Le rond-point des « gilets jaunes » de Crolles, dans l’Isère, vient de tomber. Comment se projeter dans l’avenir, sans « camp de base » ? Touchés mais pas coulés, ces militants sortis de l’œuf il y a deux ans se demandent comment tenir face à la succession de crises que le pays traverse.
Crolles (Isère).– À la télévision, mardi soir, Emmanuel Macron donne sa feuille de route pour les deux mois à venir. Élodie Leclainche, vendeuse de savons sur les marchés, de l’autre côté de l’écran, rit nerveusement, se tord les mains et ne souhaite qu’une chose : pouvoir retravailler le plus vite possible.
Entre le premier et le second confinement, des mois sans un centime en caisse, la jeune femme de 30 ans dépend désormais de petits boulots et surtout du RSA, calvaire absolu pour cette « gilet jaune » qui a déjà connu dans le passé « la honte » du colis au Secours populaire.
Le président de la République, après avoir promis un assouplissement pour les commerçants, conclut son assez bref discours, ces adresses aux Français qu’il multiplie depuis le début de la crise sanitaire : « Mes chers compatriotes, j’ai bien conscience que… » « Non, je ne crois pas que tu aies conscience », le coupe Fabienne Potiris, devenue l’une des plus proches amies d’Élodie, à la faveur de ces deux années passées côte à côte sur un rond-point de la vallée du Grésivaudan, dans l’Isère. Emmanuel Macron peut bien dire ce qu’il veut, et sur n’importe quel ton. Ces deux femmes-là se sont trouvées et il les a politiquement perdues à jamais.
Le rond-point de Crolles est « tombé » le 10 novembre dernier, au tout petit matin. La mairie a envoyé en catimini ses agents évacuer les lieux, une semaine pile avant l’anniversaire des deux ans du mouvement. Irréductibles gilets jaunes de Crolles, qui manifesteront samedi 28 novembre pour retrouver leurs « 10 m2 », à l’entrée de la ville.Drôle de décor : les habituelles enseignes et supermarchés, des parkings à droite et à gauche, une zone commerciale classique à la française, surplombée par la « dent » qui surgit du majestueux massif de la Chartreuse, juste au-dessus. Les gilets jaunes de Crolles, venus en réalité de toute la vallée à ce carrefour, occupaient non pas le terre-plein central, mais l’une des pelouses adjacentes. De ces deux ans, il ne reste plus rien, sauf ces deux slogans tracés à la peinture sur le bitume : « Frigovid-19 » et « Action Crolles ».
Le deal avec la mairie a longtemps tenu : pas de construction en dur, pas de toit. Mais des palettes, des chaises, un brasero, une sono, des drapeaux et des banderoles… Un vrai petit campement où l’on a tout fêté : les Noëls, les premiers de l’an, les fêtes d’anniversaire, le 14 Juillet et même la Saint-Valentin.
Le rond-point a été occupé tous les jours, pendant un an, puis tous les week-ends, l’année suivante. Un « camp de base » pour aller « prendre le péage », tout proche, décider des actions, blocages, manifestations, à Grenoble, Valence, Paris. Le mercredi est immuablement jour d’assemblée générale, même si, ces derniers mois, la visioconférence a remplacé la cabane, en raison du confinement.
Le noyau dur rassemble encore une quarantaine de personnes et, en juin dernier, 120 délégués de la région ont répondu à l’appel de Crolles pour l’organisation d’une Assemblée des assemblées régionale, dans le champ privé de Laurent Vivier, l’un des piliers du groupe. « Fini, fini », disait-on à propos des gilets jaunes depuis Paris, même si, à chaque manifestation, ils étaient là, avec ou sans leur couleur, honnis même par une partie de la population.
La longévité, assez exceptionnelle, du rond-point de Crolles rend sa destruction particulièrement dure à avaler pour ses occupants. Raisons sanitaires et sécuritaires, a plaidé le maire, Philippe Lorimier (un socialiste, réélu de justesse en juin), qui affirme dans le Dauphiné libéré « avoir été au maximum de l’écoute ». « De toute façon, les gilets jaunes savaient qu’ils étaient dans une impasse », a-t-il poursuivi. L’opposition a répliqué par un communiqué soulignant « la richesse d’avoir un tel mouvement » sur la commune, et même le maire de Grenoble Éric Piolle s’est fendu d’un petit message de soutien pour le rond-point.
L’enjeu est majeur, beaucoup le pressentent. Nombre de groupes à travers la France se sont délités sans point fixe, surtout en zone périphérique ou rurale. « Sur un rond-point, t’as pas de porte à pousser, tu peux venir et ne rien dire, t’es pas obligé de raconter ta vie, explique Fabienne Potiris. C’est comme on veut, à la vitesse de chacun. Et on en a entendu des choses… » D’où les refus polis jusqu’ici de la mise à disposition d’une salle ou d’un lieu. « Monter une association et se réunir dans une petite salle, comme tout le monde, cela n’a pas d’intérêt, renchérit Jacques Garde. Nous sommes l’expression visible de la colère du peuple. On doit être dehors, en plein air, même sous la pluie et sous la grêle. »
Luc Gwiazdzinski et Bernard Floris, tous deux universitaires, ont signé l’an dernier un livre collectif avec les gilets jaunes de Crolles. Depuis Toulouse, où il vit depuis septembre, Luc Gwiazdzinski ne voit « aucun fétichisme » dans cet attachement viscéral à un carrefour, et revendique la valeur politique du rond-point. « On parle beaucoup de tiers-lieu, c’est dans l’air du temps… En voilà un, véritable, on devrait appeler l’État pour labelliser tout ça ! » Et de se moquer avec une pointe d’amertume de ces maires qui veulent tout, « de l’intercommunalité, de l’intergénérationnel, que les gens se rencontrent… ». « Vous aviez tout ça sur le rond-point, insiste le géographe. Mais patatras, ça fabrique aussi du savoir, un rond-point, de la contestation, de l’émancipation. Là, ça commence à faire peur. »
« On y retournera, avec des chaises », glisse Pascale, l’un des doyennes du groupe, en philosophe. Mais Laurent s’inquiète : « Sans rond-point, sans se voir physiquement, ça ne marchera pas. Les réseaux sociaux ne font pas tout. »
Car le groupe, composé d’ouvriers, de cadres, de chômeurs, de fonctionnaires ou de retraités, tient également par la force des liens qu’il a créés, depuis ce 17 novembre « magique ». Chacun y va de son anecdote : Élodie montant sur un tas de palettes pour haranguer la foule, – « on aurait dit Jeanne d’Arc ! », plaisantent-ils deux ans après ; les monceaux de nourriture offerts par les passants, de quoi remplir le coffre d’un camion ; le rond-point encerclé un jour par les gendarmes et le soutien inattendu des clients venus des restaurants alentour. Mais aussi l’expédition jusqu’à son domicile pour aller soutenir une gilet jaune momentanément malade : « Elle a cru qu’un cortège de mariage défilait dans sa rue… »
Les entourages familiaux ont pris des coups, victimes collatérales de cet investissement corps et âme. « Ma mère à Noël a prévenu tout le monde : “Personne ne parle des gilets jaunes à Fabienne !, raconte ladite Fabienne. Tout le monde en a marre de nos histoires. » Certains sont partis à jamais, fâchés. Des couples ont lâché, d’autres se sont créés.
Les actions forment désormais le gros du liant. Aujourd’hui encore, les gilets jaunes de Crolles se retrouvent en manifestation : lundi 23 novembre, certains sont allés soutenir les commerçants réclamant l’ouverture de leurs boutiques, à Grenoble. Ce jeudi 26, rebelote contre la loi sur la Sécurité globale. Samedi, pour leur rond-point.
De quoi tourner en rond ? « Nous sommes un mouvement de changement social. Si on était une simple bande de potes, je ne serais pas là, conteste Jacques Garde. Mais oui, dans ce cadre on se voit régulièrement, et donc il y a une proximité naturelle très forte qui se crée. » Laurent, qui, à 50 ans, n’avait jamais participé à aucun mouvement ou manifestation de sa vie, raconte avoir découvert sur le rond-point « la pauvreté, mais aussi la solidarité ».
« Ne croyez pas qu’un 17 novembre ne puisse pas revenir »
Mais ces derniers mois, les crises se sont enchaînées à une telle vitesse qu’elles ont donné le tournis. « C’était beau les gilets jaunes, ça l’est encore, mais je ne sais plus trop où j’en suis, confesse Pascale. Je crois qu’on est en train de basculer dans un autre monde. Macron a mis un accélérateur terrible à tout ça. Je compte sur la prise de conscience et là, je suis contente, ça couve, ça gronde. » Les six premiers mois du rond-point, Pascale ne pipait mot. Depuis, elle est intarissable, racontent ses camarades.
Fabrice (prénom d’emprunt) aussi a attrapé le virus du débat : « Je préviens tout le temps tout le monde, parce que j’en suis persuadé. Ne croyez pas qu’un 17 novembre ne puisse pas revenir, surtout avec ce Covid. La 6e puissance du monde qui a près de dix millions de pauvres, qui va pouvoir accepter ça ? Que notre économie soit si fragile ? » Le gilet jaune le reconnaît : « Nous sommes un bébé tout neuf, face à des organisations politiques qui se partagent le pouvoir depuis des années. »
Beaucoup dans le groupe de Crolles ne votent pas ou plus, et une forme de détestation de la classe politique continue de les cimenter. Moïse, jeune charpentier, écoute la conversation, adossé contre un mur. À la fin de chaque phrase qu’il prononce, on entend la colère qui monte. « On ne se reconnaît pas dans la politique, on a l’impression que c’est secondaire. Ce sont des pions. »
Mais si la politique au début était un gros mot, elle a néanmoins doucement fait son chemin. « Aujourd’hui encore, on doit pousser, comme un lobby, tout ce qui peut donner la parole au peuple : référendum d’initiative citoyenne, assemblées, conventions citoyennes », énumère Jacques Garde.
Un collectif demande d’ailleurs à répéter l’expérience de la Convention citoyenne sur le climat, sur le thème du « renouveau démocratique ». « Bon, sur le climat, on a 150 propositions qui émergent, trois seulement sont retenues, et encore… Comment ne pas se mettre en colère ? », admet ce professeur de musique, qui ne voit d’issue que dans « un vrai changement constitutionnel ».
D’autres veulent revenir à l’essentiel, au « dénominateur commun » : le pouvoir d’achat, la justice sociale et la dénonciation des violences policières. « On a eu tellement de blessés », souffle Fabienne.
« On a commencé à y entrer petit à petit, dans la politique, ça a commencé avec les cahiers de doléances. Vivre dignement de nos salaires, tout était là, explique Laurent. Je pense, par exemple, qu’on va devoir s’organiser pour les prochaines élections municipales. Là, on a manqué de temps. » Fabrice est d’accord : « On va finir par y aller, on a voulu attaquer par le sommet, c’était trop gros, il faut essayer par en bas. »
Tous sont unanimes. Bouleversés par l’expérience, ils ont « ouvert les yeux », et le réveil est à la fois formidable et brutal, surtout en plein confinement, propice à ce que les esprits s’échauffent.
« Nous avons fait le livre, nous avons organisé des ateliers, des débats, nous avons participé à tour de rôle aux assemblées partout en France, cela nous a poussés dans nos retranchements, bousculés dans nos convictions, raconte Fabienne. Un week-end, j’en ai pleuré, je remettais tout en cause. C’est violent de se prendre ainsi la vérité en face. »
Cette femme qui se décrit comme de la « petite classe moyenne » a depuis du mal à redescendre : « Bien sûr cela dévie vers le Covid, car je suis devenue hyper méfiante. Je ne veux plus croire ce qu’on me dit. Je ne veux plus me faire rouler dans la farine. »
Fabienne allait lâcher les gilets jaunes, le virus l’a remobilisée. Et quand Emmanuel Macron à la télévision parle vaccin, elle refuse de se faire injecter « la puce de Bill Gates » sous la peau. Ce n’est pas le « combat » d’Élodie mais cela n’apaise pas des angoisses similaires : « Moi j’ai 30 ans et je n’y comprends déjà plus rien. J’en ai marre de ce masque, je suis choquée quand j’entends que mes savons ne sont pas essentiels, et en même temps j’ai peur du Covid. J’ai de plus en plus de mal à y voir clair. »
Spontanément, la discussion roule sur le documentaire Hold-Up, qui a énormément circulé sur les groupes Facebook et les boucles de discussion privées gilets jaunes. « Une escroquerie », dit Jacques, mais que tous ont vue, et Laurent, après le visionnage, « n’en a pas dormi de la nuit ». « Les consignes délirantes, les attestions, ça rend tout le monde fou. Et comme on est confinés, on est beaucoup sur les réseaux, on voit passer tout un tas de trucs, Raoult, etc. Ça ne nous fait pas du bien, parfois. »
Tout le monde « est un peu perdu », confirme Luc Gwiazdzinski, qui, pendant que l’on parle, déroule les messages des gilets jaunes de Crolles qui s’accumulent sur son téléphone. « Oui, le truc est un peu dévorant, c’est une espèce de boulimie. Parce qu’à force de tout remettre en question, le système, le président, les médias, il y a une sorte de désorientation. D’autant que beaucoup de gilets jaunes se sont autoformés, et qu’ils se sont rendu compte que si les politiques les trompaient, il n’y avait pas non plus de réponse tout faite. Cette béance, c’est dur pour tout le monde. »
Le groupe a déjà fait le grand écart idéologique. « Oui, ça me rend malade de voir que des gens qui ne sont pas français ont tout et que nous on n’a rien, affirme Élodie, qui dit n’avoir jamais caché son vote Marine Le Pen aux gilets jaunes de Crolles. J’en ai trop chié, ma mère aussi, pour être capable de supporter ça. »
Elle se fâche trois fois par semaine avec Pascale, branchée sur la critique « du néolibéralisme », ou avec Jacques, et en général cela se règle sur le rond-point ou par téléphone. Confinement, ressassement, élections à venir cannibalisant l’espace médiatique, comment faire pour que la dispute ne dégénère pas ?
Dans le livre Sur la vague jaune, écrit au ras du rond-point de Crolles, le sociologue Bernard Floris parle de ce groupe comme « d’une famille », qui permet à « l’hétérogène » d’exister, comme autour d’une grande tablée un soir de Noël.
« Cela a toujours été aussi compensé par une sorte de fraternité dans l’action, complète Luc Gwiazdzinski. Si le mouvement des gilets jaunes est suffisamment organisé et fédéré autour de choses concrètes, lié à la fin du confinement et à l’immense précarité qui arrive, je pense que cela tient. Si chacun est renvoyé à son individualité, il sera alors sommé de se différencier et cela explosera. »
À Crolles, les gilets jaunes espèrent que d’autres qu’eux se rendront compte de « qui sont les prédateurs », comme le dit Moïse, et qu’avec ou sans gilet, ils feront « nombre ». Laurent doute un peu : « Finalement, je suis en colère contre les gens à qui je ressemblais il y a deux ans. »
- 26/11/2020
- PAR AVELLINO EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE META LE 26/11/2020 19:49
certains oui , certains donc pas tous , et aucun quand il s’agit de s’organiser :
dès que le gj se tructurent , dès qu’ils se metttent en ag , alors rien de ces délires d’extrême droite ne ressortent . :
rappelons que c’est même lancetre qui avait indiqué que celui qui avait invité dieudonné sur un rond point (et donc il nous avait inondé de cette photo ) et ben il avait quitté le mouvement … donc car trop passé à gauche .. mouarff … comme d’autres de droite comme par exemple ici un de droite qui quitte le mouvement car il est passé trop à gauche
et donc les gj , ce qui ressort des gj , c’est ça :
ici les gj chantent le chant des partisans . là ils chantent l’internationale .ici ils tiennent un drapeau communiste . là ils acclament abdel et farid , deux figures gj locales . ici ils convergent avec anasse kazid , syndicaliste cheminot . là ils convergent avec le comité adama . ici ils convergent avec les migrants et les assoces qui les aident ; là ils rejoignent les quartiers populaires ; là ils virent un autoproclamé qui est effectivement d’extrême droite , ici ils en tapent sur un autre d’extrême droite , là ils virent manu militari tout un groupe d’extrême droite de la manif ; et là encore des facho avec des propos antisémites se font virer de la manif , et là encore à lyon antifa et gilets jaunes se coordonnent pour virer les fafs .
ici ils convergent avec anasse kazid , syndicaliste sud cheminot . là ils convergent avec le comité adama . ici ils convergent avec la cgt et là avec la fsu aussi . ici avec les intermitents précaires ; là avec attac ils luttent contre l’évasion fiscale . là de même ils occupent un starbuck , ici ils soutiennent les femme de ménages d’un hotel en lutte . là ils bloquent monsanto . ici la confédération paysanne appelle à les rejoindre . là ils convergent avec la manifs contre les violences faites aux femmes comme ils participeront aussi à la manif pour sauver le climat. ici à toulouse à 500 dans leur assemblée générale ils nous sortent des mesures intégralement de gauche , et aucune d’extrême droite . là un représentant défend la justice fiscale , et conteste le cice et les milliards donnés en dividendes . ici en bons écolos ils bloquent monsanto
ici sont citées les analyses positives produites par des gens comme Sandra Laugier, Jacques Rancière, Roland Gori, Pierre Rosanvallon, ou les membres de la Fondation Copernic . de même là franck lepage , ici le journal l’humanité , là le journal reporterre , ici france culture , là usul , là encore arret sur image , ou ici benoit coquard ou là louis weber et bien d’autres comme là florence aubenas ou ici david graeber , et d’ailleurs c’est confirmé : comme de démontre les cahiers de doléances ici , mais aussi auparavant les assemblées générales comme ici à toulouse ou ailleurs à lyon , à commercy , etc etc …
et plenel en rajoute un couche s’il fallait : https://youtu.be/d8eedp7dXAs
et oui c’est ça les gilets jaunes … comme de démontre les cahiers de doléances ici , mais aussi auparavant les assemblées générales comme ici à toulouse ou ailleurs à lyon ou à commercy etc etc …
cahiers de doléance : » … Les revendications sont d’abord de justice sociale, de hausse de pouvoir d’achat, enfin de profonde réforme politique. …. » ( journaliste mediapart )
Lyon : » Les propositions pré-sélectionnées en commission ont toutefois été rapidement égrenées au micro. Des revendications qui penchent à gauche : « abolition de la CSG », « sécurité sociale intégrale », « arrêt du démantèlement des services publics », « nationalisation de réseaux routiers » , « pour une Europe solidaire »…
Aucune revendication contre les migrants ou contre le « Pacte de Marrakech ». ou pour l’abrogation du mariage pour tous.
Au contraire, lors des débats en « commission revendications », c’est une prise de parole contre “les identitaires dans les cortèges » qui a été acclamée. » (rue 89)
et plenel en rajoute un couche s’il fallait : https://youtu.be/d8eedp7dXAs
et oui c’est ça les gilets jaunes
mais peut être que pour vous ces laugiers rancière gori rosanvallon copernic lepage l’humanité reporterre usul ou florence aubenas sont des complices du fascisme .. hein … En amalgamant le mouvement avec cas les tentatives d’infiltration et de récupération des fasciste , en relayant largement les enfumages fascistes , vous êtes leur meilleur commercial ..
et drouet est donc « contre le capitalisme et contre la finance » , et vous croyez que ça va nous le mettre à l’extrême droite ?
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