
Alors que les étudiants révolutionnaires serbes ont entamé leur seconde tournée européenne pour entraîner les peuples d’Europe, de Russie et même d’Amérique à combattre le fascisme, à se libérer de leurs oppresseurs nationaux et des frontières qui les entravent en commençant par une ville croate, Osijek où ils ont été reçus triomphalement malgré les haines nationales passées, le mouvement des étudiants a organisé une manifestation nationale aujourd’hui à Subotica, ville à la frontière hongroise, une sorte de Calais continental, où des migrants du monde s’entassent dans des conditions lamentables pour tenter de passer dans l’UE en même temps que la ville est déjà divisée en une bonne dizaine de communautés nationales, serbes, hongrois, roumains, croates…avec y compris de nombreux déserteurs de l’armée russe venus se réfugier là. De là, de nombreuses tensions. Mais le miracle de la révolution et de la volonté des étudiants, c’est qu’ils ont réussi à unir toutes ces communautés dans le même espoir d’un monde meilleur à construire ensemble, et ont su réduire les tensions qui existaient jusque là en associant tout le monde dans le même combat pour un monde libéré des frontières et des oppressions. Les étudiants avaient déjà organisé il y a quelques jours une autre manifestation nationale à Novi Pazar, ville de la minorité musulmane en Serbie, victime jusque là de toutes les discriminations pour, là aussi, casser avec le combat commun pour la révolution, les haines et divisons religieuses, sur lesquelles prospèrent toutes les oppressions.
On comprend pourquoi, les médias français ne disent rien de ce qui se passe en Serbie, pour que le respect des frontières et le nationalisme, le défaitisme et le pessimisme de bien des français qui les accompagne et permet aux milliardaires de régner, ne soit pas levé par l’exemple serbe.
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