L’Ukraine semble se retirer de la région russe de Koursk sous la pression de Washington

Selon des observateurs, les forces ukrainiennes renoncent presque sans combattre à leur emprise dans cette région frontalière, conquise il y a sept mois. Moscou crie victoire et envisage de créer une zone tampon côté ukrainien.

Par

Article réservé aux abonnés

Le retrait ukrainien de la région russe de Koursk était-il une condition préalable à la négociation, supervisée par les Etats-Unis, d’un cessez-le-feu avec la Russie ? Le mercredi 12 mars au petit matin, des militaires russes ont planté leur drapeau au sommet d’un château d’eau situé en plein centre de la ville de Soudja, devenue la principale place forte des forces armées ukrainiennes (FAU). Comptant 5 000 habitants avant l’incursion ukrainienne, Soudja est la seule agglomération russe importante conquise par Kiev depuis le 6 août 2024 et n’est située qu’à 10 kilomètres de la frontière ukrainienne.

Depuis quelques jours, les FAU se retiraient peu à peu de la poche de la région de Koursk dont elles avaient pris le contrôle, il y a sept mois. Déjà sous la pression d’un dispositif militaire russe six fois supérieur numériquement, elles se sont trouvées fortement pénalisées par la décision américaine, le 5 mars, de ne plus leur fournir de renseignements militaires. L’absence d’images montrant des groupes de prisonniers ou de captures significatives d’armes ukrainiennes abandonnées suggère que les combats n’ont pas été d’une grande intensité. Au cours des trois années de guerre, les forces ukrainiennes ont quasi toujours opposé une résistance acharnée en posture défensive, ce qui n’a manifestement pas été le cas dans la région de Koursk, au cours de la semaine passée.

Il vous reste 75.01% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Ce champ est nécessaire.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*