
Volodymyr Zelensky forcé à démissionner par les États-Unis ? Ces proches de Donald Trump mettent la pression
Deux éminents républicains américains se demandent publiquement si la paix peut être obtenue avec ce président ukrainien.
UKRAINE – Juste avant le clash dans le Bureau ovale, Donald Trump avait affirmé qu’il lui sera difficile de négocier avec un président ukrainien qui déteste autant Vladimir Poutine. Deux jours plus tard, alors qu’une quinzaine de dirigeants internationaux sont réunis à Londres pour soutenir l’Ukraine, les États-Unis font monter encore un peu plus la pression sur Volodymyr Zelensky.
C’est le conseiller à la sécurité nationale du président américain qui s’en est chargé, avec des propos qui, une fois de plus, ont dû faire plaisir à Moscou. « Nous avons besoin d’un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre. S’il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu’on a un vrai problème », a lancé Mike Waltz sur CNN.
Le président républicain de la Chambre des représentants Mike Johnson a renchéri, disant dimanche que « quelque chose doit changer ». « Soit il (le président Zelensky) revient à la raison et revient à la table des négociations avec gratitude, soit quelqu’un d’autre doit diriger le pays pour le faire », a-t-il affirmé sur la chaîne NBC.
« Zelensky doit changer ou partir »
Vendredi, immédiatement après l’altercation à la Maison Blanche, l’influent sénateur républicain Lindsey Graham, avait déclaré : « Zelensky doit soit changer profondément d’attitude ou partir ».
Parlant d’une « énorme occasion manquée », Mike Waltz s’est dit « stupéfait » par l’altercation de vendredi et le comportement de Volodymyr Zelensky, disant qu’il en ressortait des doutes sur la volonté du dirigeant ukrainien « de jamais être en mesure de négocier avec Poutine » ou « de mettre fin à cette guerre ».
Il a encore réfuté toute notion d’une « embuscade » contre le président ukrainien et réitéré le fait que pour mettre fin à la guerre, il faudra des « concessions territoriales » de l’Ukraine. Il faudra aussi, a-t-il dit, des « garanties de sécurité menées par l’Europe ». Les dirigeants européens réunis à Londres, Emmanuel Macron et Keir Starmer en tête, aimeraient que les États-Unis ajoutent leurs propres garanties.
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