Julien Odoul perd ses nerfs en direct, après sa condamnation pour détournement de fonds publics

Le député du Rassemblement national s’est emporté sur le plateau de LCI face à l’avocat Patrick Klugman.

 

Capture d’écran LCI
Julien Odoul, ici sur LCI, le 31 mars 2025.

POLITIQUE – Outre Marine Le Pen, condamnée lundi à une peine immédiate de cinq ans d’inéligibilité, 23 autres personnes et le parti ont été condamnés dans le dossier des assistants parlementaires européens du Rassemblement national. Parmi elles, se trouve l’une des figures connues du RN, le député de l’Yonne Julien Odoul. Celui-ci a été condamné pour détournement de fonds publics à 8 mois de prison avec sursis et 1 an d’inéligibilité sans exécution provisoire. Il a fait appel, si bien qu’il ne perd ni son mandat de conseiller régional, ni son mandat de député.

« Vous, fermez-la », a-t-il soudainement intimé à l’avocat. Visiblement excédé, il a répété cela à plusieurs reprises. « Vous êtes d’une hostilité insupportable »« vous n’êtes personne »« vous êtes insupportable depuis des mois et des mois », a-t-il enchaîné au milieu d’un chaos qui s’est rapidement installé en plateau.

Joute verbale

« C’est ça votre réponse ? »« mais vous êtes qui monsieur ? »« vous vous prenez pour qui monsieur ? », « on ne dit pas ce qu’on veut, on respecte l’autre et on respecte la loi », s’est défendu de son côté Patrick Klugman pendant cette joute verbale, lui qui en a publié un extrait sur son compte X ce mardi 1er avril (à voir ci-dessous).

« M. Odoul⁩ s’est comporté comme un malfrat sur ⁦LCI à mon encontre. Incivilité, brutalité, irrespect, ce monsieur est député, et malgré sa condamnation (dont il a relevé appel) aspire à incarner l’ordre et le respect ? », a écrit l’avocat dans un message accompagnant la vidéo.

Invité ce mardi matin sur Sud Radio, Julien Odoul a par ailleurs annoncé qui si les élus du RN étaient condamnés en appel, ils ne démissionneront pas. « La cour suprême et le juge suprême, en démocratie particulièrement, c’est le peuple », a-t-il martelé face à Jean-Jacques Bourdin.

« La justice aujourd’hui fait de la politique dans la décision qui a été rendue. La justice cherche à faire de la politique quand elle veut empêcher Marine Le Pen d’être la prochaine présidente de la République, et d’ailleurs elle l’affirme et elle l’assume : le trouble à l’ordre public pour elle, ce serait que Marine Le Pen puisse être élue présidente de la République en 2027 », a encore affirmé l’élu.

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