Une nouvelle conséquence dévastatrice de la crise climatique

[ad_1] 2021-08-18 23:47:32 Revolution Permanente

Photo : AFP

Depuis lundi, un feu ravage l’arrière-pays de Saint-Tropez (Var) et a déjà consumé plus de 7000 hectares. Près de 10 000 personnes ont dû être évacuées, 22 personnes ont été blessées et 2 personne seraient mortes, selon les annonces de la préfecture du Var. Ces feux ont également entraîné d’énormes dégâts sur l’environnement, en dévastant la réserve naturelle des Maures, causant une véritable catastrophe écologique. Et l’ampleur de ces incendies est sans précédent depuis 2003 où 20 000 hectares avaient été dévastés par les flammes.

Pour endiguer la propagation de ces incendies, 1200 pompiers ont été mobilisés, avec l’appui de 11 canadairs. Le feu aurait cessé de progresser, pour autant « cela ne veut pas dire qu’il est maîtrisé » mettait en garde l’officier de communication des pompiers du Var, Franck Graciano mercredi matin.

Des incendies directement liés au réchauffement climatique

Ces incendies colossaux s’inscrivent dans la vague de feux qui parcourent le monde et qui ont été particulièrement ravageurs dans le bassin méditerranéen cet été (Algérie, Espagne, Grèce, Italie, Turquie, Portugal, Californie…). L’origine de ces incendies de très grande ampleur ne fait guère de doute et est directement liée à la crise climatique. Ces feux surgissent d’ailleurs seulement quelques semaines après le dernier rapport alarmant du [GIEC→https://www.revolutionpermanente.fr/Canicules-extremes-fonte-des-glaces-un-nouveau-rapport-du-GIEC-sonne-l-alarme], qui alerte sur les risques croissants de canicules extrêmes, d’inondations et d’incendies liés au réchauffement de la planète. Le groupe d’expert a de nouveau tiré la sonnette d’alarme ce 9 août dernier dans le cadre d’un été marqué par les catastrophes climatiques.

Le climatologue Christophe Cassou, l’un des 234 auteurs du premier volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC, alertait dans Mediapart « Nous sommes entrés dans le dur. Cet été n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend si nous n’agissons pas dès maintenant »

De même, la chercheuse Joëlle Zask, explique dans un entretien accordé à France Info que nous sommes entrés dans un « nouveau régime de feux » : « Un méga-feu se définit par son intensité, sa vitesse de propagation, par le fait aussi qu’il dégrade durablement la végétation, contrairement aux feux saisonniers et de surface. »

Quand Macron en appelle à « l’humilité » et cherche à se déresponsabiliser face à la crise climatique

En vacances dans le Var, Macron s’est déplacé pour rendre une courte visite aux pompiers, et a lapidairement pointé la crise climatique : « Il est clair que lorsqu’il y a de la forte sécheresse et du vent, ces événements se déclenchent (…) Il faut avoir de l’humilité, mais le dérèglement climatique nous conduira à avoir ce genre d’événements  ».

Si Macron pointe abstraitement le dérèglement climatique comme cause de la catastrophe, il fait comme si elle était inévitable, et pire encore, il en appelle à « l’humilité »… Comme si son gouvernement et ses prédécesseurs n’étaient pas responsables de ces catastrophes climatiques dont les experts alertent depuis des décennies. Comme si le dérèglement climatique n’était pas provoqué par le mode de production écocide du capitalisme. Macron s’est érigé comme le chien de garde des politiques ultra-libérales favorables aux grands groupes capitalistes qui sont les premiers responsables de la catastrophe climatique en cours. En effet, plus de 70 % des émissions de gaz à effet de serre sont le fait de 100 multinationales.

Cette affirmation, semble seulement confirmer que les dirigeants politiques comme Macron, derrière leurs tentatives de se repeindre en vert, sont totalement coupables face à la crise climatique. Dernièrement Macron avait ainsi tenté de faire croire que la lutte contre le réchauffement climatique était une priorité de son quinquennat. Il n’en n’a rien été hormis la mise en place d’une convention pour le climat dont les propositions les plus ambitieuses ont été abandonnées pour ne pas froisser les industriels. Aucune illusion ne peut donc être entretenue dans des gouvernements qui font en réalité bien partie du problème puisqu’ils favorisent la crise climatique par leurs politiques aux services des grandes multinationales.

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