à mettre fin aux frappes sur Gaza et à revenir au cessez-le-feu, que le Hamas doit accepter. J’ai souligné que l’aide humanitaire doit reprendre immédiatement », écrit le président français sur le réseau social X, faisant référence à un entretien téléphonique que les deux hommes ont eu dimanche.
Emmanuel Macron a également « appelé Israël au strict respect du cessez-le-feu » au Liban, alors qu’Israël a bombardé, vendredi, la banlieue sud de Beyrouth pour la première fois, après quatre mois de trêve.
Le Croissant-Rouge dit avoir retrouvé 14 secouristes tués, après des tirs israéliens sur des ambulances
« Le nombre de corps récupérés s’élève à 14 à ce jour, dont huit ambulanciers des équipes du Croissant-Rouge palestinien, cinq membres de la défense civile et un employé de l’agence des Nations unies », a communiqué l’organisation médicale.
Elle fait référence à des équipes dont le Croissant-Rouge et la défense civile s’étaient dit sans nouvelles depuis que des soldats israéliens eurent tiré sur des ambulances, le 23 mars. Les faits se sont produits dans le quartier de Tal Al-Sultan, dans l’ouest de Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Egypte.
« Les forces d’occupation ont commis un massacre brutal et délibéré contre des équipes de la Défense civile et du Croissant-Rouge dans la ville de Rafah », a déclaré Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas dans un communiqué dénonçant « un crime de guerre ».
Le premier ministre israélien affirme que les dirigeants du Hamas « seront autorisés à partir » s’ils déposent les armes
Après que le Hamas a affirmé samedi avoir « approuvé » une proposition de cessez-le-feu des médiateurs égyptiens et qataris, le premier ministre israélien a promis dimanche, au cours d’une réunion du cabinet de sécurité, que les dirigeants du mouvement palestinien « seront autorisés à partir » s’ils déposent les armes. Il a ajouté, selon l’Agence France-Presse (AFP), que la pression militaire sur le Hamas « fonctionn[ait] ».
« En ce qui concerne le Hamas [dans la bande de] Gaza, la pression militaire fonctionne (…). Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître » dans le cadre des négociations, a plus précisemment déclaré M. Nétanyahou au début d’une réunion de son cabinet. « Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront [alors] autorisés à partir », a-t-il ajouté.
Samedi, un haut responsable du Hamas avait pourtant averti, selon l’AFP, que les armes du groupe constituaient une « ligne rouge ». Le bureau de M. Nétanyahou avait seulement déclaré que l’Etat hébreu avait « transmis aux médiateurs une contre-proposition en totale coordination avec les Etats-Unis ».
Benyamin Nétanyahou se rendra en Hongrie le 2 avril, malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale à son encontre
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé son bureau dimanche, malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité dans la bande de Gaza.
Au cours de sa visite, M. Nétanyahou devrait s’entretenir avec le premier ministre hongrois, Viktor Orban, et d’autres hauts responsables hongrois, avant de retourner en Israël, le 6 avril.
M. Orban avait adressé une invitation à M. Nétanyahou, et avait fermement condamné la décision de la CPI, la qualifiant de « honteuse ». La CPI a émis des mandats d’arrêt contre M. Nétanyahou et l’ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre présumés dans le cadre de la guerre d’Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza.
La Hongrie a signé le statut de Rome, le traité international qui a créé la CPI, en 1999, et l’a ratifié deux ans plus tard, pendant le premier mandat de M. Orban. Mais Budapest n’a jamais promulgué la convention associée au statut de Rome, pour des raisons de conformité avec sa Constitution, et affirme donc qu’elle n’est pas tenue de se conformer aux décisions de la CPI.
Poster un Commentaire