La police tue !

Révélation Médiapart
Mardi 8 avril, 3h du matin – Paris XIe.
Un homme de 35 ans, pieds nus, visiblement en détresse mentale, erre dans la rue.Une équipe du Samu social tente de l’aider.
Il semble confus, parle seul, met sa vie en danger en se jetant sur la route.
Le Samu social appelle la police. Deux fois.
Après 20 minutes sans réponse, ils interpellent une patrouille à un feu rouge.
Réaction d’un policier, selon un témoin :
« Ça tombe bien, ce soir, moi aussi je suis agressif.
Ce qui suit est un tabassage en règle.
L’homme est étranglé, tasé au moins trois fois, y compris alors qu’il est déjà au sol, menotté et entravé.
Les policiers le frappent aussi au visage et aux côtes. Il portait un bracelet d’hôpital.
Il est transporté en réanimation. Il meurt le lendemain.
Une information judiciaire est ouverte.
L’IGPN est saisie. Les policiers, eux, ne sont pas suspendus.
Un homme malade, en crise, a été traité comme une menace.
Ce qui aurait dû être une prise en charge médicale s’est transformé en violence policière mortelle.
Encore une fois, ce meurtre sera couvert par la hiérarchie.
Encore une fois, on nous expliquera que nous n’avons pas tout le contexte. Que cet homme était une menace.
Encore une fois, nous acceptons de voir la police tuer.
Peut être une image de texte qui dit ’Ce qui suit est un tabassage en règle. L'homme est étranglé, tasé au moins trois fois, y compris alors qu'il est déjà au sol, menotté et entravé. Les policiers le frappent aussi au visage et aux côtes. Il portait un bracelet d'hôpital. Il est transporté en réanimation. Il meurt le lendemain. Une information judiciaire est ouverte. L'IGPN est saisie. • Les policiers, eux, ne sont pas suspendus.’
Peut être une image de texte qui dit ’Ce qui suit est un tabassage en règle. L'homme est étranglé, tasé au moins trois fois, y compris alors qu'il est déjà au sol, menotté et entravé. Les policiers le frappent aussi au visage et aux côtes. Il portait un bracelet d'hôpital. Il est transporté en réanimation. Il meurt le lendemain. Une information judiciaire est ouverte. L'IGPN est saisie. • Les policiers, eux, ne sont pas suspendus.’
Peut être une image de texte qui dit ’Un homme malade, en crise, a été traité comme une menace. Ce qui aurait dû être une prise en charge médicale s'est transformé en violence policière mortelle. Encore une fois, ce meurtre sera couvert par la hiérarchie. → Encore une fois, On nous expliquera que nous n'avons pas tout le contexte. Que cet homme était une menace. Encore une fois, nous acceptons de voir la police tuer’
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