Boutiques saccagées, murs tagués… Paris méconnaissable suite aux violences (images)
Les Champs-Élysées ont été martyrisés par les casseurs pendant l’acte 18 des Gilets jaunes, marqué par une flambée de violences. La célèbre avenue parisienne offre un paysage méconnaissable avec plusieurs bâtiments dégradés, des vitrines brisées et des boutiques de luxe saccagées.
Les Champs-Élysées ont gardé des stigmates de l’acte 18, particulièrement violent. D’importants dégâts ont été constatés sur la symbolique avenue parisienne, devenue théâtre de heurts et cible des casseurs.
Tout au long de la journée, des scènes de violences ont éclaté sur le haut des Champs-Elysées où plusieurs commerces et restaurants comme le célèbre Fouquet’s ont été incendiés, vandalisés ou pillés.
Emmanuel Macron a écourté son week-end au ski pour présider dans la soirée une cellule de crise au ministère de l’Intérieur.
Suite aux violences, le Gilet jaune Jérôme Rodrigues s’est interrogé sur l’antenne de CNews sur l’action du gouvernement et notamment sur celles du ministère de l’Intérieur face aux casseurs. «Que fait la police? Que fait Christophe Castaner pour pouvoir évier ces fauteur de troubles, pour pouvoir mettre la plus belle avenue du monde dans cet état-là?» s’est-il demandé.
Au total, 32.300 personnes se sont mobilisées dans toute la France, dont 10.000 à Paris, selon l’Intérieur, mais 230.766 selon le décompte des Gilets jaunes posté sur Facebook. Dans la soirée, le bilan des interpellations est monté à 237 personnes dont 144 se trouvaient en garde à vue à 21h00.
Gilets jaunes: avec 1.000 CRS «on a laissé les débordements se faire», selon l’UNSA Police
Le secrétaire national CRS à l’UNSA Police a déploré sur franceinfo que des fonctionnaires de police n’avaient «absolument» pas été engagés sur le dispositif en marge de la manifestation des Gilets jaunes ce samedi à Paris, laquelle a été émaillée de violences et de pillages.
Dans un entretien donné sur franceinfo, le secrétaire national CRS à l’UNSA Police, David Michaux, a vivement critiqué la gestion des forces de l’ordre et de la sécurité à Paris lors de la manifestation des Gilets jaunes ce samedi.
«On a 12 compagnies de CRS qui ont été cantonnées et cloisonnées pour sanctuariser l’Elysée et on a laissé les débordements se faire. […] C’est quand même énorme d’avoir environ 1.000 fonctionnaires de police spécialisés dans le maintien de l’ordre cantonnés, comme on a pu le connaître dans tous les événements qui ont précédé décembre», a-t-il fustigé.
«C’est flagrant, poursuit-il, à partir du moment où on n’anticipe pas un dispositif qui était annoncé à risques avec aucun contrôle en amont, avec des dispositifs qui auraient pu être maîtrisés».Selon lui, on «aurait dû procéder à un dispositif très particulier et non pas cantonner des gens qui sont spécialisés dans le maintien de l’ordre à des missions de garde statique. Je suis scandalisé de voir qu’on ne fait plus du tout travailler des gens formés pour procéder à des interpellations et qu’on leur donne ce type de travail à faire», a-t-il conclu.
Boutiques pillées sur les Champs-Élysées, jets de pavés sur les forces de l’ordre, immeuble incendié: pour son acte 18, la mobilisation des Gilets jaunes a été marquée par un regain de violences à Paris, obligeant le Président de la République à écourter son week-end au ski pour présider, dans la soirée, une cellule de crise au ministère de l’Intérieur.Au total, 32.300 personnes ont manifesté dans toute la France dont 10.000 à Paris, selon l’Intérieur. Dans la capitale, 237 personnes ont été interpellées et 144 d’entre elles placées en garde à vue.
Acte XVIII : Saccage et incendie du Fouquet’s sur les Champs Elysées. Paris/France – 16 Mars 2019
Ajoutée le 17 mars 2019
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